Geoff Johns présente Green Lantern, tome 2 : Les oubliés

Par le hasard des ventes d'occasion, je me suis procuré ce deuxième tome de « Geoff Johns présente Green Lantern », une des séries phares de la collection DC Signatures chez Urban Comics.

En effet, l'idée est de montrer des pans conséquents et continus de l'histoire d'un super-héros, ici Green Lantern, par le travail d'un même auteur, ici Geoff Johns qui a depuis révolutionné l'univers DC et s'est occupé récemment à la fois de Superman, d'Aquaman, de la Justice League et toujours de Green Lantern (rien que ça !). Ces quelques chapitres contenus dans ce volume présentent la suite de ces tout débuts en tant que scénariste de Green Lantern (il aurait mieux valu donc pour moi avoir lu le premier tome, mais bon je fais ce que je peux !). Après l'événement Infinite Crisis (au début de l'année 2006 au niveau des parutions DC Comics), Hal Jordan refait surface et doit faire face à ses errements et ses fautes d'autrefois (il a notamment banni et tué bon nombre de Green Lantern sous l'influence de l'entité de la Peur personnifiée, Parallax). le scénario enchaîne alors plusieurs « quêtes » d'inégale importance et tente de faire se confronter Hal Jordan à d'autres super-héros comme Green Arrow, qui le soutient (plus ou moins), ou Batman, qui se méfie de lui (plus ou moins), etc. Bref, on avance cahin-caha dans ce volume par à-coups, mais surtout en peinant, ce qui est assez dommage.
Je ne sais pas ce que renfermait le premier volume, mais celui-ci a au moins, disons, le mérite de mettre Hal Jordan devant ses contradictions, même si une nouvelle fois il les balaye d'un revers de la main et je trouve ça franchement facile (ok, il a un anneau qui modèle tout ce qu'il veut selon sa volonté, mais quand même !), Geoff Johns est loin d'être à son meilleur niveau, mais on lui pardonne sûrement ces péchés de jeunesse, si tant est que ça en soit, du fait qu'il relève le personnage du Green Lantern de péripéties bien compliquées à cerner. Et son "run" sur la série était alors bien loin d'être terminé !...

À noter qu'Urban Comics nous gratifie, comme souvent, d'une édition cohérente et qui cherche à bien replacer l'histoire dans son contexte super-héroïque et éditorial, mais pêche au niveau de la couverture : plutôt de mauvaise qualité, elle surfe sur l'année Batman (alors qu'il ne fait qu'une apparition ici), mais apporte bien moins que la couverture prévue de prime abord, centrée sur Hal Jordan.

Comme dans le premier tome, Hal Jordan tente de renouer avec son entourage, avec ses amis, avec ses collègues de la Ligue. La chose semble plus facile avec Oliver Queen, ami de longue date qu'avec Bruce Wayne. Mais c'est grâce à cette confrontation avec Batman que l'on se rendra compte des traces que la traîtrise d'Hal a laissé. Avec les trois derniers épisodes, Hal a enfin la chance de se racheter définitivement, en s'opposant comme souvent aux Gardiens. Ces chapitres lui permettront aussi de se venger de Cyborg Superman. Geoff Johns essaie au mieux et de belle façon de remettre Hal Jordan dans les meilleures dispositions pour lancer son run cosmique.

Ce tome se découpe en trois histoires, d'assez bonnes qualités, mettant en scène Hal Jordan avec Oliver Queen ou Batman. C'est l'occasion de developper un peu le personnage et de renouer avec le présent. Il faut dire qu'après ce qu'avait fait Hal avec la destruction de Coast City, bon nombres de ses partenaires lui avaient tournés le dos.

Geoff Johns a ressuscité Hal Jordan et il le réintégré à la société peu à peu, et je dois dire qu'il le fait divinement bien. Hal Jordan se retrouve souvent confronté à ses erreurs passé et cela fait de lui un personnage de plus en plus en attachant et intéressant.

Avec ce deuxieme tome qui comporte le numéros #7 à #13, les choses se précisent et l'auteur commence à disséminer ici et là les bases de son run qui va quand même durer dix ans. Geoff Johns présente green lanterne est donc un excellent point d'entrée pour quiconque veut découvrir ce personnage. Vous pouvez le découvrir également après les New 52, mais il serait dommage de passer à coté du talent de Geoff Johns car il est toujours aux commandes lors du passage aux N52.

Ce tome comprend les numéros 7 à 13 de la série mensuelle (parus en 2006) et il fait suite à Sans peur (épisodes 1 à 6).
Le tome précédent reconnectait Hal Jordan avec la reconstruction de Coast City, le retour des gardiens de l'univers et le retour du Green Lantern Corps. Geoff Johns continue de réinstaller Hal Jordan dans le groupe des héros de premier plan de l'univers DC. Pour ça, il passe par quelques étapes obligatoires qui sont les retrouvailles avec son vieux copain d'antan Green Arrow (épisodes 7 & 8), et la confrontation avec Batman (épisode 9) qui ne voit en lui que le super-criminel que fut Parallax. N'ayant jamais éprouvé de sympathie particulière pour le personnage d'Hal Jordan, ces chapitres sont pour moi comme une conversation avec un ami qui vous parle d'un de ses amis à lui que vous ne connaissez pas. C'est encore une preuve du talent de Geoff Johns que de les rendre quand même intéressant, en particulier la vision de la vie parfaite selon Hal Jordan. Les 52 premiers épisodes sont illustrés par Carlos Pacheco dans un style assez doux et rond qui produit l'effet paradoxal de dédramatiser ce qu'il dessine. Par comparaison, le travail d'illustration d'Ethan van Sciver dans l'épisode avec Batman est exceptionnel, chargé en encrage, sérieux comme il convient au personnage gothique de Batman. Que c'est beau ! L'art de conteur de Johns et les dessins de Sciver rendent le tout lisible, même si le lecteur a 'impression tenace qu'il s'agit de points de passage obligés pour réinstaller Hal Jordan dans l'univers partagé DC.

La deuxième partie du tome se situe 1 an après (concept plus ou moins bien réussi des suites du cross-over Infinite crisis). Il apparaît rapidement que l'objectif de Johns dans cette partie est de continuer à remettre ne place les fondamentaux de la série, cette fois-ci coté Green Lantern Corps, Oa et les Gardiens de l'Univers. le résultat n'est pas désagréable, il permet aux nouveaux lecteurs ne connaissant pas le personnage de découvrir la mythologie tentaculaire liée au corps des 3.600 Green Lantern. Par contre pour les lecteurs connaissant déjà ces éléments, il a franchement l'impression que Johns se serte de ces épisodes uniquement pour récupérer tous les jouets qui l'intéresse. Ça sent la rétrocontinuité (retcon) de mauvais aloi. Ces épisodes correspondent à l'arrivée d'Ivan Reis en tant que dessinateur régulier de la série. Il dispose déjà d'un style bien à lui, au croisement du style de Neal Adams et de celui d'Alan Davis. Ses arrières plans restent un peu dénudés, et ses doubles pages un peu trop nombreuses.

Avec ce tome, Geoff Johns continue à développer la mythologie des Green Lantern, tout en y intégrant un passé bien fourni. Les fans les plus purs et durs pourront retrouver ou découvrir Mongul (et le reste de la famille), Tattooed Man, les Rocket Reds, le Green Lantern Corps, le retour de Hank Henshaw... et le secret du secteur 3601... et la première mention de Blackest Night... et... Les nouveaux lecteurs seront également impressionnés par la richesse de cette série, peut-être un peu submergés. Dans tous les cas, cette lecture laisse l'impression que Johns a voulu à tout prix renouer les fils du personnage avec la continuité et qu'il n'a pas pu faire autrement que de raconter des points de passages obligés (Green Arrow, Batman, Oa) afin de disposer de fondations solides pour le récit qui l'intéresse vraiment, c'est à dire la suite.

Geoff Johns signe ce 2eme tome de Green Lantern mais n'arrive toujours pas à convaincre.
Cette oeuvre n'est encore pas à la hauteur de son talent (hormis peut-être le dernier chapitre).
Cependant ce volume reste bien mieux que le précèdent tome.

3 histoires « disparates » dans lesquelles le Green Lantern (Hal Jordan) va croiser les super héros Green Arrow (qui le soutien) et Batman (avec qui il est en froid…)

Il devra donc tour à tour :
- Affronter le fils de Mongul (un de ces grands ennemis), avec le Green Arrow (Oliver Queen) comme allié. L'histoire n'est pas transcendante et est relativement molle pour du super héros. Elle apporte cependant une introspection un combat psychologique de notre héros. A noter les dessins de Pacheco.
- Affronter le Tatoué à la demande de Batman (Bruce Wayne). Green Lantern et Batman ne sont pas les meilleurs amis du monde et ça se voit. Une rancoeur de Batman vers Green Lantern demeure…c'est explicable par l'histoire de ses 2 héros, mais je ne rentrerai pas dans les explications, cela serai trop compliqué (comme tous les comics…). le méchant, cette fois-ci tient la route et l'idée est plutôt originale. A noter les dessins de van Sciver
- Enfin il devra affronter les traqueurs et Cyborg Superman sur la planète des traqueurs dans le secteur interdit 3601, pour libérer nombre d'autres Green Lanterns, présumés mort par sa faute lorsqu'il était habité en tant que grand méchant « Parallax » et prisonniers des traqueurs. Green Lantern interviendra contre les consignes des Gardiens, avec l'aide de Guy Gardner (aussi un Green Lantern humain). Ainsi Hal Jordan tentera de renouer avec ses ex-compagnons, qui veulent tous le voir mort maintenant. A noter les dessins de Reis

Ce tome 2 est important dans la « nouvelle » histoire du Green Lantern et sa tentative de rédemption qui présage d'une suite épique !

Le dernier chapitre de ce tome est quand même bien magnifique !!

Une bonne lecture, meilleure que le tome 1.

A suivre sur les tomes suivants.

Après un long moment de pause dans la lecture de comics, je reviens avec la suite de l'histoire de green lantern scénarisé par Geoff johns.


On découvre dans ce second tome, trois histoires qui finiront sans doute par avoir un impact dans la suite.

Trois histoires que je vous conseille de lire, qui se base sur l'erreur de Hal Jordan et qui le laissent faire face à une grave crise de confiance auprès de ses semblables tout en demeurant un Green Lantern. Pas le meilleur album, mais il annonce la couleur pour la suite de cette série.

Affaire à suivre donc !