AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,01

sur 287 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Mon premier est un titre aguicheur pour les bibliomanes que nous sommes
Mon deuxième est un immense poète, mauvais garçon, ayant vécu au temps de Louis XI, et dont on perd la trace après que la peine capitale prononcée à son encontre eût été commuée par le roi en bannissement.
Mon troisième est une maison d'édition tout ce qu'il y a de plus respectable
Mon quatrième est un auteur dont le CV, impressionnant, ressemble par certains côtés à celui de Villon.
Mon cinquième est une babeliote en vacances
Mon sixième est une libraire ordinairement de bon conseil
Mon tout est une sortie de lecture au bout de quelques dizaines de pages, en plusieurs soirées quand même..
Pourquoi, mais pourquoi, me désolais-je, ne puis-je trouver de qualités à ce livre, malgré tous les ingrédients savamment dosés dont il est l'aboutissement? Pourquoi de la bonne camelote assemblée par un homme du sérail laisse -t-elle pour finir une telle impression de fadeur? Pourquoi le moindre roman policier bien ficelé me tient-il éveillée alors que cette oeuvre a priori ambitieuse, para- universitaire, pimentée d'une certaine force évocatrice (ah le replâtrage des caries de Villon par un méchant barbier..)
me laisse de marbre ?J'ai cru trouver la raison, qui est je pense d'ordre stylistique. Ce livre n'est absolument pas passionnant, car les mots, tout savamment choisis qu'ils sont, ne disent rien d'autre que ce qu'ils disent.
On ne trouve cette platitude que sur les emballages alimentaires, les notes de service, les notices de médicaments, et certaines pierres tombales.
Ci-gît donc la littérature..
Quant à Francois Villon, il n'est pas tombé dans cette embuscade tendue par un auteur matois. Il court encore, suivi par nombre de lecteurs qui préfèrent la vraie poésie à la fausse.
Commenter  J’apprécie          3524
Actes Sud nous avait pourtant aguiché avec son quatrième de couverture, et puis c'est une maison d'édition qui a déjà fait ses preuves. Jusqu'à présent... Vous l'aurez compris, ce livre est une purge. Les premières pages sont agréables mais très vite l'intrigue se brouille et l'on perd le fil de l'histoire. le contexte géopolitique de l'époque est mal exploité, les personnages historiques (comme par exemple celui de Laurent de Médicis) n'apparaissent qu'en filigrane. le peu d'inventivité dans cette intrigue brouillonne n'est pas exploitée et rapidement évoquée ce qui a le don d'agacer le lecteur patient qui se dit là l'auteur tient quelque chose et puis...rien.
Je ne qualifierai pas ce roman d'historique car les erreurs sont nombreuses (mauvaise connaissance des us et coutumes religieuses, anachronismes patents...) Certes le propos se veut érudit mais nous sommes loin du Nom de la Rose d'Umberto Eco.
Les personnages sont hauts en couleurs et agréables, le lecteur s'attache vite au personnage central de François Villon. Cependant, certains protagonistes sont mal exploités et s'avèrent peu utile à l'intrigue - on pense notamment au personnage d'Aïcha.
L'écriture est fluide et agréable - ce qui m'a permis d'aller au bout du supplice. Néanmoins, je serai plus prudent si éventuellement un nouveau livre de Raphael Jerusalmy se présentait à moi, nul doute que je lirai les critiques de mes collègues babeliens avant de l'acheter !
Commenter  J’apprécie          212
Une de mes découvertes de l'année dernière a été le petit roman fin et plein d'idée écrit par Raphaël Jerusalmy, Sauver Mozart, qui m'a laissé un délicieux souvenir (et qui vient d'ailleurs de sortir en poche !)
Autant dire que j'étais ravie de savoir que l'auteur récidivait, et j'ai acheté son deuxième roman sans trop m'attarder sur la quatrième de couverture. Roman historique, roman d'aventures qui imagine ce qu'il est advenu de François Villon lorsqu'il fut libéré des cachots de Louis XI où il attendait son exécution, là où les historiens perdent sa trace… Voilà qui était engageant ! le temps des premiers imprimeurs, un périple de Paris à Jérusalem, des complots et des rebondissements… J'imaginais une sorte de Nom de la rose, dans d'autres paysages.
Le début m'a bien plu, lorsque l'évêque Chartier vient trouver Villon dans sa prison pour lui proposer un marché qu'il ne peut guère refuser. le récit manifeste beaucoup d'érudition, l'intrigue est intéressante, mais, car il y a un mais… le style m'emballe vraiment moins que dans Sauver Mozart qui, écrit sous forme d'un journal, était très dynamique. Dans ce roman, la narration peine par moments à donner une existence aux personnages et aux lieux, et malgré quelques jolies images, j'ai fini par m'engluer dans des péripéties qui ne me passionnaient guère et par n'ouvrir le livre qu'avec effort. Bref, pas du tout le moment de ravissement attendu.
Je crois que cela tient surtout au style qui ne me convient pas, et sans doute l'histoire n'est-elle pas pour moi non plus ! Je n'ai lu que des avis très positifs par ailleurs, aussi suis-je sûre que c'est moi qui suis passée à côté, qui n'ai pas vu les qualités de ce roman. Ce sont des choses qui arrivent.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
Commenter  J’apprécie          70
[Livre audio lu par Julien Allouf]

Ça ne commençait pas trop mal. le style était plat, mais pas désagréable. Malheureusement, les personnages sont restés plats, eux aussi, au fil de l'écoute. Survolés, sans épaisseur. Tandis que les imbroglios politico-religieux s'emmêlaient inextricablement. J'ai souffert. J'étais en voyage pour quelques jours à Toulouse et je n'avais rien d'autre à écouter. France Inter était en grève, la lâcheuse. L'indigence ou rien ?

Ce roman fait partie d'un flot actuel partant d'une bonne idée, d'un concept plutôt bien trouvé, mais ne tenant pas la gageure. Ces écrivains savent aligner correctement deux phrases mais quid du souffle, de la grâce, de la personnalité, du style, de la littérature en somme ?
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Commenter  J’apprécie          54
Le titre et l'allusion à Villon attirent forcément les lecteurs forcenés que nous sommes. Mais, l'histoire n'a pas vraiment d'intérêt ; même le personnage de Villon finit par perdre son charme.
Je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout...
Commenter  J’apprécie          50
François Villon, poète et brigand, est de nouveau incarcéré dans les prisons de Paris sur ordre du Roi Louis XI. Il doit être pendu prochainement. Mais, un soir, il reçoit la visite de Guillaume Chartier, évêque de Paris envoyé par le roi, venu lui proposer d'accomplir une mission pour lui en échange de l'annulation de sa peine. Il doit faire venir à Paris un imprimeur de Mayence qui imprime des livres susceptibles de heurter l'Église Catholique. Louis XI est en effet en « guerre » contre ceux qui sont installés à Avignon. Pour accomplir sa mission, il est accompagné par Colin de Cayeux qui faisait partie comme lui de la Bande des Coquillards.
Ayant mené à bien leur mission, ils sont ensuite envoyés en Terre Sainte pour rencontrer les commanditaires de l'imprimeur, ceux qui lui fournissent tous ces livres rares à faire imprimer.
Arrivés dans un monastère perdu dans le désert, ils rencontrent Federico Castaldi, négociant florentin pour le compte de Côme de Médicis qui semble être impliqué dans cette affaire.
Ils partent avec lui pour Safed afin de rejoindre le rabbin Gamliel Ben Sira qui doit leur donner des informations. Après une mise à l'épreuve assez difficile, ils repartent pour Jérusalem accompagnés d'Aïcha, une esclave qu'ils ont « libérée ». À Jérusalem, ils retrouvent Frère Paul du monastère.
Et après me demanderez-vous ? Et bien après, je ne sais pas. Je me suis arrêtée là, page 156, car je n'en pouvais plus. Je me suis ennuyée dès le départ. Pourtant le 4e de couverture était alléchant, parlant d'un roman d'aventures palpitant, vif et malicieux, regorgeant de trouvailles et de rebondissements. de plus, le héros est un poète très connu de la fin du Moyen-Âge qui a disparu à l'âge de 31 ans sans laisser de traces après une énième condamnation.
Enfin, une histoire avec une Confrérie de Chasseurs de Livres ne pouvait être qu'une belle idée à développer et cela me plaisait d'autant que vous savez que j'adore les livres. Mais le roman n'a pas tenu ses promesses (ou alors après la page 156 mais j'en doute fortement).
Ce livre est une longue liste de descriptions exhaustives de lieux, de personnes, d'actions. Comme si l'auteur avait voulu remplir le maximum de pages pour faire un livre plus gros. Je sais, cela peut paraître dur mais c'est le ressenti que j'en ai eu à la lecture. Ce fut rébarbatif à souhait. Il faut, j'en suis bien consciente, poser les choses et la trame d'un roman, mais là, c'est poussé à l'extrême, cela n'apporte rien à l'histoire et puis de toute façon, de l'action, il n'y en a pas.
Page 156, la Confrérie apparaît sans plus d'explications, comme un cheveu sur la soupe, même dirais-je et c'est ce détail qui m'a fait lâcher le livre. J'aurais aimé avoir plus d'explications sur cette Confrérie, ses buts, sa création, mais non, le vide intersidéral. Peut être est-ce expliqué plus loin, mais je pense que cela aurait été mieux à cet endroit.
Raphaël Jerusalmy a écrit d'autres romans et notamment « Sauver Mozart, le journal d'Otto J. Steiner ». Il paraît qu'il est très bien. Malheureusement, vu cette première expérience douloureuse, je n'ai aucune envie de lire un autre de ses romans.
En tout cas pour l'instant.
Lien : http://saveursetlectures.com..
Commenter  J’apprécie          30
J'étais assez perplexe en commençant ce roman que je n'ai pas choisi mais que mon mari a gagné. D'un côté, je sais que je n'aime pas le mélange fiction et réalité, ce qui n'est pas tout à fait le cas, soyons juste puisqu'à part le nom de François Villon, il n'y a pas de réel ici. Ce qui m'attirait par contre, c'était cette idée du pouvoir des livres et de l'essor de l'imprimerie qui mettait fin au pouvoir des moines alors seuls détenteurs du pouvoir de publier. Finalement, je me suis vraiment ennuyée à la lecture de ce roman dont l'écriture ne m'a pas non plus particulièrement charmée.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (571) Voir plus



Quiz Voir plus

Jésus qui est-il ?

Jésus était-il vraiment Juif ?

Oui
Non
Plutôt Zen
Catholique

10 questions
1836 lecteurs ont répondu
Thèmes : christianisme , religion , bibleCréer un quiz sur ce livre

{* *}