François Villon, poète et brigand, est de nouveau incarcéré dans les prisons de Paris sur ordre du Roi Louis XI. Il doit être pendu prochainement. Mais, un soir, il reçoit la visite de Guillaume Chartier, évêque de Paris envoyé par le roi, venu lui proposer d'accomplir une mission pour lui en échange de l'annulation de sa peine. Il doit faire venir à Paris un imprimeur de Mayence qui imprime des livres susceptibles de heurter l'Église Catholique. Louis XI est en effet en « guerre » contre ceux qui sont installés à Avignon. Pour accomplir sa mission, il est accompagné par Colin de Cayeux qui faisait partie comme lui de la Bande des Coquillards.
Ayant mené à bien leur mission, ils sont ensuite envoyés en Terre Sainte pour rencontrer les commanditaires de l'imprimeur, ceux qui lui fournissent tous ces livres rares à faire imprimer.
Arrivés dans un monastère perdu dans le désert, ils rencontrent Federico Castaldi, négociant florentin pour le compte de Côme de Médicis qui semble être impliqué dans cette affaire.
Ils partent avec lui pour Safed afin de rejoindre le rabbin Gamliel Ben Sira qui doit leur donner des informations. Après une mise à l'épreuve assez difficile, ils repartent pour Jérusalem accompagnés d'Aïcha, une esclave qu'ils ont « libérée ». À Jérusalem, ils retrouvent Frère Paul du monastère.
Et après me demanderez-vous ? Et bien après, je ne sais pas. Je me suis arrêtée là, page 156, car je n'en pouvais plus. Je me suis ennuyée dès le départ. Pourtant le 4e de couverture était alléchant, parlant d'un roman d'aventures palpitant, vif et malicieux, regorgeant de trouvailles et de rebondissements. de plus, le héros est un poète très connu de la fin du Moyen-Âge qui a disparu à l'âge de 31 ans sans laisser de traces après une énième condamnation.
Enfin, une histoire avec une Confrérie de Chasseurs de Livres ne pouvait être qu'une belle idée à développer et cela me plaisait d'autant que vous savez que j'adore les livres. Mais le roman n'a pas tenu ses promesses (ou alors après la page 156 mais j'en doute fortement).
Ce livre est une longue liste de descriptions exhaustives de lieux, de personnes, d'actions. Comme si l'auteur avait voulu remplir le maximum de pages pour faire un livre plus gros. Je sais, cela peut paraître dur mais c'est le ressenti que j'en ai eu à la lecture. Ce fut rébarbatif à souhait. Il faut, j'en suis bien consciente, poser les choses et la trame d'un roman, mais là, c'est poussé à l'extrême, cela n'apporte rien à l'histoire et puis de toute façon, de l'action, il n'y en a pas.
Page 156, la Confrérie apparaît sans plus d'explications, comme un cheveu sur la soupe, même dirais-je et c'est ce détail qui m'a fait lâcher le livre. J'aurais aimé avoir plus d'explications sur cette Confrérie, ses buts, sa création, mais non, le vide intersidéral. Peut être est-ce expliqué plus loin, mais je pense que cela aurait été mieux à cet endroit.
Raphaël Jerusalmy a écrit d'autres romans et notamment «
Sauver Mozart, le journal d'Otto J. Steiner ». Il paraît qu'il est très bien. Malheureusement, vu cette première expérience douloureuse, je n'ai aucune envie de lire un autre de ses romans.
En tout cas pour l'instant.
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