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Critique de Torellion


« - On est devant un merdier incomparable, et aucun de nous n'a de bottes assez hautes ».
Voilà une maxime qui donne le ton de cet excellent roman de Craig Johnson dans sa série consacrée à Walt Longmire.

Hulett, Wyoming. Un jeune gars est victime de ce qui semble être un banal accident de moto, lorsque Walt Longmire et son ami Henry Standing Bear débarque en ville pour participer à un monstrueux rassemblement de bikers. le shérif local ne peut s'empêcher de demander de l'aide à Walt. Ce qui paraissait relativement simple au début va très vite se compliquer lorsque Henri apprendra que la victime (membre de gang à ses heures) pourrait bien être son fils, et que l'enquête rebondira de soupçon de trafic de drogue, en trafic d'armes, voire pire…
Comme d'habitude chez Craig Johnson, l'enquête policière avance à un rythme de sénateur, excepté, comme d'habitude, dans le dernier quart du roman où tout s'accélère avec un épilogue à la Fort Alamo.
Dans Dry bones, précédent titre de la série, le mari de Cady, la fille de Walt, a été assassiné. On retrouve en filigrane cette enquête qui avance (très) lentement dans cette suite et, on l'imagine aisément, nous accompagnera en fil rouge jusqu'à la fin de la série.
Point crucial de ce roman : on croise le personnage de Sherlock Holmes ! Rassurez-vous, sous la forme d'aphorismes énoncés par la Nation cheyenne qui semble avoir trouvé dans un recueil emprunté à Longmire un esprit semblable au sien, ni déductif, ni intuitif, mais abductif… D'où le titre, qui fait référence à le Mystère de la vallée de Boscombe dans son épigraphe initiale : « Il n'y a rien de plus trompeur qu'une évidence ».
Vous l'avez compris, on passe un très bon moment de lecture dans ce polar western où l'humour de Craig Johnson fait un malheur.
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