La confrérie des chasseurs de livres

François Villon est un écrivain fascinant, plus encore que Arthur Rimbaud et pas seulement parce qu'on a perdu sa trace après sa sortie de prison et son bannissement de Paris, à 31 ans. Sans doute est-il banalement mort dans une rixe en une quelconque taverne mais ce mystère permet au romancier de pouvoir imaginer un autre destin au poète. Les premières pages de la confrérie des chasseurs de livres sont prometteuses. Au moins jusqu'à son arrivée à Jérusalem. Et puis, tout se dilue, dans un embrouillamini d'intrigues dans lesquelles Villon, manipulé, n'est plus que passif. Où est passé le héros effronté, querelleur et rebelle ? Avalé par les péripéties de plus en plus opaques d'un récit qui étouffe littéralement sous le poids de l'érudition. Louis XI, Laurent le Magnifique et même Jésus, entre autres, s'invitent dans ce roman qui nous plonge en terre sainte au milieu de complots dont on finit par se lasser, faute de clarté. Quant au style, à mi-chemin entre Eco et Zafon, il déçoit par son manque de fluidité. le roman d'aventures picaresque que l'on espérait n'est pas au rendez-vous.

Une fort jolie couverture, un titre alléchant et une quatrième de couv prometteuse : comment pouvais-je résister à ce livre lorsqu'il entreprit de me faire de l'oeil depuis un rayonnage de la médiathèque ?
Hélas, l'enthousiasme anticipé n'a pas été au rendez-vous, loin de là, et je ne peux que me féliciter d'avoir découvert ce livre en bibliothèque plutôt qu'en librairie. Il faut dire que ces histoires de complots et contre-complots, c'est un peu rabâché et assez vite casse-gueule : il leur faut un mélange d'érudition brillante, de finesse intellectuelle, de verve et de sens du suspense pour parvenir à un résultat vraiment intéressant. Raphaël Jérusalmy est érudit, sans doute, intelligent et plutôt fin, mais il lui manque le brillant, la verve et l'art du suspense pour réellement accrocher son lecteur.
On ne peut pas dire qu'il écrive mal, non, mais son talent se limite essentiellement à créer l'ambiance dans des situations statiques. Situations statiques qui se succèdent en une narration froidement linéaire, trop exclusivement descriptive, enfermée dans un temps présent sans relief. le personnage de Villon, censément bâffreur, querelleur, n'est alimenté d'aucune verve, d'aucune énergie dans l'écriture : plutôt prometteur dans les premiers chapitres, il ne parvient jamais vraiment à prendre corps, ne me transmet aucune émotion, surtout à partir de son arrivée à Jérusalem où il devient bien trop passif. L'intrigue, poliment érudite, accumule les mystères et finit par s'y embrouiller sans jamais parvenir au suspense.
Rien à faire : je m'ennuie, et ai fini par abandonner à mi-chemin, pas même curieuse de découvrir le fin mot de l'histoire.
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J'avoue que je me suis ennuyée et le pire c'est que je ne me l'explique pas, l'idée de départ ( imaginer ce quest devenu François Villon, disparu sans laisser de trace) est prometteuse, le duo de compères est en place, la jolie fille aussi, de l'histoire et beaucoup d'érudition …...mais j'ai fini par tourner les pages de plus en plus lentement, l'ennui m'a gagnée , zut!

Pour l'amateur de lecture que je suis, un titre attirant, mais une réalité décevante. Une uchronie mettant en scène François Villon le poète dans une forme littéraire que je pratique très peu.
Après sa condamnation, l'histoire a retenu que François Villon a été libéré et qu'on a perdu sa trace. Raphael Jerusalmy lui fait rencontrer en prison un émissaire du roi Louis XI qui souhaite faire installer à Paris un imprimeur qui diffusera des livres, facilitant ainsi la propagation des idées, afin de lutter contre la censure imposée par Rome. Ah! Que c'état séduisant!
A la recherche d'écrits rares Villon va approcher les agents de la Confrérie des livres qui "parcourent continents et océans pour débusquer les écrits rares ou précieux que briguaient leurs commanditaires. Hérétiques, alchimistes et hardis savants les employèrent à sauver leurs écrits des bûchers"

Mais j'ai été déçu d'une part par le style qui m'a paru brouillon, d'autre part par les situations qui étaient développées, et par l'atmosphère de ce livre. Je n'avais pas beaucoup adhéré à Da Vinci Code, j'ai eu un peu le même sentiment avec ce livre dans lequel on côtoie Inquisition, juifs, chrétiens, turcs, le Vatican, les Médicis, etc.

J'étais attiré par le thème de la diffusion des idées grâce aux livres auprès de la noblesse, dans un premier temps, du fait du développement de l'imprimerie, qui a mis progressivement fin à la toute puissance de l'Eglise, et de ses moines copistes, j'avais beaucoup aimé "Sauver Mozart" de ce même auteur et "Je, François Villon" de Jean TEULÉ, dont je pensais trouver "une suite" avec ce roman, mais je n'ai pas accroché avec le "Testament du Christ", les alliances les complots….développés dans "La confrérie des chasseurs de livres" .
Je n'ai pas retrouvé cette atmosphère et à plusieurs moments j'ai eu envie de laisser tomber, de fermer ce livre et de passer à autre chose.
Mais j'ai poursuivi. Je vous laisse vous faire votre propre opinion

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Le titre m'a accroché. le cadre aussi était intéressant: XV siècle, en Europe et en terre sainte. le mélange aussi de religion , d'histoire et de poésies avait de quoi faire de ce roman un livre solide profond et divertissant et pourtant, il m'a ennuyé. Trop d'imprécisions, trop, d'éléments pas toujours facile à mettre dans le bon ordre pour comprendre l'histoire...

Ce livre m'a rappelé à plusieurs égards le livre "Parle-leur des batailles, des rois et des éléphants" de Mathias Érard. Pour ceux qui l'ont aimé peut-être que la confrérie des chasseurs de livre aura de l'intérêt. Pour moi, je n'ai accroché a aucun des deux livres...

Qu'advint-il de François Villon après son bannissement ? L'auteur imagine une aventure en Orient au service du roi Louis XI au coeur d'une vaste intrigue mêlant la France, le Vatican et une mystérieuse société secrète... Au final, François semble bien perdu au sein de toutes ces manigances....Un bon livre sans plus !

Des points positifs tout d'abord : une histoire qui tient en haleine avec son lot de rebondissements. Un voyage dans le temps et dans l'espace. Une théorie des relations complexes entre les diverses religions du bassin méditerranéen.

Mais... mais il y a trois points qui me gênent.
D'abord je n'aime pas l'écriture, un peu trop heurtée à mon goût et pas assez fluide pour capter l'attention. C'est un ressenti. Je ne suis pas un spécialiste de la littérature.
Ensuite, cette théorie du complot me dérange. Finalement, les services secrets du Tsar avaient raison en inventant le protocole des Sages de Sion, protocole qui est en quelque sorte une ONU avant l'heure (si l'on prend le soin de lire le texte)
Enfin, il y a des point géographiques qui me gênent. L'auteur parle des juifs en Alsace ou en Savoie comme s'ils étaient en France. Or l'Alsace n'est devenu française que deux cent plus tard et la Savoie quatre siècle plus tard en 1860. Par ailleurs les pérégrinations de François Fillon en Terre Sainte me semblent bizarre. Il part de Safed pour aller vers le lac de Tibériade pour descendre ensuite pas loin de Jaffa avant de prendre le chemin de Jerusalem; Compliqué.

Quand on m'a prêté ce livre, le titre m'a fortement attirée;
Au début de ma lecture, je l'ai trouvé passionnant, y apprenant des choses ignorées de moi.

Puis au fil des pages, j'ai commencé à avoir de plus en plus de mal, au point d'hésiter à interrompre ma lecture.
Soit que je manque trop de connaissances et références sur le sujet, (je suis assez nulle en histoire en plus) soit que j'ai lu trop vite (en raison de la PAL vertigineuse qui me guette) probablement pour les deux raisons, j'ai eu du mal à suivre certains passages, à démêler les intrigues.
Certains passages m'ont vraiment intéressée, mais d'autres sont restés tout à fait obscurs pour moi, et au final, je n'ai pas tout compris hélas.

Par contre j'y ai découvert une face de Louis XI que j'ignorais totalement, n'ayant retenu que le côté sombre de ce roi.

L'élément positif de ce livre, c'est son ambiance : on voyage dans les vieux manuscrits, les parchemins, on se croirait en Terre Sainte (enfin, pour ce que j'en sais). Un amateur de livres aime qu'on lui parle de livres, évidemment, donc pour ça, ça vaut 2 étoiles.
Sinon, malheureusement (car j'attendais beaucoup de ce livre), j'ai trouvé que l'histoire était tirée en longueur, j'ai eu l'impression d'être baladée au hasard, or j'aime avoir au contraire l'impression d'être guidée quelque part. Ce fut très long à finir. Au début de la lecture, j'ai été frappée par un élément de style : l'accumulation de phrases très très courtes. Mais pas de manière très opportune, puisque cela se remarque et alors que le contenu ne l'appelait pas vraiment. Je déplore aussi cette petite histoire sentimentale assez mièvre et qui n'avait aucune valeur ajoutée.
Concernant Villon, je vous conseille 1000 fois alors le "Je, François Villon" de Jean Teulé. Celui-là était fantastique. Ici, c'est presque un peu ternir la figure du poète.

grosse déception pour ce livre dont j'attendais beaucoup... je n'ai pas réussi à me mettre dedans.
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