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Aral, de l'ordre du Temple, se souvient.
Exilé sur son île, il se remémore ses vertes années flamboyantes.
Un temps lointain, source de grandes joies mais aussi d'innombrables souffrances.

Dessin : OK
Univers : OK²
Scénario : heu Houston, we have a problem.

C'est pas pour faire le gars chafouin mais le coup de l'équipe en quête de trésor et perdue dans les dédales d'une forteresse gardée par une bébête inhospitalière, il me semble l'avoir déjà vu quelque part. Non, c'était pas Fort Boyard. Mais un certain Hobbit s'était déjà lancé dans une aventure similaire, avec moult succès d'ailleurs, il faut bien le lui reconnaître.

Et là, logiquement, je devrais tailler un costard XXXS, rapport aux héros en présence, histoire d'appuyer le fait que plagier, c'est laid.
Que nenni, si le dernier tiers du récit présente peu de surprises, ce qui précède suffit largement à contenter tout amateur d'univers original et finement ciselé.

Amour contrarié, baston, arbre généalogique contrarié, baston, chasse au trésor contrariée, bas...
Non, vraiment, les thèmes foisonnent, occasionnant ainsi une certaine mansuétude à l'égard d'un bis repetita portant finalement, une fois encore, bien haut le fier étendard du peuple nain.
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La série "Nains" se déroule dans le même univers que la série "Elfes", et est calquée sur elle, sauf que Nicolas Jarry assurera le scénario de tous les tomes la série : les nains forgerons, marchands, prêtres, guerriers et errants remplaçant les elfes bleus, verts, blancs, noirs et sang-mêlé. Ainsi chaque tome sera un one-shot mis en valeur par un dessinateur différent éclairant un aspect différent de la société naine, et visiblement chaque tome racontera à rebours l'histoire de le l'un des membres de chaque caste de la société naine dont les choix ont bouleversé sa vie d'abord, la civilisation naine toute entière ensuite…


Qu'obtient-on quand on mélange les univers de J.R.R. Tolkien et de Michael Moorcock ? le monde de Warhammer, ou les personnages de David Gemmell, ou les deux… ce qui est le cas ici ! ^^
Tout commence avec un mystérieux gardien de phare qui décide de coucher sur papier ses mémoires… Puis nous remontons le temps sept siècles en arrière pour suivre les aventures d'Aral, un étudiant orphelin embarqué dans une expédition archéologique destinée à percer les secrets d'un artefact maudit dépositaire d'un savoir interdit (oui je vous vois H.P. Lovecraft et Clive Barker ! ^^)

Dans la version médiéval-fantastique de la ville de The Crazies / La Nuit des fous vivants de George Romero, notre fine équipe s'enfonce envers et malgré tout dans les entrailles de la terre pour dérober son trésor à un dragon gardien de fort mauvaise humeur… On pardonnera les emprunts à "La Geste des chevaliers dragons" d'ANGE et au "Hobbit" de Peter Jackson tant ce pot-pourri est très cool, car au final on reprend la philosophie humaniste du "Chaland d'or" de Michael Moorcock, reprise par toute la bibliographie de feu David Gemmell : nous passons nos existences à chercher ailleurs ce qui est en chacun de nous !
Car Aral l'idéaliste devenu héros malgré lui et qui s'est vu en messie du peuple nain est finalement passé à côté des choses essentiels de la vie en poursuivant des chimères qui ont doublement causé sa perte (pleurs)… C'est l'histoire universelle du kama, de l'artha, du dharma et du karma (re-pleurs)…

Nicolas Jarry toujours aux manettes de la série continue de puiser avec bonheur dans l'univers Warhammer mais aussi de se régaler de dialogues recourant à un phrasé argotique fort joliment travaillé, et avec 56 pages le one-shot parvient à se développer en dépassant le cadre désormais étriqué du standard franco-belge !
Mais encore une fois un récit intéressant et plaisant qui fait passer un très bon moment, mais Paolo Deplano aux dessins et Elodie Jacquemoire aux couleurs ne dépassent pas le plafond de verre de la moyenne supérieure des productions de dernière génération, du coup les graphismes restent en deçà des ambitions affichées par le scénariste… (Quand je vois les top dessinateurs au service de scénarios écrits par-dessus la jambe par des auteurs surcotés qui finissent en mélasse d'incohérences, j'ai grave envie de rouspéter contre les politiques éditoriales !)
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Je n'octroie que trois étoiles à cet album et cela n'a rien à voir avec une éventuelle baisse de qualité !
C'est entièrement ma faute si je n'ai pas pu apprécié ce troisième opus de Nains à sa juste valeur car il m'a fallu pas moins d'une semaine pour en venir à bout ! du jamais vu...que je ne m'explique pas vraiment !
Il faut dire aussi que le scénario de Jarry est très dense et que cet album de 59 pages ne se lit pas si aisément, mais bon, tout de même !
Bref, tout ça pour vous dire que je suis bien en peine de vous délivrer une critique digne de ce nom mais voici ce que j'en ai retenu :
Des dialogues savoureux avec ce vocabulaire "nain" truculent ! Un héros "gratte-plume" qui change un peu des héros super fortiches habituels, plutôt attachant mais dont l'histoire personnelle reste un peu en retrait au profit d'une mise en avant de l'histoire du peuple Nains.

Et la quête de l'artefact dans tout ça ? Euh...c'était pas mal, je crois...
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Après les forgerons dans le tome 1, les assassins dans le tome 2, ce nouvel opus de l'excellente série "Nains" s'intéresse à l'ordre du Temple, qui regroupe les ingénieurs et bâtisseurs du peuple nain. L'histoire est celle d'Aral, un jeune "gratte-plume" qui se trouve embarqué, par son maître Toëk, dans la quête d'un livre maudit, enfermé dans une cité souterraine secrète et gardé par un terrible gardien. le récit prend la forme de la confession, puisque c'est le vieil Aral (sept siècles plus tard) qui nous raconte ses aventures, alors qu'à l'hiver de sa vie, il rédige ses mémoires...

Je retrouve avec ce tome 3 un peu du plaisir que j'ai eu à découvrir le formidable personnage de Redwin dans le tome 1. Certes Aral est sans doute moins charismatique, et le ressort de la quête de soi (mais cette foi-ci le résultat final est inversé) semble avoir été ressorti après la (relative) baisse de forme du tome 2, mais qu'importe. La densité du scénario est néanmoins comparable à celle des aventures de Redwin. Les références sont claires (Tolkien, Lovecraft, voir Moorcock) mais l'ensemble fonctionne et affiche une belle cohérence. On sent le plaisir de Nicolas Jarry à développer de plus en plus l'argot nain, à travers des dialogues particulièrement réussis et ils contribuent beaucoup à rendre cet univers très vivant et crédible. C'est également sympathique d'apprendre l'origine de la fondation des différents ordres.

Bref, un épisode très plaisant. Dommage que les dessins de Paolo Deplano, sans être véritablement mauvais, ne soient pas à la hauteur du scénar'.
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Exilé sur une île, quasiment sans contact avec le monde extérieur, un vieux nain mystérieux attend son heure. La plume à la main, lui qui appartenait à l'ordre du temple et n'a jamais vécu par les armes, va rédiger ses mémoires...


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Me revoilà plongé dans l'univers des nains. Alors pourquoi pas continuer la série de Nicolas Jarry ? Même si le traitement de ces fameux humanoïdes m'avait un peu échaudé (trop "humains" pour être crédibles) l'univers m'avait bien plu, tout en castes et en epicness.

Ce troisième tome de Nains est à mon sens largement meilleur que ses prédécesseurs. Certainement grâce à un côté "quest" plus poussé (et même un gros clin d'oeil aux Elder Scrolls avec le fameux "cube" dwemer excavé), une ambiance géniale, un contexte très pertinent, des personnages sympathiques et crédibles (loin des grosses caricatures ou des "human-like") et un côté sombre / obscur / mystique fonctionnant bien (mélanger H.P. Lovecraft et Gary Gygax ^^).

Si la résolution est un peu hâtive (on ne comprend pas l'importance qu'a pu avoir le livre dans la vie d'Aral) la dernière planche a tout de même réussi à me toucher.

Bilan très positif pour ce tome axé sur un membre de l'ordre du temple (qui ne sont d'ailleurs pas si dévots que ça, mais bien de magnifiques ingénieurs, architectes ou maçons).
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Moi, Aral, j'ai fait fort. Suite à une de mes expériences, réalisée dans notre propre maison contre l'avis de mon père, quand je n'étais encore qu'un pisse-lait, j'ai tué ma propre mère. le chagrin de mon père était immense. Il ne me le pardonna jamais. L'esprit ailleurs, lui qui était ingénieur, commit une erreur qui lui fut funeste quelques temps plus tard. Je me retrouvais orphelin. Heureusement pour moi, Maître Toëk me recueillit. Je passais mon temps dans ma chambre d'étudiant de Olam-Bakor, la forteresse-état où je vivais et que je ne quittais jamais, me livrant à des calculs sans fin.
Un jour, Maître Toëk pénétra dans ma chambre en compagnie de sa nièce Sienn. Il m'annonça la pire des nouvelles. Je devais l'accompagner en voyage… Un long et très périlleux voyage…

Critique :

Nicolas Jarry a, une fois de plus, concocté un scénario complètement différent des deux précédents. Après un Redwin de la Forge, grand combattant, Ordo du Talion, assassin malgré lui, voici Aral du Temple, jeune ingénieur qui va se voir confier une mission qui semble bien au-dessus de ses forces. Faut dire qu'il joue encore avec des poupées en se racontant des histoires d'amour ! Nous voilà entraînés dans une sombre histoire de magie noire extrêmement puissante datant de temps très anciens, mais de plus en plus active…

Les dessins de Paolo Déplano conservent le style graphique des deux premiers albums ce qui est une excellente chose pour la série. Je m'en voudrais de ne pas citer Pierre-Denis Goux qui a oeuvré comme « designer ». La mise en couleurs est due au talent d'Elodie Jacquemoire.
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Comme le disait si bien Ambrose Pierce, « un présage est le signe que quelque chose arrivera si rien ne se passe ». En ce brumeux 11 novembre 2020, commémoration de l'achèvement d'une ère aliénée et sanguinolente de l'Histoire de l'humanité, la lecture d'un nouveau tome de la massive et âpre saga Nains me semblait inéluctable, et les signes ne trompent jamais.

Dans le troisième opus de cette épopée fantasy également aurore de l'ordre du Temple et toujours orchestré par le scénariste Nicolas Jarry, les aventures d'Aral se révèlent malheureusement en-deçà des précédentes tant l'écriture souffre d'un manque d'inspiration et de mordant. Maladresse fugace ou essoufflement prématuré ? L'avenir nous le dira.

En attendant, l'amourette mielleuse du protagoniste donne lieu à quelques scènes saugrenues et l'imagination de l'auteur a connu des jours plus fastes tant les teintes Tolkiennes sont prononcées à outrance et les passages mollassons réguliers. Malgré ces gaucheries et un démarrage poussif, l'opulence de l'univers dépeint demeure toujours des plus enivrantes surtout que l'amorce de l'éclaircissement de l'origine des quatre Ordres dominants s'avère intrigante. Ne boudons donc point notre plaisir.

Côté graphismes, le moins que l'on puisse dire c'est que Paolo Deplano assure, et pas qu'un peu. Fort d'un coup de crayon net, précis et expressif, il livre des planches animées et parfaitement lisibles pour notre plus grand plaisir rétinien même si, on ne va pas se mentir, le manque de brutalité et d'hémoglobine de cet épisode trop sage se fait ressentir. Mais pas de panique, le tome suivant a l'air de rectifier le tir avec un synopsis et une couverture à faire pâlir l'intrépide Gimli. Affaire à suivre.
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Troisième tome de la série 'Nains' que je découvre au compte-goutte.
Nous suivons ici le destin d'un ingénieur dans une quête très classique et parsemée de tout ce qui fait le sel de ces univers à la Tolkien : dangers, trahisons, dragon...
Ces tomes consacrés aux nains sont pimentés d'un argot piquant et assez distrayant.
Les personnages sont biens tournés, l'histoire est intéressante mais, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à m'y intéresser.
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Dommage, « Aral du temple » m'a nettement moins plu que ses prédécesseurs ! Évidemment, c'est une question de goût. Je rappelle que, même si l'univers est le même dans tous les tomes, chaque BD est un one-shot qui peut se lire individuellement. Or, les autres récits m'avaient davantage touchée ou entraînée. Il faut dire que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette aventure : je trouvais l'épopée assez classique et attendue. Pour résumer grossièrement : une équipe va partir à la recherche d'un trésor perdu gardé par une grosse bête cracheuse de feu. D'ailleurs, certains passages m'ont fortement fait songer au « Hobbit », notamment à cause des lieux ou du dragon que les protagonistes devront affronter. Nul doute que ce clin d'oeil est volontaire. D'après ce que j'ai lu, il y a d'autres références qui m'ont échappé, mais qui ont plu. Ces éléments sont sympathiques, toutefois cela s'ajoute au sentiment de déjà lu qui me hantait depuis les premières pages. Quel dommage ! En revanche, j'ai apprécié l'idée qu'Aral a pris de nombreuses rides et nous conte son passé via un système de flash-back. le vieillard semble prisonnier dans un lieu étrange et sinistre où des démons tentent de pénétrer. C'est donc avec une certaine curiosité que l'on va essayer de comprendre comment il en est arrivé là et pourquoi il est seul.

En effet, très vite, Aral va faire la rencontre de Sienn, la nièce de son Maitre Toëk. Leur relation va d'abord être taquine et explosive, puis les deux jeunes nains vont rapidement passer à l'étape supérieure jusqu'à devenir inséparables. C'était un peu trop rapide pour moi néanmoins, dans le sens où l'on doit construire une intrigue, proposer des combats ou des rebondissements et tout boucler en une cinquantaine de pages, il n'aurait pas été judicieux de s'étaler sur cette amourette. Je comprends donc ce choix… L'intrigue a commencé à m'intéresser vers la moitié de l'album, à partir du moment où le groupe va être en fuite jusqu'au fameux temple. Pour une étrange raison, les nains mâles vont progressivement devenir déments au point de devenir violents envers les naines. Heureusement, Sienn sait se battre et a la chance d'être aux côtés d'Aral ainsi que de son oncle. Je n'ai pas du tout adhéré aux choix du héros à la fin, mais la narration permet de comprendre et de mettre en avant les regrets d'Aral… J'aurais voulu avoir quelques pages supplémentaires à lire. C'est une conclusion assez frustrante.

Quant aux dessins, ils sont travaillés, de qualité, bien colorés et dans un style un peu brouillon. J'avoue avoir un peu moins adhéré qu'avec les autres tomes mais, encore une fois, les goûts et les couleurs ne se discutent pas vraiment. Ils faut savoir que d'autres lecteurs ont préféré ce troisième opus. Ne vous arrêtez donc pas à mon avis ou à ma note !

Lien : https://lespagesquitournent...
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L'ordre du temple. Ils sont les ingénieurs, les bâtisseurs des cités états naines. Aral est l'un d'entre eux. Encore jeune et insouciant il passe son temps dans les équations pour bâtir son premier pont. Mais le chemin de sa vie va prendre une tournure différente de ce qu'il avait pu imaginer. Au fin fond du vieille mine un mal endormi s'éveille.

Voilà donc pour ce troisième tome indépendant de nains, Aral du temple. Il va quitter sa cité état pour aller enquêter dans les mines où le mal s'est réveillé sous forme d'un cube d'or et de la Foll-rage. Ce jeune nain un peu idéaliste, va devenir un héros un peu malgré lui mais avec le courage et la détermination qui en font un bon héros. Il est charismatique, attachant, tout à fait le bon nain pour ce premier rôle!
Les mines renfermant le trésor convoité ressemblent à s'y méprendre au royaume sous la montagne du hobbit de Tolkien. Avec également un beau dragon gardien pour coller encore plus au code du genre.
Mais c'est un bon moment de lecture avec une petite morale à la fin, presque comme nos bonnes vieilles fables. allez je vous la livre ici : cessons de chercher ailleurs ce qui en chacun de nous!
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