Reykjavik

Un polar bien mené sur la disparition d'une jeune fille 40 ans plus tôt... J'ai beaucoup aimé le jeu sur les différents enquêteurs (difficile d'en dire davantage sans trop dévoiler) ainsi que l'évocation de Reykjavik dans les années 80, de sa culture, de sa musique. L'enquête est intéressante et assez mystérieuse, comme une sorte de huis-clos étouffant.

Un "cold case" de 1956 dont les journalistes de Reykjavik reparlent tous les 10 ans : une jeune fille de 15 ans au service d'un riche couple résidant sur une petite île au large de Reykjavik disparaît sans laisser de trace en plein été. L'un des journaliste finit par reprendre l'enquête sérieusement en 1986. le suspense se mets alors en route quand ce jeune journaliste est assassiné.
Le décor de la capitale islandaise à l'époque est évoquée par les nombreux chamboulements dus à l'extension de la ville et aux dégâts architecturaux de l'urbanisation. En 1989, le contexte geopolitique est historique avec la fin de la guerre froide.
Après un début d'histoire assez inhabituel pour un roman policier, la 2eme partie tient le lecteur en haleine. Jusqu'au bout la surprise de la fin est totale.

En août 1956, la petite île de Videy est le théâtre d'une disparition inquiétante : Lára Marteinsdottir, alors âgée de 15 ans, disparaît sans laisser de trace. Où est-elle ? Et que lui est-il arrivé ?

Les deux seuls habitants saisonniers de l'île, chez qui Lára travaillait pendant l'été, clament haut et fort que celle-ci a décidé, du jour au lendemain, de partir. Ses parents, eux, n'ont plus aucune nouvelle de leur fille et s'en remettent aux autorités.

C'est Kristjan Kristjansson, tout jeune policier, qui se voit affecté à la résolution de cette affaire. S'il soulève du bout du pied quelques pierres qui cachent bien des secrets, on lui fait toutefois bien comprendre que certaines questions ne se posent pas, du moins pas à certaines personnes haut placées.

Kristjan traînera derrière lui cette affaire non-résolue, comme un caillou dans sa chaussure l'empêchant d'avancer allègrement dans sa carrière.

Trente ans plus tard, alors que l'Islande se prépare à recevoir sur son territoire les deux figures de proue des USA et de l'Union soviétique, Valur Robertsson, jeune journaliste, se consacre à la rédaction d'une série d'articles sur cette disparition qu'aucun Islandais n'a oublié. Il reçoit alors un coup de fil qui va changer la donne…

Si les thrillers nordiques se distinguent par une enquête lente, les dialogues apportent toutefois du rythme. Bon, d'accord, on ne tourne pas la dernière page à bout de souffle et, par moments, l'intrigue s'éternise un peu. Toutefois, les indices sont savamment distillés au compte-goutte, de telle sorte que tous deviennent d'éventuels suspects, et les révélations se précipitent davantage à partir des trois quarts du livre, redonnant un peu de punch au récit. D'ailleurs, le dénouement m'a cloué le bec, même s'il est vrai que je suis sûrement une piètre enquêtrice.

Pour finir, j'ai particulièrement aimé me replonger dans mes souvenirs et me rappeler les grands événements qui ont marqué toute une génération et qui défilaient aux infos à la télé alors que j'étais à table avec mes parents. J'ai bien aimé aussi découvrir certaines particularités de la culture islandaise, notamment en ce qui concerne les noms de famille.
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Lu Reykjavik de Ragnur Jonasson. Un cold case islandais. 1956 , une jeune ado disparait sur une île où elle travaillait au service d'un couple fortuné pour l'été. 1986, un journaliste fait des articles sur cette énigme et de nouvelles pistes, témoignages le lancent sur une enquête haletante. Un polar bien mené, avec un rythme soutenu. Un sacré retournement de situation à la moitié du livre (chut...je n'en dis pas plus) nous plonge dans bien des secrets. Bien aimé l'ambiance des années 80, le contexte historique : les 200 ans de Reykjavik et la rencontre historique entre Gorbatchev et Reagan qui ponctuent le livre.

Premier roman de cet auteur que je lis. J'ai beaucoup aimé cette écriture à quatre mains.
Nous sommes en 1986 et l'affaire passionne toujours autant. Un journaliste Valur Robertsson va commencer sa propre enquête sur la disparition de Lara. Mais lorsque qu'il s'approche un peu trop de la vérité…..
J'ai bien aimé la découverte de la ville dans les années 80. Cette période est importante pour L'Islande et sa capitale avec la célébration du 200e anniversaire de Reykjavik et le sommet entre le président américain Reagan et le président russe Gorbatchev pour mettre fin à la guerre froide.
Très bon polar nordique.

En 1986, Un journaliste enquête sur la disparition d'une jeune fille, sur île proche de Reykjavik, 30 ans auparavant.
C'est un policier simple, facile à lire cependant j'ai trouvé que l'intrigue en elle même, manquait un peu de consistance

C'est une fois le livre fini que m'aperçois qu'il y a deux auteurs....Le nom de Ragnar Jonasson mavait suffit pour l'emprunter et ne plus le lâcher. Bien écrit et surtout bien traduit, ce fût une agréable lecture avec une intrigue bien menée sans rebondissements spectaculaires dont les auteurs de polars abusent si souvent, heureusement les écrivains Islandais semblent échapper à ces mauvais penchants...

Une enquête menée sur plusieurs décennies.

Août 1956, une jeune adolescente de quinze ans disparaît sans laisser de traces sur une petite île au large de Reykjavík. Trente ans plus tard, l'Islande n'est plus la petite nation timide de l'après-guerre et se prépare à recevoir un grand sommet réunissant les USA et l'Union soviétique. Mais, aucun Islandais n'a oublié cette énigme, jamais résolue. Alors que Reykjavík s'apprête à fêter son 200ᵉ anniversaire, une jeune journaliste décide de remonter aux sources de cette mystérieuse affaire – aux conséquences imprévisibles.

Au commencement du récit, l'atmosphère m'a fait penser au premier opus de Millénium et j'étais très enthousiaste à l'idée de découvrir la suite de ce livre. J'ai malheureusement été incapable de m'attacher aux personnages et j'ai trouvé trop de longueurs, trop de descriptions et un rythme très lent qui m'ont empêchée d'apprécier l'histoire. Je suis déçue.

J'apprécie les romans de Ragnar Jonasson habituellement, mais je n'ai pas été transportée par celui-ci. Cependant, cela ne m'empêchera pas de lire son prochain livre. 

Merci à Netgalley, aux auteurs et aux éditeurs pour cette lecture.

Merci à Netgalley de m'avoir permis cette lecture !

1956 : un jeune policier enquête sur la disparition de Lara, 15 ans, alors qu'elle travaillait pour un couple vivant sur une petite île, face à Reykjavík. Rapidement, le policier se sent entravé dans son enquête : l'homme qui employait Lara est un avocat bien en vue, sa femme est issue d'une riche famille...
1986 : Valur est un jeune journaliste passionné. L'histoire de Lara, qui a été portée disparue bien avant sa naissance, l'a toujours intriguée. Il n'imagine pas résoudre cette histoire lui-même mais est bien décidé à enquêter à sa manière. Son rédacteur en chef lui a donné le feu vert, ne trouvant rien de mieux dans l'actualité. Mais il se pourrait bien que Valur approche de très près la vérité...
Un très bon polar, efficace et passionnant. Les livres que je lis sur mon téléphone sont généralement des livres que je ne lis qu'en attendant quelqu'un ou quelque chose alors que je ne suis pas à la maison. Là, j'avoue que j'ai triché et lu dans bien d'autres situations !
J'ai beaucoup aimé aussi le côté plongée dans la fin des années 80 en Islande. C'était très dépaysant !
Je le recommande !

J'ai apprécié voyager, mais n'ai pas tellement apprécié l'enquête en elle-même alors que le sujet lui, me plaisait. Une enquête non élucidée, un jeune journaliste qui se passionne pour celle-ci quelques décennies plus tard, un revirement en plein milieu (mais avec le recule je n'en vois pas trop l'intérêt) il y avait de quoi faire. Beaucoup de redondances permanentes, il ne se passe pas grand chose, l'histoire n'est pas inintéressante, les personnages pas tellement attachants ni intéressants non plus. Allez, a la fin enfin ça avance et heureusement c'est ce qui sauve le roman.

Il ne s'agit pas là d'un roman que je garderai dans mon top ten. Je me suis un peu ennuyée pendant cette lecture.