Rois du monde, tome 2 : Chasse royale I, De meute à mort

Dans ce deuxième tome on retrouve Bellovèse quelques années après le déroulement du tome 1. Il est à la cour du Haut-Roi son oncle. Il 's'est marié et à des enfants. Dans cette première partie du tome 2, divisé en deux volumes, il accompagne son oncle dans une tribu vassale pour célébrer, comme le veut la coutume, le passage du printemps à l'été.

Le récit débute par une chasse au cerf qui se déroule durant le voyage et qui dure pendant 46 pages. L'auteur n'en a pas fini avec les longueurs puisqu'en suite pendant plus de cent pages il nous décrit le village, les derniers préparatifs effectués, les différentes tribus et le début de la fête.

Certes au point de vue du développement de son univers, c'est très intéressant de découvrir les rites païens et d'approfondir les us et coutume de ces peuplades, mais les longueurs succèdent aux longueurs. La magie et les dieux sont moins présents que dans le premier tome, ici c'est l'aspect politique qui est développé avec tout son lot d'intrigues, de trahisons et de violences. L'auteur s'est bien documenté et le développement de l'univers s'avère le point fort du roman. Mais dans cette première partie la dynamique de l'histoire est lente et le lecteur peine à progresser dans le récit.

Il faut attendre la dernière partie de l'histoire pour que la lecture se dynamisme avec des combats qui vont se succéder avec le soulèvement des tribus contre le Haut-Roi. Si les duels menés par Bellovèse se révèlent bien maîtrisés et visuels, il n'en est pas de même pour les combats de masse qui sont pour la plupart expédiés en deux ou trois phrases.

Tout comme dans le tome précédent les personnages sont travaillés, mais encore une fois le lecteur ne parvient pas à entrer en osmose avec eux.

L'écriture est toujours aussi soignée et riche et même si c'est à moindre degré le style reste pesant dans la première partie et ce n'est que dans la dernière partie qu'il devient plus fluide et que la dynamique de lecture devient plus vive.

Si l'univers et les personnages se développent, on notera toutefois que les imperfections du premier tome n'ont pas totalement disparues, il reste à travailler pour que les longueurs soient espacées et qu'il y ait des relances pour le suspense. de plus la coupure mercantile ne favorise pas la conclusion et alors que le développement de l'intrigue était lancée le lecteur est brutalement freiné dans sa progression.

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Difficile de parler de mauvais livre quand on évoque Jaworski mais force est de constater que l'on tient ici son plus faible roman. Beaucoup de longueurs, une intrigue décousue et pas forcement passionnante, des personnages peu entrainants, le tout déployé sur une trame dont on discerne encore mal la structure et les enjeux.
C'est dommage car on retrouve la flamboyance et l'élégance de l'auteur durant les 50 dernières pages, et c'est avec un immense plaisir que l'on se laisse à nouveau entrainer vers une conclusion pleine de promesses.
Attention, il s'agit ici du haut du panier de la Fantasy Française, abordant qui plus est le sujet laissé quasiment en friches de la mythologie Celtes, nous tenons donc là l'un des meilleurs titres de l'année dans le genre.
Une petite déception malgré tout.

Deuxième volume des aventures de Bellovèse dans la Gaule celtique, et je dois dire que ce deuxième volume me semble déjà pêcher par envie. J'ai étalé ma lecture sur plusieurs jours faute de temps pour tout lire en un seul moment, et j'ai ressenti un certain étirement de l'histoire qui ne m'a pas complètement satisfait, je dois dire. Il s'agit avant tout d'un ventre mou qui se trouve au centre du récit, qui est finalement assez facile à résumer. Il se constitue de trois parties distinctes : une chasse à cour dans le premier temps, une nuit de fête très étrange dans un deuxième temps et enfin une fuite dans un troisième temps.
Ce que j'ai a reprocher au livre, c'est que quantité d'informations transitent dans ces trois parties mais interrompue par des moments d'action forts, souvent très bien décrits, sauf que dans l'ensemble je trouve que l'intrigue a très peu progressé en terme global. Je ne saurais dire exactement ce que je pourrais enlever pour une lecture plus fluide de l'ensemble, mais j'ai eu l'impression d'une très longue préparation à quelque chose et une petite pointe d'action qui ne vient que changer la donne une nouvelle fois, pour déboucher sur ... ben je sais pas.
L'idée qui me vient à l'esprit est que l'auteur cherche à construire méthodiquement l'histoire pour nous emmener dans un coin précis. Mais j'ai l'impression que le flou prédomine quant à la destination et j'en ressort légèrement frustré. Je comprends la logique et le but, mais pas l'intention. En tout cas la suite est d'ors et déjà sur ma pile à lire, et je pense que je vais m'y plonger prochainement pour rester dans le mouvement. Surtout avec tout ces noms assez complexes.

Le mélange entre Histoire et fantasy proposé par Jaworski fonctionne encore, et même davantage que dans le long prologue qu'était Même pas mort. Ici on s'attache davantage aux personnages et l'auteur accorde beaucoup de crédit aux personnages secondaires. le coeur du roman propose une scène longue et épique qu'on voudrait voir mise en scène au cinéma (on pense à cette bataille de la série Game of Thrones où le héros suffoque, ici dans le roman on sent l'aspect très brut et corporel de l'affrontement). le problème ? Cela reste au final plutôt convenu et on oublie assez vite une bonne partie du bouquin, le héros étant plutôt vide et ne proposant pas une relève suffisante (à mon goût) au personnage de Gagner la guerre (qui reste le sommet de Jaworski). Difficile de s'attacher à lui et au final l'hésitation : lire la suite, vraiment ? Oh, un jour ou l'autre...