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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un air d'harmonica comme dans tous les bons westerns se mélange aux refrains du vent. Un homme sur son cheval, son costume noir maculé d'une poussière ocre et collante. le teint gris, tiraillé par la soif, il chevauche la dernière colline, avant le repos éternel. Des coups de feu au loin, règlements de compte à OK Corral ou Duel au soleil. Des braillements humains, cris avinés sortant du saloon et rires des dames de petites vertus venues égailler la solitude des chercheurs d'or.

Je grimpe au sommet de cette colline pour voir le soleil se coucher, découvrir ce parfum de sauvagerie, Far-West et western littéraire sous la plume de Dorothy M. Johnson, « vieille » dame du grand Ouest. Des hommes, des cow-boys même, dans le Montana. Des Cheyennes et des chercheurs d'or, un médecin étrange. le vol des flèches indiennes fouette l'air poisseux, des traces de grizzlis, un fusil pointé dans mon dos… Si je réchappe à cet univers, mes santiags encore à mes pieds, c'est que je dois être un vrai cow-boy, du genre à boire toute la nuit des verres de whisky et qu'une dame en petite tenue – pour l'époque - me fait monter dans sa chambre à l'étage du saloon-bordel. Mais au sommet de cette colline, j'observe surtout cette corde qui se pend. Probablement qu'un jour, ma tête sera à l'intérieur de ce noeud coulant, et que mes santiags se balanceront au gré du vent, au son de l'harmonica. Alors, en attendant, face au miroir derrière le comptoir, je regarde ma tête et je me dis qu'un jour, je serai Gary Cooper.
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Les deux premières nouvelles de ce recueil pourraient laisser croire à un ton quasi sarcastique, tout au moins ironique : de l'enfant blanche enlevée par les Indiens et rendue à sa famille perplexe des décennies plus tard au hors-la-loi candide mais plus futé qu'il n'en a l'air, nous voici en pleine déconstruction du far-west mythique.
Mais Dorothy Johnson aime les cowboys ombrageux, les Indiennes héroïques et les chercheurs d'or madrés. Et loin de se moquer, elle magnifie l'épopée américaine en en révélant les fêlures, donc l'humanité. Qu'ils soient bon, brute ou truand, ses cowboys redoutent la solitude et leur coeur tendre ne résiste ni à l'appel de l'amour, ni à celui de l'amitié.
Si, comme moi, vous ne pouvez apercevoir Gary Cooper sur un coin d’écran sans qu'un long frisson ne joue à rebrousse-poil sur votre échine, lisez La Colline des potences. Mais si, comme moi, vous demeurez réticent(e) aux histoires courtes, vous préfèrerez la novella qui donne son titre au recueil et, midinet(te) assumé(e), vous succomberez aux amours tourmentées de Joe, le docteur fragile, et d'Elizabeth, la Femme à la Bonne Étoile...
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La colline des potences a été une très belle découverte pour moi de l'univers de Dorothy M. Johnson. Encore merci à Babelio et son opération Masse Critique ainsi qu'aux Editions Gallmeister .
Ce livre comporte en fait neuf nouvelles et un court roman. C'est d'ailleurs ce dernier qui est intitulé la colline des potences et qui donne son titre au livre.
J'avoue que n'étant pas une très grande adepte de nouvelles à la base, j'ai entamé la lecture de ce livre sans conviction, mais j'ai vite était happée par l'écriture et les histoires.
Dorothy Johnson, grâce à un style simple, parvient à restituer l'ambiance vraiment typique de l'ouest américain. Que ce soit la ruée vers l'or avec des villes champignons, des hors la loi qui ont pour objectif de dévaliser une banque, les indiens avec leurs coutumes, ce très beau livre est une invitation au voyage dans le temps.
On y sent la poussière, la chaleur, le crottin de cheval et la sueur des cow-boys...
Les personnages, sont souvent attachants et très différents les uns des autres rendent certaines histoires vraiment très fortes.
Pas étonnant que plusieurs des écrits de cet auteur aient été adaptés au cinéma... .

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Des nouvelles : personne ou presque n'aime en lire. Du western : personne ou presque n'aime en lire. Et des nouvelles western ? Voilà une association dont on imagine aisément qu'elle ne doit pas faire recette, sentiment confirmé par le faible nombre de lecteurs de Dorothy Johnson sur Babelio : une petite centaine, soit 1 pour 200 lecteurs de Katherine Pancol... "La colline des potences" est pourtant une lecture tout à fait recommandable, et ce recueil de dix nouvelles (ou neuf nouvelles et une novella, pour être tout à fait précis) pourrait être apprécié même par ceux que le western n'attire pas. Certes, toutes ces histoires ont pour cadre l'époque de la conquête de l'Ouest, mais l'auteur ne cherche pas forcément à coller aux stéréotypes du genre. Le western selon Dorothy Johnson n'est pas qu'une affaire de cow-boys et d'Indiens, elle prend soin de donner également la parole à ceux qui restent d'ordinaire en arrière-plan : femmes, vieillards, enfants.

Cela est peut-être lié à l'époque de rédaction de ces nouvelles (les années 40-50, quand disparaissait la dernière génération d'Américains à avoir vécu la conquête de l'Ouest), mais on y retrouve souvent un même motif : celui d'une personne qui se souvient d'événements passés survenus dans ces régions autrefois sauvages et désormais apprivoisées. Par exemple, dans "L'homme qui connaissait le Buckskin Kid", un vieillard est interrogé par un journaliste au sujet d'une attaque de train menée un demi-siècle plus tôt par un célèbre bandit ; dans "L'histoire de Charley", un veuf raconte quelle fut la vie aventureuse de son épouse avant leur second mariage. Mais il ne s'agit pas toujours d'une personne âgée se remémorant ses vertes années. Ainsi, dans "Un présent sur la piste", le personnage principal est un jeune homme qui revient en des lieux où il estime s'être mal comporté durant son adolescence, en espérant faire amende honorable. Quant au narrateur de "Une sœur disparue" (anecdote sans doute calquée sur le personnage réel de Cynthia Ann Parker, cette femme capturée par des Comanches et qui ne put se réaccoutumer à la vie "civilisée" après sa libération), il s'agit d'un petit garçon de neuf ans au moment des faits relatés.

Chose rare pour un recueil de nouvelles, j'ai aimé chacune d'entre elles, aucune ne m'a déplu ni même laissé indifférent. Plusieurs fois je me suis dit, après ma lecture "celle-là, j'aurais voulu l'écrire !" C'est notamment le cas pour le superbe "Une époque de grandeur" : le récit tout simple d'un gamin qui passe un été à s'occuper d'un vieil aveugle, ancien pionnier et héros devenu légendaire, et qui à son contact voit un nouveau monde s'ouvrir à lui. Finalement, je crois que le texte m'ayant le moins convaincu est celui qui donne son titre au recueil, et qui est aussi le plus long. "La colline des potences" est intéressant, il nous donne une bonne idée de ce qu'était la vie des prospecteurs et des mineurs au temps de la ruée vers l'or, mais j'ai trouvé que le style de l'auteur, tout en concision et en précision, était parfait pour des nouvelles d'environ vingt pages et moins adapté à une histoire s'étendant sur une centaine de pages.

Après avoir fait cette belle découverte, je ne manquerai pas de me procurer "Contrée indienne", autre recueil de nouvelles de Dorothy Johnson, lui aussi publié aux éditions Gallmeister – un éditeur que je ne connaissais pas du tout il y a encore quelques mois et qui, mine de rien, commence à se faire une jolie petite place dans ma bibliothèque...
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Immersion dans l'ouest américain garantie !

La colline des potences est un recueil de nouvelles ayant pour théatre l'ouest américain au temps de la conquête de l'ouest.
Dorothy M Johnson décrit la vie difficile des pionniers entre misère, espoir, violences, esclavage et lutte pour la survie.
Dix nouvelles dans ce recueil dont la dernière plus longue que les précédentes donne le titre à l'ouvrage.
J'ai particulièrement aimé "Journal d'aventure", "Un squaw traditionnelle", "l'histoire de Charley" et "la colline des potences".
Des tranches de vie très réalistes, dans une écriture fluide et légère.
Des hommes et des femmes au caractère bien trempé dans un univers éprouvant pour les corps comme pour les âmes.
Des héros, mais aussi anti héros, avec leur part d'ombre et de lumière.
L'amitié, et l'amour, la générosité, la solidarité mais aussi la lutte et la concurrence sont au coeur de ces histoires.

Je n'avais encore jamais lu de western. C'était donc une première que je renouvellerai certainement car j'ai beaucoup apprécié cette lecture et ce genre que je ne connaissais que sur grand ou petit écran.
Notamment je lirai à coup sûr un ouvrage plus connu de Dorothy M Johnson qui a par ailleurs été adapté au cinéma : "L'homme qui tua Loberty Valance".

Une belle découverte.

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Tout les auteurs ne peuvent pas exceller comme Dorothy M. Johnson dans l'art de la nouvelle !

Elle, elle y arrive magistralement, nous donnant en peu de pages de la profondeur dans le scénario et dans les personnages, sans en faire trop, sans abuser des mots, avec une plume maniée au cordeau.

Certes, une fois parvenu au bout de la nouvelle, il en est qui ont un goût de trop peu parce que nous aurions bien continuer un bout de chemin avec les personnages magnifiques, mais puisque tout à une fin.

Ici, l'auteur de « Contrée indienne » nous propose 9 nouvelles et un court roman (ou une nouvelle plus longue ?) dénommé « La colline des potences » et qui donne le titre à l'ouvrage.

Si vous cherchez des ambiances western mais avec un côté plus profond qu'un western de gare, je vous conseille de lire ses deux recueils de nouvelles car nous sommes dans la haute gastronomie western !

Oublions les bagarre de saloon ou les duels dans la rue ou au milieu d'un cimetière, laissons de côté les merveilleuses musiques d'Enio Morricone et plongeons plutôt dans l'âme humaine des personnages et essayons de trouver le lumière dans toute cette sombritude (néologisme) qui habite les colons du Nouveau-Monde.

La place de la femme n'est pas facile dans ces contrées non loin de la fameuse Frontière, dans ces Territoires durs, hostiles, au climat qui n'a rien d'un pied-tendre… Sans l'homme, la femme aurait du mal à survivre, à garder sa réputation, mais l'inverse est vrai aussi et sans les femmes, les hommes ne seraient rien.

Celui qui aurait encore un doute le perdra en arrivant à la dernière nouvelle, la plus longue, celle qui donne le titre au roman et dont on en tira un film.

Oui, en peu de mots, avec une concision extrême, sans pour autant avoir une plume extraordinaire, l'auteur utilise les mots avec justesse, sans en faire trop dans les émotions et en nous donnant des descriptions au plus juste des conditions de vie de cette époque.

Conditions de vie qui se sont un peu améliorée depuis quelques années… Bien que ce ne soit toujours pas le Club Med, je vous rassure.

Alors oui, on peut sans aucun doute dire que Dorothy Johnson est une grande écrivaine de westerns, et qu'en plus, c'est une grande écrivaine tout court.

Un roman qui, telle une musique d'Enio Morricone, fait naître en toi des tas de frissons de plaisir.

Alors, immerge-toi sans plus tarder dans l'univers de l'auteur car elle est au western ce que "La tour d'argent" est à la gastronomie : du haut de gamme (mais le roman coûte moins cher !).

(4,5/5)

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Tout les auteurs ne peuvent pas exceller comme Dorothy M. Johnson dans l'art de la nouvelle !

Elle, elle y arrive magistralement, nous donnant en peu de pages de la profondeur dans le scénario et dans les personnages, sans en faire trop, sans abuser des mots, avec une plume maniée au cordeau.

Certes, une fois parvenu au bout de la nouvelle, il en est qui ont un goût de trop peu parce que nous aurions bien continuer un bout de chemin avec les personnages magnifiques, mais puisque tout à une fin.

Ici, l'auteur de « Contrée indienne » nous propose 9 nouvelles et un court roman (ou une nouvelle plus longue ?) dénommé « La colline des potences » et qui donne le titre à l'ouvrage.

Si vous cherchez des ambiances western mais avec un côté plus profond qu'un western de gare, je vous conseille de lire ses deux recueils de nouvelles car nous sommes dans la haute gastronomie western !

Oublions les bagarre de saloon ou les duels dans la rue ou au milieu d'un cimetière, laissons de côté les merveilleuses musiques d'Enio Morricone et plongeons plutôt dans l'âme humaine des personnages et essayons de trouver le lumière dans toute cette sombritude (néologisme) qui habite les colons du Nouveau-Monde.

La place de la femme n'est pas facile dans ces contrées non loin de la fameuse Frontière, dans ces Territoires durs, hostiles, au climat qui n'a rien d'un pied-tendre… Sans l'homme, la femme aurait du mal à survivre, à garder sa réputation, mais l'inverse est vrai aussi et sans les femmes, les hommes ne seraient rien.

Celui qui aurait encore un doute le perdra en arrivant à la dernière nouvelle, la plus longue, celle qui donne le titre au roman et dont on en tira un film.

Oui, en peu de mots, avec une concision extrême, sans pour autant avoir une plume extraordinaire, l'auteur utilise les mots avec justesse, sans en faire trop dans les émotions et en nous donnant des descriptions au plus juste des conditions de vie de cette époque.

Conditions de vie qui se sont un peu améliorée depuis quelques années… Bien que ce ne soit toujours pas le Club Med, je vous rassure.

Alors oui, on peut sans aucun doute dire que Dorothy Johnson est une grande écrivaine de westerns, et qu'en plus, c'est une grande écrivaine tout court.

Un roman qui, telle une musique d'Enio Morricone, fait naître en toi des tas de frissons de plaisir.

Alors, immerge-toi sans plus tarder dans l'univers de l'auteur car elle est au western ce que "La tour d'argent" est à la gastronomie : du haut de gamme (mais le roman coûte moins cher !).

(4,5/5)

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C'est une nouvelle fois superbe et terriblement émouvant. La colline des potences constitue à cet égard le plus beau des compléments à Contrée indienne.
Lien : http://philemont.over-blog.n..
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A travers ce recueil de nouvelles, l'auteure balaye tous les thèmes du grand ouest américain.
Certaines nouvelles sont plus touchantes que d'autres comme ; Une époque de grandeur, où le jeune Buck part du foyer paternel pour aller aider le vieux Cal Crawford, devenu aveugle.Menacé d'être spolié par les prospecteurs blancs, il va défendre jusqu'au bout son patrimoine mais surtout sa dignité.
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La colline des potences /Dorothy M. Johnson (1905-1984)
le docteur Joseph Frail vient d'arriver à Skull Creek, un camp de chercheurs d'or en Utah. Plus tard il est rejoint par un garçon qui va devenir peu à peu son esclave, Rune, qui a une dette envers lui qui l'a soigné gratuitement suite à une blessure par balle.
Autrefois, Joe s'appelait docteur Joseph Alberts. Il avait un cabinet médical et une fiancée. Mais lasse d'attendre Joe parti chercher de l'or, Sue se maria avec quelqu'un d'autre. Médecin dévoué et chercheur d'or avisé, Joe est aussi un joueur de cartes hors pair et un as du revolver.
C'est au cours de l'été suivant son arrivée que Joe fit la connaissance de la femme perdue, Élizabeth Armistead, dix-neuf ans, seule rescapée d'une attaque de diligence par un bandit de grand chemin au cours de laquelle son père a trouvé la mort. Grièvement blessée, Joe lui prodigue les soins de son art. Joe se présentait toujours avec l'arrogance d'un solitaire. Il appartenait à l'aristocratie de Skull Creek. Jusqu'au jour où Doc Frail se décide à courtiser Élizabeth, en y mettant tout son coeur. Élizabeth est devenue riche après un arrangement avec un chercheur d'or à qui elle a prêté une certaine somme pour s'offrir une concession. Mais un beau jour le pasteur Grubb se met à se mêler des affaires de Joe et l'affaire tourne au drame. Rune et Élizabeth pourront-ils sauver Joe de la vindicte populaire ?
La Colline des potences, accompagnée dans ce recueil de cinq autres nouvelles, fait partie de ces textes mythiques et pleins d'humour qui ont forgé l'imaginaire de l'Ouest américain.
Un film a été tiré de ce roman en 1959 avec Gary Cooper et Maria Shell.
Titres des cinq autres nouvelles :
Au réveil j'étais un hors la loi :
« Avec la loi devant et les bandits derrière, qu'est-ce qu'un pauvre cow-boy recherché pour avoir attaqué une banque, volé du bétail et fauché le hongre du shérif, pouvait-il faire ?... »
Journal d'aventure :
« Quand il eut fait de son mieux pour aménager la grotte peu profonde creusée sous les racines du pin abattu, quand il eut tout tenté pour sauver sa vie, il envisagea la possibilité d'échouer…Il sortit donc son carnet « Journal d'aventure » et écrivit : Novembre 1868. Je m'appelle Edward Morgan. J'ai vingt ans. Je voyageais … »
Une très belle nouvelle particulièrement émouvante.
Une époque de grandeur :
« Cal Crawford avait vécu avec les Indiens et s'était battu contre eux. Il avait descendu l'impétueux fleuve Missouri et le Rocher Jaune ou Yellowstone, il avait vu une montagne de verre noir et l'endroit où l'enfer remonte à la surface de la terre… Devenu vieux et aveugle, il n'aimait pas les maisons. Il préférait errer à cheval, avec son vieux chien qui le ramenait toujours chez lui… »
L'homme qui connaissait le Bucksin Kid :
« Il n'était pas vraiment meilleur cavalier que les autres, mais les autres n'étaient pas chefs d'une bande de hors-la-loi…Il n'avait pas besoin de se cacher. Il n'avait peur de personne… »
Une dernière fanfaronnade :
« Il n'avait pas rêvé d'être pendu, impuissant, les mains liées derrière le dos… »

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