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EAN : 9782842300807
213 pages
Hoëbeke (06/05/1999)
3.6/5   5 notes
Résumé :
Whitefish, Montana, dans les années vingt. Autant dire, encore, le temps des pionniers, quand " l'écologie était ce contre quoi chacun se battait du matin jusqu'au soir, pour vivre, et gagner un peu de terrain " - quand l'inconnu commençait à l'orée de la forêt, où même une gamine devait savoir manier une carabine calibre 22 ou un Colt 38 pour se risquer. Temps de la frontière, encore, quand les gamins merveilleusement libres couraient tels des broncos dans la prair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans une préface très agréable à lire, car elle rend très présente Dorothy Johnson, Michel le Bris m'a appris que cette écri­vaine était, non seule­ment une jour­na­liste respectée, une profes­seure admirée mais aussi l'auteure des nouvelles dont ont été tirés de très bons Western : « la colline des potences » et « L'homme qui tua Liberty Valance ».

À travers de courts chapitres, l'auteure égrène ses souve­nirs et peu à peu tous les aspects de la vie de ce village s'animent. Les temps sont rudes, et les distrac­tions assez rares, mais cela n'empêche pas un vrai bonheur de trans­pa­raître à travers diffé­rentes anec­dotes. Les enfants sont livrés à eux mêmes et trouvent dans la nature de quoi satis­faire leurs envies d'aventures.

Pour gagner quelques subsides, ils mène­ront une chasse acharnée aux boites de conserves qui servi­ront à rebou­cher les trous dans les routes défon­cées du village. Ils suivent avec passion le poli­cier qui est aussi l'homme qui manie la dyna­mite pour enlever les souches. Ils apprennent à nager tout seuls dans des lacs superbes mais glacés. Ils courent le long des voies ferrées. Ils chassent et mangent le produit de leur chasse. Ils se méfient des étran­gers surtout quand ils parlent mal l'anglais (comme ces Fran­çais qui ne savent pas prononcer le nom de leur capi­tale qu'ils appellent « Paree”). Cette auteure sait mettre de l'humour dans ses récits, son dialogue avec les poules est inou­bliable, ainsi que ses diffé­rentes expé­di­tions de camping. C'est un livre revi­go­rant d'une époque révolue qu'elle sait ne pas trop regretter mais qui lui a forgé un satané carac­tère. Celui dont elle a eu besoin pour se battre dans la vie.
Lien : http://luocine.fr/?p=5541
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
On pour­rait appeler cette période P;P. – pré- plas­tique. Il n » y avait pas de ces petits sacs ou pots trans­pa­rents si commode pour empa­queter vos affaires. Pas de sachets en plas­tique pour ranger vos maillots de bain mouillés , vos torchons mouillés, vos tout ce que vous voulez mouillés. Pas de déter­gents. Ce n’était pas seule­ment avant le plas­tique ; c’était avant le Nylon, les postes à tran­sis­tors, les briquets, les bombes aéro­sols, le papier collant, les stylos à bille et les livres de poche. Quand vous vouliez remballer vos affaires après un repas, les usten­siles étaient trop gras, trop noirs de fumée et trop chauds.
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La raison d’être de ce petit voyage, selon les souve­nirs d’Ella, était la cueillette des airelles. ce qui paraît logique. Il y en avait à foison, elles ne coutaient rien et elles faisaient de déli­cieux desserts. D’ailleurs, il fallait avoir une bonne raison de se lancer dans une pareille expé­di­tion ; à cette époque, les gens n’aimaient guère recon­naître qu’ils faisaient quelque chose unique­ment pour s’amuser.
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Il va sans dire qu’en tant que campeuse, je n’avais pas le feu sacré, autre­ment je ne repen­se­rais pas à toutes mes expé­riences dans ce domaine avec un si profond soula­ge­ment à l’idée qu’elles sont défi­ni­ti­ve­ment révo­lues. D’un autre côté, si je n’avais pas de tels souve­nirs, je ne pour­rais pas à l’heure actuelle, jouir aussi volup­tueu­se­ment des hôtels de luxe. Comment appré­cier véri­ta­ble­ment l’élégance des cock­tails ou des escar­gots au beurre d’ail si l’on n’a jamais été au bord de la nausée en essayant de faire descendre un déjeuner de lard et de crêpes froides.
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Il n’y avait aucune source fiable de revenus pour le jeunesse, voilà tout. Les commis­sions (les gens n’avaient pas besoin de télé­phone – ils avaient des gosses) se faisaient gratis pour la famille et moyen­ne­ment finances, à l’extrême rigueur pour les voisins, – à raison de cinq cents s’ils étaient économes et dix s’ils étaient prodigues.
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Le livre que voici est dédié à Margue­rite Cole Moomaw qui combattit à mes côtés dans la guerre des Gaules. Épaule contre épaule, nous avons lutté contre Jules César et les légions romaines à l’école de White­fish, tout au long de l’année scolaire 1919 – 1920.
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