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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Flashpoint est un autre récit charnière qui modifie à fond l'univers DC. A travers lui, on passe en 2011 de l'âge « classique » au « new 52 », alors que tous les titres éditoriaux sont remaniés en profondeur.

Le récit nous propose une modification radicale et éphémère de la réalité provoquée par l'élimination d'un profond remord de Barry Allen alias Flash, lié à la mort prématurée de sa mère. Dans ce monde les Atlantes et les Amazones sont en guerre totale et l'humanité en fait les frais. Les héros sont dépassés ou n'osent pas affronter l'adversité. Même Superman ? Si seulement le Superman que nous connaissons existait… Même Batman a changé.
Barry est le seul à se souvenir de la réalité qu'il a contribué à faire disparaître, et va tout entreprendre pour réparer les dégâts.

Le gros avantage de ce récit est le côté éphémère de la réalité construite. Les auteurs s'y permettent tous les événements tragiques possibles, et la mort y redevient définitive. de ce fait le récit porte beaucoup de force en lui. Et il faut y ajouter la tragédie personnelle vécue par Barry, d'une profonde humanité.

Bref, c'est potentiellement un excellent récit. Et pourtant je suis déçu. J'ai en effet vu il y a plusieurs mois le film d'animation tiré du comics, et j'étais sûr que l'original allait beaucoup plus loin. Mais je me trompais. C'est le contraire. L'animé montre beaucoup plus scènes, explique mieux, et la violence n'y est pas aseptisée, loin de là. Bref, le comics est moins intéressant et de là vient la déception.
Sans compter que l'on n'y voit pas vraiment le deuxième changement de réalité – Barry ne reconstruisant pas exactement l'âge classique mais créant l'époque New 52 – ; celui-ci est seulement suggéré et on ne fait pas vraiment le lien avec les nouveaux récits de Justice League par exemple.

Voilà, si vous n'avez pas vu le film d'animation, ce récit vous enchantera (si vous aimez les super-héros DC). Sinon, il ne sert pas à grand-chose.
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Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2011. Cette histoire met fin à la continuité de l'univers partagé DC, telle qu'elle avait été développée depuis 1985 à partir de Crisis on Infinite Earths. Il est accompagné d'un DVD et d'un Blu-Ray contenant le dessin animé tiré de cette histoire.

Flashpoint marque la fin de l'univers DC classique. Il s'agit de l'événement majeur qui détruira la continuité classique pour instaurer celle de New 52. Flash va se faire piéger par le Nega-Flash qui va remodeler l'histoire à son image et causer un chaos sans précédent.

L'histoire est très maligne, le scénario est bourré de rebondissement et on désespère pour Flash dont la tâche parait impossible.

Bien que la conclusion de l'histoire soit sujette à discussion et arrive un peu trop brutalement, on ne peut que rester pantois devant ce spectacle impressionnant et dessiné avec brio.
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Flashpoint, comme tous les crossover de DC (mais également chez Marvel), a été annoncé comme un événement, et comme d'habitude, ses conséquences sont sensées marquer à jamais l'univers de la Distinguée Concurrence (comme dirait la Maison des Idées). Il faut reconnaitre que les américains savent y faire pour toujours tenir le fan en alerte et le pousser à la dépense (il n'y a qu'à voir le nombre de crossover parus, rien que chez DC, depuis que ceux-ci existent, en gros depuis Crisis on Infinite Earth en 1986). Cependant, le fan avertis, s'il a depuis longtemps appris à se prémunir d'un marketing agressif, sait aussi que ce n'est pas parce que c'est sur-vendu que c'est pour autant mauvais et vice versa.
Alors que dire de Flashpoint ? Certes, cet album marque la transition entre la période dite classique (1986-2011) et la période "renaissance". Celle-ci se caractérise par un relaunch massif (le fait de redémarrer une série au numéro 1), dit des "new 52", car il concerne 52 séries d'un coup ce qui est, je crois, une première en la matière. Par ailleurs, les héros des labels Vertigo et Wildstorm partagent désormais un univers commun avec les héros traditionnels de DC. C'est Flash qui a été choisi pour être au coeur de cette histoire, et ce n'est sans doute pas un hasard, car c'est déjà lui qui avait propulser DC dans l'âge d'argent, à travers son relookage, qui annonçait celui de tout un ensemble de héros de l'age d'or tel Green Lantern, Atom et Hawkman.
Il faut reconnaitre que ce Flashpoint n'est pas mal du tout. le principe est que Barry Allen a été transporter dans un univers parallèle à cause de la force véloce négative d'un de ses plus grand adversaire, le Nega Flash (une antithèse de Flash). Dans ce monde ce n'est pas Thomas (le père) mais Bruce Wayne qui est mort dans Crime Alley (c'est donc le géniteur qui devient Batman, un Batman légèrement moins tatillon sur l'éthique), la mère de Barry est encore en vie, Superman est secrètement détenu par l'armée et n'est jamais devenu le héros que l'on connait et Wonder woman et Aquaman se livre une guerre sans merci qui menace d'emporter le monde dans le chaos. Bref l'intérêt inhérent aux univers parallèles, à savoir le contrepied, est bien là. Des personnages de Vertigo (comme Shade) et Wildstorm (Grifter et autres mercenaires surhumains) sont intégrés à cet univers et annoncent la fusion à venir. Pour autant, l'ensemble dégage une cohérence qui empêche l'impression de fourre-tout et le scénario est consistant, même si la fin est peut-être un peu vite expédiée. le tout est servi par le dessin efficace d'Andy Kubert. En somme, on a déjà vu pire comme crossover.
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Ce tome (édition 2015 d'Urban comics) regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2011. Cette histoire met fin à la continuité de l'univers partagé DC, telle qu'elle avait été développée depuis 1985 à partir de "Crisis on Infinite Earths". Urban a placé en début de recueil, l'épisode 8 de la série Flash qui sert de prélude à Flashpoint.

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- Flash 8 (scénario de Geoff Johns, dessins et encrage de Scott Kolins) – Cet épisode raconte comment Eobard Thawne en est venu à maîtriser la source d'énergie qui donne ses pouvoirs à Flash.

Le choix d'Urban s'avère judicieux, puisque le lecteur peut découvrir les origines de ce personnage un peu mystérieux qui vient du futur. Geoff Johns dresse le portrait d'un individu égocentrique faisant un usage logique (à ses yeux) de sa découverte sur ses capacités à influer sur le temps, et sur le déroulement des événements.

Scott Kolins dessine en mode un peu plus canalisé qu'à son habitude, avec un bon niveau de détails pour donner de la consistance à ce récit qui se déroule dans un futur très lointain, sans rien perdre de sa capacité à représenter une énergie débridée et crépitante quand le récit le nécessite. 4 étoiles pour une introduction nécessaire au professeur Zoom.

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- Flashpoint (scénario de Geoff Johns, dessins d'Adam Kubert, encrage de Sandra Hope et Jesse Delperdang) - Barry Allen est le Flash, un superhéros costumé qui coure tellement vite que cela lui permet de courir sur l'eau. Il est basé à Central City, une ville fictive des États-Unis. Il fait partie de la Justice League of America (JLA). Il tire ses pouvoirs d'une source d'énergie appelée Speed Force, et il existe de nombreux autres superhéros dont les pouvoirs sont basés sur une vitesse surhumaine qui puisent à la même source.

Un collègue du laboratoire de police le tire de son assoupissement sur la paillasse et Barry Allen n'a plus de pouvoir. L'un de ses pires ennemis est le superhéros attitré de Central City : Citizen Cold (Leonard Snart). Nora Allen (sa mère) est toujours vivante, et Iris (sa femme dans la réalité d'origine) fréquente un autre homme. Il ne reste qu'un seul recours à Barry Allen : prendre contact avec Batman qui a lui aussi quelque peu changé. de son coté Victor Stone tente de rallier les différents superhéros de cette réalité pour enrayer la guerre qui sévit en Europe, entre New Themyscira (les amazones de Wonder Woman ont envahi et conquis le Royaume Uni) et New Atlantis (Aquaman a fait sombrer toute l'Europe occidentale et les atlantes se sont installés dans les cités submergées.

"Flashpoint" rentre dans la catégorie des crossovers, ces histoires qui rassemblent des dizaines de superhéros pour lutter contre des évènements cataclysmiques, avec des répercussions dans la quasi-intégralité des séries mensuelles de l'éditeur. Réussir un crossover demande un dosage d'une grande précision pour répondre aux contraintes imposées : faire apparaître un maximum de superhéros (les plus connus, et un bon échantillon des plus oubliés), concevoir une menace globale qui n'a pas déjà été vue 100 fois, orchestrer des combats titanesques avec des dizaines de personnages, et trouver un petit peu de place pour caser les émotions des uns et des autres (pour que le lecteur puisse développer un peu d'empathie).

Pour ce crossover, DC Comics a sorti l'artillerie lourde avec 15 miniséries de 3 épisodes chacune et 4 numéraux spéciaux. Ce déploiement gigantesque de titres supplémentaires profite à Geoff Johns : il se concentre uniquement sur l'intrigue principale en laissant le soin aux miniséries de développer. du coup Barry Allen a de la place pour exister (le nouveau Batman aussi), le lecteur a le temps d'apprécier ses émotions et peut s'impliquer dans les enjeux. Pour être parfaitement honnête, il vaut mieux connaître l'histoire de Barry Allen (au moins depuis "Rebirth") pour apprécier pleinement l'histoire. La contrepartie est que la version de la réalité de Flashpoint est plus évoquée que visitée. le résultat est prenant avec une montée en puissance progressive, de vrais défis pour Barry Allen et pour Batman, et une résolution satisfaisante. C'est une bonne histoire de superhéros, même si un ou deux détails déconcertent, tels que la manière dont Barry Allen récupère ses pouvoirs, ou son doigt cassé par Batman.

Coté graphique, DC Comics a confié les illustrations à une valeur sure : Andy Kubert, encré par Sandra Hope et Jesse Delperdang. Ils créent des images de superhéros traditionnelles, avec majoritairement un niveau de détails satisfaisant (sauf le dernier épisode qui compte 15 pages dépourvues de tout décor). Andy Kubert s'attache essentiellement aux personnages pour leur donner une apparence travaillée. Il est visible à la lecture qu'il a pris du temps pour créer des variations sur les costumes traditionnels des superhéros de l'univers DC. Pour les fans de cet univers, il est facile de reconnaître les superhéros habituels, et les nouvelles apparences constituent autant de petits cadeaux supplémentaires (je garde un bon souvenir de Element Woman (Emily Sung)). Parmi les autres bons cotés de ses illustrations, il y a la mise en page fluide, et un nombre de cases par pages de 5 à 7. Andy Kubert n'abuse pas des pleines pages et il prend le temps de construire des séquences de cases élaborées. Pour le reste, Andy Kubert propose des illustrations où les expressions des visages manquent de subtilité (il règne une certaine uniformité dans les visages). le rendu des décors correspond à une vision simpliste, plus qu'à une interprétation d'auteur. Et la largeur des épaules de Batman a tendance à varier de façon déconcertante. le lecteur retrouve donc Andy Kubert égal à lui-même : appliqué dans l'apparence des personnages, et dans la construction des enchaînements de cases, peu convaincant dans les expressions et dans la vision artistique. Enfin il est évident que les délais pour produire le dernier épisode ont dû être très serrés. Malgré tout, l'aspect graphique reste supérieur à la production de masse des comics de superhéros.

"Flashpoint" constitue un crossover bien ficelé, avec des illustrations de professionnels. Geoff a tiré le meilleur parti de la brièveté du récit pour se concentrer sur Flash et un ou deux autres personnages, tout en réussissant à donner une idée de l'ampleur des différences de ce monde par rapport à l'univers DC traditionnel. Il reste que les dessins restent limités au style comics en plus fouillés et plus dynamiques, et que le scénario débouche sur une résolution arbitraire qui laisse songeur.

Et après ? En 2004/2005, Geoff Johns entame sa progression inéluctable au sein de DC Comics en concevant et écrivant le retour d'Hal Jordan au poste de Green Lantern (dans Green Lantern rebirth). En 2009, il fait de même pour Barry Allen en le réinstituant dans le costume de Flash (voir Flash rebirth). Johns déclare dans les interviews que le temps est venu pour DC Comics de remettre sur le devant de la scène les incarnations les plus célèbres des personnages. Il est assez ironique et paradoxal de voir qu'en 2011, c'est ce même défenseur de la tradition qui se charge de fermer la porte de l'univers partagé DC tel qu'il existait depuis son redémarrage en 1985 avec "Crisis on Infinite Earths". En septembre 2011, DC Comics frappe un grand coup (marketing) en redémarrant l'intégralité de ses séries au numéro 1 ; cet évènement est baptisé The new 52 (recueil des 52 nouveaux numéros 1).
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Si il y a bien quelque chose que je ne lis jamais c'est bien les comics. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, c'est juste que je suis un peu moins fan de ce genre de lectures. Je me suis laissée tenter quand même parce que j'adore élargir mes horizons et c'est toujours agréable de découvrir de nouvelles choses au final! Bon, je ne pense pas que je passerais mon temps à lire des comics à tout bout de champ, mais il est vrai que de temps en temps c'est un format agréable à lire. Je suis plus habituée aux mangas alors c'est vrai que pour la lecture, j'étais quelque peu perdue au début, le temps de retrouver le sens de lecture!

J'ai beaucoup aimé ce comics ci même si à plusieurs moments j'étais assez perdue pendant ma lecture. Il y a énormément de personnages et puis comme le cours de l'histoire change plusieurs fois, j'ai vraiment eu du mal à me concentrer et a bien tout assimiler. Mais à force d'avancer ça allait tout de même bien mieux et j'ai fini par mieux comprendre de ce que je lisais. J'ai beaucoup aimé le fait de voir tous les différents super héros comme Flash, Batman ou encore Superman, entre autre. On a également les amazones de Wonder Women ou les atlantes d'Aquaman par exemple.

Les différentes planches sont vraiment sublimes à découvrir. On a une histoire très fascinante et on a beaucoup d'actions dans celui ci. J'en ai pris plein les yeux et j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture. Un mélange de super héros, le cours de l'histoire qui se modifie, de l'action en veut tu en voilà, une touche de mystère qui nous tient en haleine, des planches tout simplement incroyable. Un véritable crossover qui enchante les fan de DC. Je suis contente de m'être laissé tenter par ce comics. Moi qui n'en lis jamais en temps normal, ce fut une très bonne découverte et je suis ravie d'avoir pu le lire.
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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Comment ne pas aimer ce comics ? J'ai surtout aimé la fin avec le mot du père de Batman. le fait que Bruce ne soit pas le Batman était très intéressant et cette "univers parallèle" changeait vraiment de l'histoire originelle donc ce changement m'a bien plu.
Je conseille ce comics.
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Urban se lance dans la revue kiosque, eux aussi. Et ce premier numéro est pour moi une vraie réussite, tant d'un point de vue éditorial que de contenu.
Pour l'éditorial, chapeau, pour les 2 pages d'introduction au personnage de Flash, dont la carrière m'était à vrai dire inconnue, pour les pages de présentation avant chaque épisode et les pages de post commentaire; l'accompagnement est solide - et aussi grandement nécessaire, tant le parcours d'un héros avec 50 ans d'histoire peut être touffu.
Les épisodes eux-mêmes sont plutôt bien choisis, et une bonne préparation à Flashpoint et au relaunch des New 52. Dans le #8, Geoff Johns nous retrace le parcours de Néga-Flash (jolie traduction de Reverse Flash!), ou plutôt son retour dans la continuité, dans la suite du retour de Flash. C'est du Johns, dense, elliptique, allusif, mais ça se suit bien; j'ai un peu plus de mal avec le dessin à mon goût un peu trop schématique de Scott Kolins.
Dans les épisodes #9-12, "Road to Flashpoint" bien nommés, Barry est confronté à de mystérieuses morts d'individus qui vieillissent trop vite. En parallèle, il recommence à manquer à ses devoirs familiaux pour son boulot (et sa carrière de super-héros), ce qu'Iris lui reproche. Il part à la poursuite d'un motard futuriste, qui s'avère être Poursuite, un Barry Allen d'une terre parallèle, chevauchant sa moto cosmique, revenu au 21ème siècle de cette terre pour supprimer une anomalie temporelle. Pour l'aider dans son enquête, Barry demande à Patty Spivot de le rejoindre à Central City. Ca a l'air d'être un ex, elle se laisse convaincre de l'aider. Barry doit aussi faire face à un conseil de famille, qui l'accuse de délaisser sa vie, ses devoirs et son descendant Bart. Bon, il y aussi les autres Flash à ce conseil, je n'ai pas trop compris pourquoi, mais Geoff Johns maîtrise sûrement mieux la continuité du DCU que moi. Finalement, Poursuite essaie d'éliminer Bart / Kid flash qu'il prend pour l'anomalie temporelle, le gamin témoin que Patty avait recueilli s'avère être Néga-Flash qui arrive à manipuler la force véloce pour se rajeunir, finalement Néga-Flash tue le Barry Allen parallèle, Patty constate que Barry n'est pas dispo et retourne à Blue Valley. Les dessins de Francis Manapul sont autrement plus convaincants sur ceux de Kolins, avec parfois un côté cartoony dans les séquences "vie quotidienne" assez plaisant.
Enfin, la mini-série Flashpoint démarre avec le #1, "Chapter One". Les dessins d'Andy Kubert sont magnifiques (voir la splash page du titre), et le pitch général de la série est bien accrocheur (Barry Allen se réveille dans un monde où rien n'est comme "avant"). Les séquences avec la mère sont émouvantes, le scénario se développe bien and quelques pages, comme toujours Johns est féru du DCU et nous sort des personnages de derrière les fagots, du genre le Sandman, ou Shade et sa M-Vest, sans compter Captain Shazam!
Lien : http://fredscomicsnotes.blog..
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