AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782757896730
240 pages
Points (09/09/2022)
4.43/5   1115 notes
Résumé :
Au soir de sa vie, grand-mère (kukum, en langue innue) depuis longtemps déjà, Almanda Siméon se retourne sur son passé et nous livre son histoire, celle d'une orpheline québécoise qui tombe amoureuse d'un jeune Amérindien puis partage la vie des Innus de Pekuakami (l'immense lac Saint-Jean), apprenant l'existence nomade et brisant les barrières imposées aux femmes autochtones.
Centré sur le destin singulier d'une femme éprise de liberté, ce roman relate, sur... >Voir plus
Que lire après KukumVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (196) Voir plus Ajouter une critique
4,43

sur 1115 notes
Michel Jean nous offre à hauteur de femme l'histoire de son extraordinaire arrière-grand-mère, Almanda Siméon. Elle se tient au bord du lac Pekuakami ( lac Saint-Jean au Québec. Elle est au crépuscule de sa vie et se raconte.
« Venir me réfugier au lac, comme ce matin, m'apaise, car il me rappelle qui nous avons été et qui nous sommes toujours. le vent de l'est porte les parfums du Péribonka. Tant que cela existe dans mon coeur, cela vit encore. »

Et son coeur est immense, empli de souvenirs qu'elle déroule dans un « je » omniprésent qui enveloppe le lecteur dans une narration à la fois assurée et sereine, comme suspendue au temps qui passe. Née en 1882, orpheline d'une famille de migrants irlandais fuyant la famine, elle est élevée au Québec par un couple de fermiers avant de voir son destin chamboulé à 15 ans par la rencontre avec un Indien innu, Thomas, qu'elle épouse.

Michel Jean choisit un tempo adagio pour peindre de façon très immersive le mode de vie innu qu'Almanda va adopter autour du lac Pekuakami : nomadisme et chasse aux Passes-Dangereuses le long de la rivière Péribonka, vie en forêts, vente des peaux aux Blancs. On est saisi par la capacité d'accueil des Innus qui font d'Almanda une des leurs, la guide et l'entoure avec tendresse. On est touché par l'histoire d'amour fusionnelle entre Almanda et son mari, au point de briser un tabou en accompagnant, malgré la tradition innu, Thomas lors des expéditions lointaines de grande chasse. Emu par la soif de liberté de ce peuple autochtone.

A mesure qu'elles s'ancraient dans le récit, la douceur et la bienveillance qui irradient ce roman m'ont d'abord décontenancée, habituée à trouver dans la littérature abordant le sort des Amérindiens des Etats-Unis ou du Canada multiples violences, âpre dénonciation et profonde colère. Et pourtant, jamais Kukum ne sombre dans une niaiserie romantique sur le mode de vie amérindien. Surtout, jamais Kukum n'occulte les déchirements qu'a connus la communauté amérindienne au Québec et plus largement au Canada.

Lorsque Michel Jean choisit, au bon moment, dans le dernier tiers, d'évoquer le traumatisme intergénérationnel des Innus, il le fait avec subtilité et sans aigreur, toujours par la voix puissante d'Almanda, afin de laisser au lecteur toute sa place pour comprendre et compatir. le grand chamboulement du mode de vie autochtone commence avec la destruction du cadre de vie par déforestation, l'exploitation des arbres, la drave sur le Péribonka. Puis vient la sédentarisation forcée dans la réserve de Mashteuiasch. Et enfin les enfants arrachés à leur famille, enfermés dans des pensionnats pour les « blanchir » et les éduquer, faisant écho aux récentes découvertes de tombes anonymes d'enfants indiens qui secoue le Canada ( on estime à près de 150.000 enfants le nombre d'enfants envoyés de force dans les 139 pensionnats recensés de 1831 à 1997 ).

Ce roman respire la sincérité. Sa simplicité pleine de sensibilité et sa sobriété empreinte de dignité ont lentement infusé en moi jusqu'à me bouleverser, sans bruit, dans les dernières pages … quelques mots d'amour d'Almanda à Thomas, une photographie, l'émotion de l'auteur qui clôt son roman en prenant lui la parole, cette fois.

Je découvre la maison d'édition Dépaysage avec ce roman et suis totalement charmée par l'objet proposé, superbe illustration de couverture, haute qualité du papier, mise en page aérée fort agréable.
Commenter  J’apprécie          1738
« Kukum » est le nom que Michel Jean donnait à son arrière-grand-mère Almanda Siméon. Née en 1882, la jeune orpheline est élevée au Québec par un couple de fermiers, jusqu'au jour où elle rencontre Thomas, un indien Innu. Âgée de quinze ans, elle décide de tout quitter, pour vivre d'amour et de chasse au sein de ce peuple autochtone…

C'est à hauteur de femme et à la première personne que l'auteur partage l'histoire de son arrière-grand-mère. C'est en suivant ses pas que le lecteur découvre le mode de vie de cette communauté nomade qui vit en symbiose avec la nature, tout en faisant preuve d'un grand respect pour toute forme de vie. Cette immersion totale invite à vivre au rythme lent des saisons, passant du campement d'hiver dans leur territoire de chasse au retour printanier pour la vente des peaux au magasin de la Compagnie de la Baie d'Hudson.

Outre la belle histoire d'amour entre Almanda et Thomas, cette invitation au voyage qui restitue à merveille la soif de liberté de ce peuple nomade, évoque également la destruction progressive de ce mode de vie traditionnel avec l'arrivée du « progrès ». de la déforestation à la sédentarisation forcée dans la réserve de Mashteuiasch, en passant par l'arrivée du chemin de fer, la construction d'un barrage hydro-électrique, l'introduction de l'alcool ou l'envoi des enfants autochtones dans des pensionnats, Michel Jean évoque l'anéantissement lent et progressif de cette communauté autochtone…

Malgré une fin émouvante et une immersion réussie, ce texte très lent et trop sobre, voire trop neutre, n'est pas parvenu à m'enthousiasmer comme je l'espérais sur base des nombreux avis positifs.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          1148
- Tu lis quoi ?
- Une histoire de peuples autochtones.
- Des peuples anciens ? Un livre sur la préhistoire ?
- Pas vraiment, et même une histoire plutôt récente, qui s'étend du siècle dernier à nos jours.
- Une histoire récente de peuples anciens. Tu te fous de moi ?
- Non, notre époque est encore remplie de leur histoire et eux-mêmes sont toujours-là. À nous de savoir en voir les traces.
- Te connaissant, ça doit encore être un de tes livres américains.
- Pas faux, mais de l'autre Amérique ! Celle qui est très au nord, au Québec, sur les rives d'un grand lac…
- Ah oui, là je sais, le lac Saint-Jean !
- Si tu veux, puisque d'aucuns l'ont désormais baptisé comme cela. Moi je préfère continuer à l'appeler Pekuakami, la perle du territoire Nitassinan.
- Pekuaquoi ?
- Pekuakami, c'est comme cela que l'appelaient les Innus.
- Ah oui, ça je connais les Inuits, les eskimos quoi.
- Mais non imbécile, les Innus. Ça n'a rien à voir !
- Connais-pas ! Et comment on sait ça ?
- Parce que leur histoire s'est transmise oralement, les plus anciens prenant le temps de raconter le passé aux plus jeunes, le soir à la veillée. Puis par écrit, comme Michel Jean, journaliste réputé au Québec et auteur de ce livre.
- Et qu'est-ce qu'il en sait, çui-là des Innus ?
- Beaucoup de choses figure-toi, puisque c'est justement l'histoire de son arrière-grand-mère qu'il nous raconte, sa kukum Almanda…
- Et Innus raconte quoi ?
- Tu es désespérant… Mais prends le risque de t'intéresser un peu à ces objets non connectés qu'on appelle des livres et ouvre Kukum. Tu y suivras Almanda et Thomas remontant chaque automne la rivière Peribonka pour retrouver la montagne, chasser et tanner durant tout l'hiver ; tu redescendras à Pointe Bleue avec eux chaque printemps pour t'y confronter avec la civilisation gangrénante ; tu y apprendras le respect de la nature, de l'être supérieur et des animaux dans une relation égalitaire ; tu y verras surtout beaucoup d'amour…
- Finalement, ça me plait bien ton truc
- Alors viens sous la tente, entre et assieds-toi ; regarde, Kukum est là…
- Et je lui dis quoi ?
- Chut… rien ; tais-toi ; et écoute… Vas-y Kukum, raconte-lui…
Commenter  J’apprécie          8811
Attention , pour découvrir cette merveilleuse friandise , il vous faut , allumer un bon feu dans votre cheminée , enfiler vos " charentaises " , vous enrouler dans un plaid bien doux sur votre canapé, prévoir un bon thé bien chaud et , surtout , surtout , couper votre téléphone et fermer votre porte à clé....Ca y est ?
Et bien voilà , vous êtes maintenant au Québec , en 1977, prés de l'immense lac de Pekuakami , dans la tribu nomade des derniers représentants des Innus .Capturée ? Mais non , bien que " blanche " ,vous avez épousé Thomas , un jeune Innui et , abandonnant une culture qui vous " contraignait " trop , vous avez choisi de le suivre sur les chemins de la liberté , au milieu des eaux lacustres , au milieu des bois et forêts , traversant les ronciers , affrontant les rigueurs de l'hiver ( Bon , pour ça , je vous ai aidée ) et même certains gros animaux ...
Regardée avec un certain doute au début ,vous observez , vous apprenez , vous respectez , vous aimez .....on vous respecte , on vous aime .
Quelle vie que celle de KUKUM ! Tout est difficile , la chasse , le travail des peaux , le transport des canoës , l'enfantement , et pourtant le bonheur et la joie de vivre inondent ces pages , les drames aussi , du reste , mais à la fin de cette lecture , on ne retient que ce que nous avons sans doute perdu en grande partie aujourd'hui , la douceur du respect , de la solidarité ,de l'amour ,de la simplicité , de la vie où la nature reine punit si on la maltraite et protège quand on s'adresse à elle avec retenue .
Il fait froid , trés froid dehors mais chaud , trés chaud dans les coeurs .Tout est beau dans ce récit lent , poétique , ce roman du " cercle de la vie "où la mort , comme celle de Malek , par exemple ,n'est vécue que comme un passage de témoin , un acte naturel même s'il est douloureux .
Sans doute ceux et celles qui adorent quand " ça bouge " se sentiront - ils un peu frustrés . Attention , la route et longue et il convient de savourer le chemin des hommes avant qu'il ne devienne , progrés oblige , chemin de fer , emportant avec lui des modes de vie désormais révolus ... détruits honteusement par des politiques et une société avides de " normalisation " et de profits ...
Pensez à boire votre thé , s'il est encore chaud , ou tiède ....Et vous allez voir , vous allez , aprés avoir tourné la dernière page , avoir envie de " retourner " chez Almanda , pensive et bien pelotonnée dans votre plaid .
Un trés bon moment en perspective , c'est mon point de vue mais ...vous n'êtes pas obligés de me croire .
A bientôt .
Commenter  J’apprécie          824
Quel magnifique roman ! Tant sur la forme que sur le fond, c'est un sans faute. Un petit bijou que je serai bien contente de pouvoir partager avec mes enfants lorsqu'ils seront plus grands.

Je félicite tout d'abord les éditions Dépaysage pour leur ouvrage qui est tout simplement sublime : une couverture sobre mais accueillante, un petit format carré qui tient bien en main et une mise en page légère. Un pur instant de plaisir qu'ils ont bien voulu m'offrir via une Masse critique, et je les en remercie.

Même si le travail sur la couverture et la mise en page du livre est indispensable, nous savons bien qu'il est peu de chose face aux mots qui forment le récit. Mais il se trouve que Kukum n'est pas simplement un beau livre, il est surtout passionnant en tous points.

D'abord parce qu'il nous invite à un voyage, à la fois temporel et géographique, sur le Nitassinan (territoire Innu du Québec) à la fin du XIXème siècle. J'ai appris beaucoup de choses sur la vie des Indiens du Québec, leurs coutumes, leur artisanat (panier en écorce de bouleau, mitaines perlées...), leur mode de vie (chasse, tannage de peau...), leur langue aussi que j'ai trouvée extrêmement poétique et douce. La nature a une place essentielle dans ce roman, comme elle en avait une dans la vie des Innus. J'ai beaucoup aimé lire sur la vie en forêt, sur la remontée de la rivière Péribonka, sur le lien si fort qui unissait les hommes, les animaux et la nature.

La sédentarisation forcée de ce peuple Indien est au coeur du récit. Étant donné que cette transformation ne s'est pas faite sans heurts ni traumatismes, tant pour les Innus que pour la nature dans laquelle ils vivaient, on pourrait craindre un ton nostalgique, voire même carrément noir, ça n'aurait rien eu d'étonnant. Eh bien non. Michel Jean a choisi d'adopter un ton plutôt optimiste, à l'image du peuple Innu si bienveillant et accueillant. Et c'est aussi ce qui fait la force du récit.

On ne peut que s'attacher à Almanda, la kukum de l'histoire (la grand-mère en innu-aimun). Il émane des personnages une grande force et une belle sensibilité, tant vis à vis de la nature que des êtres humains, même s'il s'agit de colons blancs venus leur prendre leurs enfants. Il est intéressant de savoir qu'Almanda a réellement existé, Michel Jean racontant en fait l'histoire de son arrière-arrière grand-mère, d'origine irlandaise.

Bref, je vais m'arrêter là, ne voulant pas risquer de vous perdre. J'espère vous avoir donné le goût de suivre mes pas vers Almanda et les siens.
Commenter  J’apprécie          812


critiques presse (4)
LeJournaldeQuebec
14 juin 2023
L’auteur Michel Jean est lauréat du Prix du meilleur roman des lecteurs et libraires Points 2023 pour Kukum, ont annoncé les Éditions Points mardi.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
10 mai 2021
Après une chaude lutte qui a duré toute la semaine, c'est le roman Kukum, de l'auteur et journaliste Michel Jean, qui a remporté le Combat national des livres 2021.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaPresse
10 février 2021
L'auteur Michel Jean a remporté cette semaine le prix VLEE, qui tenait sa première édition, pour son roman Kukum, publié en France chez Dépaysage. Sa maison d'édition indépendante faisait partie des 10 finalistes dans la catégorie « éditeurs ».
Lire la critique sur le site : LaPresse
Actualitte
02 février 2021
Voici l’histoire simple d’Almanda Siméon, Innue du Québec, qui vécut presque centenaire sur les rives du lac Pekuakami. Malgré l’éloignement géographique, temporel et culturel, on vibre à l’unisson de cette femme courageuse, éprise de liberté, qui jamais ne baissa les bras.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (146) Voir plus Ajouter une citation
Il avait raison, sauf que je détestais vivre loin de lui. Tout comme je détestais l'idée de devoir rester derrière, comme acceptaient de le faire la plupart des femmes. Peut-être parce que j'avais grandi avec l'impression douloureuse d'avoir été abandonnée par mes parents naturels. Beaucoup d'orphelins éprouvent ce sentiment de vide profond en eux.
Commenter  J’apprécie          00
ont fini par m'aimer, je n'ai jamais baigné dans cette tendresse qui apaise les craintes des petits.
Thomas a tout changé. Tout de suite, j'ai senti que pour lui je comptais. Tout de suite, je l'ai aimé tout autant. C'était un amour irrationnel, fou, je le réalise avec le recul. Je ne regrette pas d'avoir suivi mon cœur.
Commenter  J’apprécie          00
C'est difficile d'expliquer le territoire d'avant. Le bois d'avant les coupes à blanc. La Péribonka d'avant les barrages. Il faut imaginer une forêt sautant d'une montagne à l'autre jusqu'au-delà de l'horizon, visualiser cet océan végétal balayé par le vent, réchauffé par le soleil. Un monde où la vie et la mort se disputent la préséance et au milieu duquel coule, entre des berges sablonneuses ou des falaises austères, une rivière qui ressemble à un fleuve. C'est ardu à expliquer parce que cela n'existe plus. Les usines à papier ont dévoré la forêt. La Péribonka a été soumise et souillée. D'abord par la drave, puis par les barrages qui ont avalé ses chutes impétueuses et créé des réservoirs dont l'eau nourrit maintenant les centrales électriques.
Commenter  J’apprécie          280
J'ai grandi dans un monde immobile où les quatre saisons décidaient de l'ordre des choses. Un univers de lenteur où le salut dépendait d'un bout de terre qu'il fallait travailler et retravailler sans cesse. Mes plus anciens souvenirs remontent à la cabane où nous vivions, guère plus qu'une modeste maison de colons en bois, carrée, avec un toit à deux versants et une seule fenêtre sur sa façade. Devant, un chemin de sable. Derrière, un champ arraché à la force des bras à la forêt. C'est un terroir rocailleux et, pourtant, les hommes le traitent comme un trésor, le retournent, l'engraissent, l'épierrent. Et il ne rend en retour que des légumes fades, un peu de blé et du foin pour nourrir les vaches, qui donnent le lait. La récolte serait bonne ou pas. Cela dépendrait du temps. Le Ciel en déciderait, disait le curé. Comme si Dieu n'avait que ça à faire.
Commenter  J’apprécie          150
J'ai vécu la maternité comme une grande responsabilité qui m'était confiée. La vie en territoire pouvait paraître fragile et elle l'était souvent. La survie des humains dépendait de leur capacité à s'adapter au monde, à vivre en harmonie avec la nature, comme le font les autres espèces. Nous y avions notre place. C'est ainsi que j'en suis venue à comprendre notre existence en forêt.
Commenter  J’apprécie          330

Videos de Michel Jean (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Jean
A l'occasion de la parution de 'Tiohtiá:ke [Montréal]' (Seuil), l'auteur Michel Jean nous présente en quelques mots son livre, à travers la critique d'une lectrice Babelio.
Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs
Retrouvez nos rencontres passées et à venir, et inscrivez-vous juste ici : https://www.babelio.com/article/1939/Retrouvez-toutes-nos-rencontres-dauteurs-et-inscr Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/
+ Lire la suite
autres livres classés : innuVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (2429) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature québécoise

Quel est le titre du premier roman canadien-français?

Les anciens canadiens
La terre paternelle
Les rapaillages
L'influence d'un livre
Maria Chapdelaine

18 questions
219 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature québécoise , québec , québécoisCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..