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3,01

sur 287 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
François Villon attend son exécution lorsque l'évêque de Paris lui confie une mission qui le mènera jusqu'à Jérusalem.
Partant du vécu de François Villon, l'auteur extrapole sur la suite de sa vie qui n'est en réalité pas connue.
J'ai été intéressée par la première partie, bien écrite, bien documentée.
Par contre, son voyage en Palestine prend des tours tellement tortueux que je m'y suis perdue et m'en suis lassée.
Du coup je l'ai abandonné dans ses tribulations en refermant le livre
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Deux postulats, ce sont les poètes et non les penseurs qui font avancer le monde, et Villon qui s'adresse au peuple dont il partage la vie est particulièrement doué pour cela d'une part, et, les Juifs ont manipulé les peuples depuis toujours d'autre part. Si cela ne venait d'un auteur israélien, je me poserai des questions.
A partir de là, Jerusalmy, fait gracier par Louis XI, Villon qui attend la mort dans une prison, ce qui est historique, mais puisqu'on ne sait rien de son devenir l'auteur le fait participer à une vaste conspiration en vue de déstabiliser la chrétienté. Et cette conspiration est basée sur les livres et c'est là l'intérêt de ce récit : la puissance de la connaissance.
A ce complot participent bien sûr les Médicis, l'imprimeur Johann Fust, un marchand de livres florentin, un rabbin et des moines de la Terre Sainte et Villon.
Mais ce que j'ai moins apprécié, c'est la volonté de l'auteur de complexifier l'histoire, chacun manipule les autres qui en fait l'ont déjà manipulé, prévoyant sa volonté de les manipuler.
Dans l'ensemble j'ai aimé ce livre mais un peu décroché par moment. J'ai donc un avis mitigé, non pas qu'il soit inintéressant mais je ne peux pas le classer dans les grands romans, c'est à mon avis, mais ce n'est que mon avis, juste un bon divertissement.
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Qu'est François Villon devenu ? Mystère. Alors, pourquoi ne pas l'envoyer en Palestine, sur les traces de mystérieux livres, qui auront la lourde tâche de sortir la vieille Europe de sa torpeur spirituelle et de sa solitude : elle ne sera bientôt plus le seul Monde...
L'intrigue se concentre sur Villon et son rôle dans ce complot compliqué et parfois tiré par les cheveux (peut-on à ce point prévoir toutes les actions de quelqu'un ?)
J'ai beaucoup aimé l'idée de cette confrérie possédant une trace de presque tous les livres existant ou ayant existé, distillant le savoir par petites touches. le rôle de la spiritualité, de la poésie dans la diffusion des idées "subversives". Sans oublier Jésus, puisque nous sommes sur sa terre natale et que le personnage interroge : qui est-il, qu'a-t-il fait entre ses 12 et 30 ans?... Les personnages sont bien fichus, bien qu'ils m'aient semblé un peu manichéens parfois.
Mais il m'a manqué un petit quelque chose, un petit souffle épique, une effronterie à la Villon pour pleinement apprécier ce roman.
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C'est par hasard, sur une étagère de ma médiathèque familière, que j'ai découvert ce bouquin. Pour un babéliophile, son titre est franchement aguicheur, et la 4ème de couverture idem. Mais aguicheur ne signifie pas réjouissant ; Alors, me suis-je fait avoir ? ... Oui et non. L'histoire surfe sur le succès du Da Vinci Code et du Nom de la Rose, c'est vrai. Je sortais à peine du Royaume d'E. Carrère, et me voilà reparti en Terre Sainte et à Rome en compagnie de François Villon (le Villon d'après sa « disparition » vers 1464) et de cette fameuse société secrète « La confrérie des chasseurs de livre » dans une histoire de complot, de pouvoir et de manipulation, au coeur du Quattrocento italien (euphémisme ?). Il y a donc des voyages et de l'aventure, de l'Histoire dans la fiction. Et c'est évidemment aussi une ode aux Livres. L'écriture est plus évocatrice que poétique ; Il fait sec, on a chaud et ça pue la fin du moyen-âge. le style est un peu trop précieux à mon goût, mais les chapitres sont courts, entrainants, et il y a du suspense. Un bon petit roman qui mérite 3*. Allez salut !
P.S. : Pour une lecture plus sérieuse sur la vie de François Villon je vous conseille sa biographie par Jean Favier.
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On ne sait pas ce qu'est devenu François Villon après avoir été banni de la ville de Paris .

Il avait 31 ans, poète et mauvais garçon, ayant fréquenté la Cour des Rois de France et les prisons du royaume ...

C'est donc un bon filon pour un écrivain que d'imaginer sa vie après sa sortie de geôle et c'est vrai que le début du roman est prometteur : aventures, intrigues et voyages en Terre Sainte.

Malheureusement assez vite, mon intérêt s'est lassé: François Villon devient un personnage de second plan manipulé par les uns et les autres, les intrigues sont tarabiscotées et la suite d'événements par trop invraisemblable .

On passe de ce qui peut ressembler à" le nom de la Rose "avec la bibliothèque secrète , les livres interdits avec Aristote, l'inquisition toute puissante à quelque chose qui s'assimile plus au "Da Vinci Code".

Dommage, j'avais tellement apprécié le précédent roman de Raphaël Jerusalmy: Sauver Mozart !
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François Villon croupit dans sa cellule de condamné. Mais un prêtre vient le chercher : il a une mission pour lui, le roi Louis XI le gracie. Villon et son comparse Colin doivent appâter un imprimeur pour le compte du souverain français qui tente de défier l'Inquisition en soutenant l'impression d'ouvrages prohibés. Mais leur tâche ne s'arrête pas là : avant même de s'en rendre compte, ils sont envoyés en Terre Sainte pour rencontrer le groupe qui gère la guerre de la connaissance contre l'église de Rome : la confrérie des chasseurs de livres...

Quand l'Histoire laisse un blanc, l'histoire prend le dessus, son auteur embarquant le personnage historique en question dans une aventure ésotérique non avouée plutôt alambiquée. Oh, cela se lit bien, le récit est documenté, détaillé, mais il manque cette petite étincelle qui fait qu'on est content de retrouver le livre après une journée de travail. le problème de ce roman, c'est ses trop nombreux personnages, son intrigue un peu dure à suivre qui s'envole un peu dans tous les sens, ses implications théologiques et historiques qu'il faut bien comprendre pour resituer le contexte politico-religieux de l'époque. La confrérie n'est finalement pas tout à fait au centre du récit, et c'est ce qui peut sans doute déstabiliser le lecteur qui a plus affaire à un voyage presque initiatique et conspirateur qu'à une vraie quête d'ouvrages. le titre en cela est un peu traître, quoique la quatrième de couverture laisse moins dans la nébulosité... Finalement, il est beaucoup plus question de la dernière parole de Jésus et de faire vaciller le Vatican et sa foi inquisitrice que de sauver des livres du bûcher.
La fin est un peu surfaite, avec le bâtard en route et la "liberté" rendue à la soi-disant parole divine ; sans compter ce prénom, Aïcha, que notre bon ami Khaled a tué à l'été 1996 et dont on ne peut s'empêcher de fredonner les paroles dès lors que l'auteur s'évertue à doubler ledit prénom plusieurs fois comme dans le refrain de la chanson, de quoi faucher en un clin d'oeil sa concentration et flinguer le paragraphe, que dis-je ? les quatre pages suivantes... Certains devraient vraiment réfléchir avant de zigouiller un nom pour la vie !
En bref, un roman sympa, sans réel plus. Dommage. Allez, au moins il nous en reste... "Aïcha, Aïcha, regarde-moi !"
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Et si ça s'était passé comme ça ? Un bon filon qu'exploite Jerusalmy et qui laisse place à des fictions parfois cocasses et pleines de verve (comme dans « il faut sauver Mozart »). Mais là, je me suis perdue dans un labyrinthe de rebondissements dont je n'ai pas toujours compris les tenants et les aboutissants et j'ai regretté, d'autant qu'il s'agissait de notre ami le poète Villon, qu'il y ait si peu de vers pour nous introduire dans son œuvre qui pourtant est au cœur de l'intrigue…
La diffusion de livres grâce à l'imprimerie va constituer une force transgressive permettant à Louis XI de lutter contre l'hégémonie de l'église et on devine que, dans le même temps, les juifs dépositaires des textes anciens vont en profiter avec l'aide de Villon (qui se laisse manipuler pour sauver sa peau) pour faire passer un message qui portera atteinte aux puissants et balaiera l'antisémitisme.
L'idée était vraiment prometteuse, mais la réalisation (même s'il y a de beaux passages) est brouillonne et l'intrigue bien trop alambiquée. Dommage.
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Dans ce roman, tout devait me plaire : on suit le poète François Villon dans une quête extraordinaire au coeur d'un complot mondial … d'éditeurs de livres ! Au 15e siècle, siècle du le berceau de l'imprimerie, le livre est en effet une arme, et qui le contrôle, contrôle les pensées de chacun.

"Il n'est pas aisé de venir vanter les mérites d'une offensive livresque. Pour affaiblir la papauté sans déclencher un conflit de fait, la Confrérie a soigneusement choisi les textes à propager. Mais ce sont d'abord les livres eux-mêmes que l'opération aspire à changer, leur forme, leur poids, leur aspect. Elle va les libérer du carcan des cloîtres et des collèges. Imprimeurs, graveurs, brocheurs, colporteurs, vont les rendre plus maniables, plus légers, moins coûteux."

Ce complot conduira donc notre poète – dans une période de sa vie inconnue c'est-à-dire après son emprisonnement – jusqu'à la Terre sainte, une terre aride mais sacrée, magnifique, dont Jérusalmy nous abreuve de descriptions sublimes. Dans ce roman peuplé d'embûches, d'espions, de luttes de pouvoir, l'Histoire est en oeuvre, une Histoire souterraine mais fascinante …

Et pourtant, ici encore, le texte m'a laissé un arrière-goût de déception : la religion y est centrale et touche à des thèmes remâchés – vérité sur les origines du christianisme et du Christ – qui ne m'intéressent que moyennement ; et une érudition qui m'a parfois définitivement perdue – alors que j'adore apprendre des choses dans les romans historiques pourtant … Fort heureusement, cette lecture en demi-teinte a été sauvée par de nombreuses citations de poèmes de l'époque et bien sûr, par la présence omniprésente du personnage central : les livres.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Pour une mission secrète, le roi de France extrait Villon de ses geôles et l'expédie convaincre l'un des premiers imprimeurs de s'installer à Paris. Ce qui pourrait simplement sembler une politique culturelle s'avère être le début d'une conjuration qui joindra bientôt Rome, Paris et Jérusalem, se mêlera à un secret multi-séculaire, ou plutôt à un amas de secrets, et à la lutte de pouvoirs entre les Médicis et le Vatican !

La confrérie des chasseurs de livres est un de ces bouquins auxquels on ne sait pas trop quelles notes donner: mélange d'idées géniales, de passages envoutants mais aussi parsemé parfois de thèmes un peu trop remâchés.
Le thème de l'Église tentaculaire, puissance de l'obscurantisme cachant la vérité sur les origines du christianisme et sur le Christ lui-même, c'est un peu des plus classiques ces dernières années dans le thème roman historique! Ceci dit, on s'en fiche un peu dans ces pages: une telle ode aux livres, à leur pouvoir extraordinaire, à leur capacité à changer le monde, qui leur a valu bien des autodafés, cela vaut bien quelques facilités (ou quelques anachronismes comme la présence en Terre Sainte de mais avant même que celui ci ait traversé l'Atlantique ).
Ce sont eux, les livres, les écrits, les sérieux et les satyres, les traités sur tous les sujets, les essais politiques, les odes, les fables, les romans et les poésies, ce sont eux les véritables héros de cet ouvrage, bien plus que Villon ou son camarade Coquillard, bien plus que les rabbins plein de secrets ou la mystérieuse Aicha et de Paris à Rome en passant par Jérusalem et Florence, tout le roman se noue et se dénoue dans leur pouvoir, de conspiration en secret.
Bien qu'il ne remporte pas mon adhésion totale, c'est un livre que j'ai trouvé assez plaisant de par ses thèmes et la façon dont l'auteur manie la plume et que je recommanderai sans doute.
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Villon est enfermé dans les geôles du roi de France. L'auteur intervient alors pour déployer son imagination. Villon en ressort donc libre, mais avec une mission : inciter un imprimeur étranger à s'installer en France pour répandre des écrits tendancieux, visant à instaurer une nouvelle religion. Villon n'a d'autre choix que d'accepter le marché mais l'affaire ne s'arrête pas là. Il multiplie les aventures et de retrouve à Jérusalem, au sein d'une confrérie où Juifs et catholiques se rassemblent. Ils ont un but commun, mettre à mal la papauté, sans utiliser les armes mais plutôt les livres. Ce ne fut pas mon roman préféré de Jerusalmy, même si le sujet est intéressant. Je l'ai trouvé difficile à suivre. Beaucoup de personnages et de non dits. Cela nous oblige finalement à aller plus loin pour comprendre ce qu'on nous cache...
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