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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« N'essayer pas de jouer les conciliatrices.
Certaines choses doivent être dites et elles seront dites maintenant. »
Communauté Sikhe, Southall, banlieue de Londres, de nos jours…

Fille de famille et rebelle, Nikki plonge le lecteur au coeur du ressenti, subi et supporté par les femmes indiennes sous le joug des hommes et des carcans familiaux boursouflés de faux semblants, d'hypocrisie et de culpabilité.

Avec des mots simples et choisis Balli Kaur Jaswal matérialise toutes les douleurs et les rancoeurs endurées par ce microcosme castrateur où l'émancipation est quasiment impossible et où les femmes sont soumises et les mariages arrangés.

Ce roman bouillonnant, chaleureux, intime est aussi un appel à l'autonomie et à la reconnaissance sociale de ces filles Sikhe malmenées voire abattues par l'obscurantisme séculaire.

Au travers d'un club de lecture et d'écriture, Nikki rétablira ce petit monde de mensonges et de déloyautés en faisant éclater des secrets enfouis sous des tonnes de sournoiseries, aidée par de charmantes veuves qui, par dévotion le resteront à jamais.

Les fameux et truculents écrits érotiques et délurés sont un exutoire à leur exaspération, ils sont à la fois leurs rêves et leurs souvenirs. Touchant et gentiment émoustillant.

Bien que sur le fond, le sujet soit lourd et contemporain pour encore beaucoup d'ethnies,
le traitement de la forme est alerte et frais, presque frétillant. Profitez-en !


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Dans l'intimité de la communauté indienne , vu du côté féminin
*
J'ai choisi ce roman, non par le titre qui fait sourire, mais plutôt par son résumé qui promet une lecture engagée sur la place des femmes indiennes en Occident, partagées entre les traditions et le désir de liberté.
Alors, oui, le mot "érotique" est un des thèmes de ce livre mais pas le seul!
Lors de mon voyage en Inde , au Rajasthan, j'ai visité la communauté sikh à New Delhi. Cette culture me fascine.
*
On entre dans l'intimité de ces femmes , toujours avec pudeur et respect. Une histoire comme tant d'autres, une communauté enclavée en Occident (ici à Londres) qui reproduit les mêmes traditions, les mêmes schémas. Alors, oui, en tant qu'occidentale, j'ai parfois grincé des dents. Il est difficile de comprendre pourquoi ces femmes se soumettent à leur mari, aveuglément. Pourquoi elles acceptent la violence et se taisent.
Et puis, j'ai souri (et approuvé) leurs séances de groupe d'écriture où, sans le regard masculin (et englobant toute la communauté et la bienséance), elles se "lâchent", racontent leurs ébats dans l'alcôve, leurs fantames inavoués.
Nikki, l'indienne moderne et émancipée est l'animatrice de ce groupe. Elle qui a été élevée dans des règles strictes et qui ose se rebeller, va , à son insu (et aussi sa curiosité) lever le voile sur des pratiques secrètes et dangereuses.
*
Une intrigue qui twiste l'ensemble. Quoique les nouvelles érotiques (en italique dans le roman) pimentent et dédramatisent ce sujet si grave. A savoir les femmes pendjabi et leur désir d'émancipation dans un monde en mouvement.
*
Une ode à la vie, un texte fort , des femmes entières qui se battent.
(les hommes aussi peuvent y jeter un oeil ; cela pourrait leur donner des idées :) quand on sait que le fameux Kamasutra est né en Inde.....)

A noter, l'auteure est indienne, d'origine pakistanaise. Ce n'est donc pas un hasard si elle a choisi ce sujet si engagé. Ce roman a été choisi par le club de lecture de Reese Witherspoon.
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Londres, quartier de Southall, surnommé Little India : la jeune Nikki, "Britannique, pendjabie et sikhe" prend en charge par erreur un prétendu atelier d'écriture qu'elle espère créative, avant de découvrir que ses étudiantes sont presque toutes des veuves analphabètes.
Toutefois, ne pas savoir lire et écrire n'empêche pas d'avoir des choses à dire, notamment sur le désir féminin.
Mais pas que.
Les petits contes grivois que racontent ces femmes vont devenir un moyen d'échapper au carcan de la famille indienne, son culte de la réussite sociale, ses mariages arrangés, son qu'en-dira-t-on.
Jour après jour, de ce partage de fantasmes va naître une forme d'émancipation ; mais en révéler beaucoup, aussi, sur le retour de bâton que subissent les femmes en quête de liberté.
C'est un petit roman agréable à lire, qui semble hésiter entre humour et gravité sans vraiment tomber ni dans l'un, ni dans l'autre. La description approfondie de la communauté pendjabie de Londres est l'aspect le plus intéressant ; dommage par contre que l'écriture, dans une traduction de Guillaume-Jean Milan, manque de style.

Challenge Globe-trotter (Singapour)
LC thématique septembre 2023 : "Première rencontre"
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Nikki, anglaise, penjabhi et sikh, est une jeune londonienne qui vient d'arrêter ses études et qui cherche un petit boulot pour compléter son salaire de serveuse. Elle va ainsi être embauchée dans le quartier indien de South Hall, pour des cours d'écriture à destination de veuves indiennes.
Atelier d'alphabetisation et/ou d'écriture, ce cours devient peu à peu un espace d'expression, de libertés et d'affirmation de soi, pour tous les membres de ce groupe de femmes emigrées, dans une culture très différentes. Choc des cultures, choc des générations, mariage arrangé ou liberté de choix, poids et influence familiale, mais aussi place de la sexualité et des fantasmes, sont au coeur de ce roman à la fois léger et fort.
Une belle lecture, drole et agréable, tout en évoquant des sujets sérieux.
Un joli moment de lecture pour moi.
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Londres. Mindi, jeune femme sikhe, veut un mariage arrangé. Nikki, sa soeur très émancipée, ira, malgré ses convictions, mettre sur le tableaux des annonces du centre communautaire sikhe, la notification de Mindi. C'est là qu'elle découvre une offre d'emploi intéressante:

“Association sikhe recherche animatrice pour atelier d'écriture réservé aux femmes.”

Ce qu'elle ne sait pas c'est que cet atelier en est un d'alphabétisation … et les femmes qui y sont inscrites, veulent plutôt parler et écrire des histoires érotiques. Voilà Nikki embarquée, malgré elle, dans une drôle d'aventure …

Roman qui décrit le milieu de vie des femmes sikhes dans un quartier où elles peuvent vivre sans savoir écrire ou lire en anglais. Qui vivent dans un vase clos, qui veulent exprimer leurs fantasmes, leurs désirs qui ne sont pas “permis” dans leurs communautés.

C'est léger, il y a de l'humour, on apprend sur le mariage arrangé, on apprend sur la condition des veuves, on apprend sur la communauté sikhe.
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Ce roman nous emmène dans la communauté penjâbie sikhe de Londres. L'héroïne Nikki est une jeune femme qui cherche sa voie et qui ne comprend pas que sa soeur aînée puisse rechercher un mariage arrangé. L'histoire est complexe mais elle interpelle notamment sur la place des femmes dans un pays dont elles ne parlent ni n'écrivent la langue -la France est bien placée pour se poser les questions soulevées dans ce livre.
Les cours de Nikki s'adressent à des veuves qui doivent désormais s'occuper seules de leurs papiers, de leurs impôts, les "invisibles", contrairement aux autres femmes surveillées de près par des "Frères", prêts à les reprendre à la moindre incartade - et le terme reprendre n'est pas seulement à prendre ici au second degré. Nikki dont la famille s'était éloignée du quartier de Southall découvre peu à peu toutes les couches de cette communauté à laquelle elle se sent appartenir mais dont elle pensait s'être éloignée définitivement. Elle découvre aussi la force de la parole chez ses femmes, qui se dévoilent intimement les unes aux autres et qui reprennent peu à peu conscience de leur propre valeur.
C'est un roman passionnant.
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Nikki vit de petits boulots depuis qu'elle a abandonné ses études de droit. Elle s'était contentée jusque là de travailler dans un bar, mais décide de diversifier ses activités quand elle tombe sur une annonce pour un club d'écriture à Southall. Jeune femme sikhe  émancipée après avoir été élevée par des parents assez traditionnels, elle est bien loin de se douter de l'aventure dans laquelle vont la plonger ces "cours d'écriture". A l'initiative de quelques veuves surprenantes, ce cours d'écriture va devenir un lieu de partage, d'émancipation et de rédemption pour toutes les femmes pendjabies.

Véritable plongée dans le monde coloré de Southall, ce Pendjab miniature reconstitué au coeur de Londres, ce livre est incroyablement dépaysant. J'y ai retrouvé le Londres que je connaissais bien avec ses bars sombres et étouffants et ses métros surpeuplés, et puis j'ai découvert une nouvelle partie de cette ville, un quartier à part où l'Occident n'a pas droit de cité, où la modernité n'a pas encore percé, un lieu où les traditions sont préservées, un lieu où on ne sert que du dahl et des jalebis et où on ne boit que du chai. Au-delà du côté folklorique de ce quartier, l'auteur en fait ressortir les contradictions, les limites et les aberrations. Elle nous fait entrer sans plus de cérémonies dans l'intimité des femmes de la communauté pendjabie, dans leur quotidien de maîtresses de maison au service de leurs maris - et dans la solitude extrême des veuves qui n'ont pas su retenir leurs époux. Chaque instant que Nikki passe en présence de ces femmes ne fait que mettre en valeur leur exclusion, leur immobilité sociale, leur soumission - en comparaison, la jeune fille est incroyablement libre et moderne. C'est un combat constant entre Occident et Orient, entre tradition et modernité, entre hommes et femmes, un combat qui se joue à coups d'histoires érotiques et de rassemblements secrets. 

Entraînée par sa curiosité naturelle, Nikki se pourra pas s'empêcher de s'immiscer dans les histoires sordides de la communauté, ces histoires de jeunes filles sacrifiées pour l'honneur, pour préserver leur famille de l'opprobre. le club de lecture n'est que la face immergée de l'iceberg, une image simplifiée du carcan imposé aux femmes pendjabies, une façon amusante d'aborder le sujet et d'amener le lecteur à s'intéresser aux drames entraînés par ces traditions ancestrales dépassées. Habilement, l'auteur nous montre les conséquences désastreuses d'une culture aussi inflexible, en alternant humour et faits glaçants, rendant le récit absolument passionnant. 

Une belle lecture, réaliste et décomplexée, intelligente et sensible, avec un message d'avenir pour toutes les femmes en quête d'indépendance.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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J'avoue avoir choisi ce livre uniquement à cause de son titre. Pourtant même si dans l'ensemble il s'agit d'un livre léger, les sujets qui y sont développés y sont assez profonds. Une jeune fille indienne croit s'engager à animer un atelier d'écriture alors qu'en fait il s'agit d'un cours d'alphabétisation. Lorsqu'on imagine l'Angleterre et sa communauté indienne, on ne pense pas forcément que la condition féminine y est difficile, et pourtant ce cours va devenir un endroit où les langues se délient et où sous couvert de sérieux et d'apprentissage, les femmes vont pouvoir échapper aux diktats des hommes de leur entourage. Une sorte de soupape de sécurité, où tout d'abord les femmes s'amuseront en parlant de ce qui est interdit ailleurs: le sexe, mais petit à petit des problèmes plus profonds seront soulevés, les mariages "arrangés", les violences subies, les envies d'émancipation... Pour la jeune femme qui leur sert d'enseignante, émancipée des règles de son quartier, rejetant les traditions familiales, ne comprenant pas sa soeur qui s'y soumet de son plein gré, ce sera l'occasion de renouer avec sa culture, de comprendre pourquoi et comment certaines femmes choisissent de suivre la voix qu'on leur impose mais aussi de tenter de faire évoluer les mentalités. et puis surtout de rendre justice à une jeune fille qui souhaitait vivre à l'européenne mais qui n'a pas eu autant de chance qu'elle.
Un roman que j'ai trouvé touchant, facile à lire, bourré d'humour et qui permet de prendre conscience de toutes ces choses à changer pour faire évoluer les mentalités au sujet des femmes, à commencer par les femmes elles-même!
#ChallengePlumesFéminines2019
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Le moins que l'on puisse dire sur ce roman, c'est qu'il a un titre qui attire l'oeil... Mais ne vous laissez pas berner, ce livre n'a rien de rien de vulgaire, au plus, il est coquin... Mais c'est d'abord et avant tout un roman sur le choc des cultures... Nikki, à peine 22 ans, jeune anglaise d'origine indienne a décidé de s'affranchir de ses parents, au grand malheur de ceux-ci. Elle quitte le quartier, pour aller vivre au dessus d'un bar, laisse tomber ses études de droit pour trouver un sens à sa vie... Elle ne fréquente la quartier de temps que pour aller porter une annonce de sa soeur, qui cherche désespérément un mari. Au bout de ses ressources financières, Nikki répondra présente à une petite annonce mise sur le babillard du temple : on cherche quelqu'un pour animer un groupe d'écriture à des femmes. Un beau prétexte pour briser l'interdit, pour parler de la place de la femme dans la société indienne, pour faire comprendre également les coutumes aux occidentaux. Un beau roman sur la vie, sur les moeurs, sur l'amitié. Une très bonne lecture.
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"Le Club des Veuves qui aimaient la littérature érotique" de Balli Kaur Jaswal est une véritable torpille dans ma bibliothèque. le genre de roman que l'on découvre totalement par hasard et qui nous apporte bien plus que ce que l'on pouvait imaginer. Lu en ENC pour les éditions Nami, je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. le titre me faisait un peu peur...Mettre ensemble veuves et littérature érotique est un sacré défi quand on y pense...Découvrir dès les premières pages que les fameuses veuves étaient d'origine sikh fut pour moi une sorte de cerise sur le gâteau de ma perplexité. Et pourtant, ce roman fut une délicieuse découverte aux ingrédients divers: féminité, culture, mystère, révélation, identité, écriture... le tout est agréablement saupoudré de curry...euh pardon d'épices piquantes et relevées. En démarrant ma lecture, j'étais à mille lieues de penser que je me retrouverais à Londres, au coeur d'une communauté que je ne connais absolument pas. de par son passé impérial, la Grande-Bretagne accueille une grande communauté des Indes. Balli Kaur Jaswal partage avec nous un univers proche de sa culture. Née à Singapour dans une famille originaire du Pendjab (e.a le Pakistan actuel), la romancière a beaucoup voyagé durant son enfance. Elle s'inspire grandement de la culture pendjabi pour l'écriture de ses romans. "Le club des Veuves" est son troisième roman. Dans ce roman, l'autrice prend pour la première fois Londres et essentiellement le quartier de Southhall où la communauté pendjabi est très développée. Nikki, notre personnage principal, trouve un emploi d'animatrice d'ateliers d'écriture dans un centre culturel sikh. Dès le premier cours, elle réalise que l'organisation d'ateliers d'écriture va être complexe étant donné que la majorité des participantes sont analphabètes. Alors que Nikki souhaite apprendre à écrire à ces femmes, veuves, elle réalise très vite que ces dernières apprécient les échanges et partages d'histoires de leur cru autour de leurs envies et de leurs fantasmes. Difficile au sein d'une communauté où la censure est encore très vivante de maintenir à flot cet atelier et de permettre à ces femmes d'exprimer leurs désirs, leurs rêves et leur sensibilité. de plus, progressivement, Nikki découvre que plusieurs femmes du quartier sont mortes d'avoir rêvé à une émancipation... Au gré de ma lecture, je me suis surprise à m'intéresser au destin de ce groupe de femmes coincées entre tradition et modernité. Leur statut de veuves les rendent intouchables et leur confèrent une certaine liberté. Ce roman plonge le lecteur dans un bain culturel aux notes épicées. Il est le reflet d'une communauté minoritaire en Angleterre. J'ai trouvé intéressant de découvrir le regard et l'intérêt de ces femmes sur la société où elles vivent, en total décalage avec la culture britannique. J'ai aimé accompagner Nikki dans son nouveau métier, dans ses essais et ses erreurs, dans son questionnement aussi et dans la confrontation qu'elle vit entre sa culture familiale et la culture du pays où elle est née. J'ai senti son tiraillement mais aussi sa volonté d'exister pour elle-même et non pour contenter le qu'en dira-t-on d'un groupe social. Derrière une écriture légère et agréable, Balli Kaur Jaswal nous offre un récit parfois tendu. de prime abord, ce récit a des allures de comédie. Finalement, au fil des pages, il révèle des notes de cosy mistery. Une surprise déconcertante...tout comme le partage des fantasmes et des états d'âme de ces femmes. Les éditions Nami nous offrent une littérature de l'intime. "Le club des Veuves" entre totalement dans ce projet. L'intimité d'un groupe de femmes d'une culture éloignée de la nôtre est une découverte savoureuse. L'intérêt de cette lecture est clairement le contraste saisissant entre la culture de ces femmes, les propos qu'elles tiennent et l'engouement que cet atelier suscite dans leur communauté. Autant te prévenir, les textes inventés par ces dames sont plutôt érotiques et parfois explicites sans pour autant nécessiter une censure car l'ensemble reste assez soft. Ce roman a été traduit en 18 langues et a eu beaucoup de succès. Au delà de l'aspect culturel, ce livre offre aux femmes une porte ouverte vers leur féminité, l'acceptation de leurs rêves, de leurs fantasmes, de leurs désirs. A l'époque du chacun pour soi, "Le club des Veuves qui aimaient la littérature érotique" crée du lien et donne envie de rejoindre un groupe de femmes comme celui que Nikki anime. Ce livre m'a ramené à nous, femmes de tous horizons qui grâce à la lecture, créons une multitude de liens sur les réseaux sociaux, lors des salons et des dédicaces. Certes, nous ne sommes pas aussi coquines que les Veuves de Southall...Cependant, quel de plaisir de se retrouver entourée autour d'un sujet qui nous anime. Il en est de même pour les Veuves et pour Nikki. Ce qui nous unit nous dévoile et nous rend plus fortes. Ne l'oublions pas.
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