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4,43

sur 1139 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Kukum » est le nom que Michel Jean donnait à son arrière-grand-mère Almanda Siméon. Née en 1882, la jeune orpheline est élevée au Québec par un couple de fermiers, jusqu'au jour où elle rencontre Thomas, un indien Innu. Âgée de quinze ans, elle décide de tout quitter, pour vivre d'amour et de chasse au sein de ce peuple autochtone…

C'est à hauteur de femme et à la première personne que l'auteur partage l'histoire de son arrière-grand-mère. C'est en suivant ses pas que le lecteur découvre le mode de vie de cette communauté nomade qui vit en symbiose avec la nature, tout en faisant preuve d'un grand respect pour toute forme de vie. Cette immersion totale invite à vivre au rythme lent des saisons, passant du campement d'hiver dans leur territoire de chasse au retour printanier pour la vente des peaux au magasin de la Compagnie de la Baie d'Hudson.

Outre la belle histoire d'amour entre Almanda et Thomas, cette invitation au voyage qui restitue à merveille la soif de liberté de ce peuple nomade, évoque également la destruction progressive de ce mode de vie traditionnel avec l'arrivée du « progrès ». de la déforestation à la sédentarisation forcée dans la réserve de Mashteuiasch, en passant par l'arrivée du chemin de fer, la construction d'un barrage hydro-électrique, l'introduction de l'alcool ou l'envoi des enfants autochtones dans des pensionnats, Michel Jean évoque l'anéantissement lent et progressif de cette communauté autochtone…

Malgré une fin émouvante et une immersion réussie, ce texte très lent et trop sobre, voire trop neutre, n'est pas parvenu à m'enthousiasmer comme je l'espérais sur base des nombreux avis positifs.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Il y a très peu de critiques à ce jour pour ce roman qui ne sera pas un coup de coeur pour moi, j'aime bien le romanesque mais là j'avoue que c'était tellement "fleur bleue" que j'ai cru qu'on était au pays des Bisounours.
Cela dit dans un moment de confinement intense ou encore de déprime il y aurait possibilité de se détendre avec cette lecture, tellement douce, sereine limite gnangnan. Mais non merci ce n'est pas du tout mon genre, j'ai besoin de plus de dynamisme dans mes lectures et "l'eau de rose" je la préfère sur le visage et non pas en lecture.
Je ne regrette donc pas de ne pas avoir été sélectionnée pour la masse critique récemment.
Je laisse les prochains "très bons avis" cacher le mien car je sais malgré tout que ce n'est que mon avis très subjectif et que cette écriture peut ramener un peu de lumière à d'autres lecteurs.
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Dans les débuts, autant l'avouer, le livre m'a ennuyée. C'était tellement fleur bleue... Elle est jeune, il l'est aussi. Ils se comprennent à peine, tout ou presque les oppose, mais c'est le coup de foudre et elle va tout lâcher (enfin, le peu qu'elle avait) pour lui.
La suite s'avère plus intéressante. Les paysages sont somptueusement décrits et la vie qu'y mènent les inuts l'est avec beaucoup de respect. Ceci dit, neuf enfants... même si Almanda revendique haut et fort sa capacité à suivre son homme je me suis interrogée sur ces naissances à répétition.
La dernière partie, plaidoyer pour une culture qui s'éteint, et le mal qui a été fait à ce peuple au nom de la civilisation, m'a bouleversée.
L'épilogue, ma foi, en rajoute un peu dans le pathos. Il n'était sans doute pas indispensable, mais représente probablement le dernier hommage d'un écrivain à celle qui le relie à ses racines.
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Un récit de vie très dense que j'ai aimé même si j'aurais souhaité me sentir plus impliquée émotionnellement.
L'histoire d'amour est splendide, les épreuves dues à la rudesse de leur mode de vie sont nombreuses, la description de la vie des Innus avant l'arrivée des draveurs est très instructive, la succession des malheurs après que leur territoire leur fût confisqué est sans fin...

À certains passages, j'aurais aimé plus : plus de descriptions, d'émotions, plus de temps. Comme l'a dit une participante du club de lecture auquel je participe, la pudeur justifie peut-être cette économie de mot et reflète l‘attitude des membres des cultures autochtones qui n'ont pas la réputation d'être bavards.

Je le recommande pour la reconnaissance et la meilleure compréhension de leur histoire douloureuse et très récente.
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