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3,86

sur 455 notes
Une étonnante collaboration pour ce polar nordique dont le titre situe l'action ! C'est en effet la première ministre islandaise qui a participé à la rédaction de ce roman qui revient sur une ancienne affaire au coeur des années 80 : la disparition soudaine et inexpliquée trente ans plus tôt d'une adolescente de 15 ans.

Tous les dix ans la presse commémore ce triste anniversaire. le jeune et ambitieux journaliste Valur, n'a pas envie d'en rester là et d'attendre une autre décennie inutile. Il décide de se replonger dans l'enquête. mais le temps ne suffit pas pour que les secrets se dévoilent plus facilement qu'au moment où l'affaire a défrayé la chronique.

C'est un polar tranquille. Pas de scènes macabres, pas de poursuites palpitantes, il faudra attendre les dernières pages pour qu'un peu d'action se mette en place. L'enquête est cependant intéressante, d'autant qu'elle sert de support à l'histoire politique de l'Islande.

On s'attache particulièrement au jeune journaliste ambitieux, et épris de vérité. Quant aux autres personnages, ils cachent si bien leur jeu qu'on en arrive à soupçonner tout le monde, d'autant que l'on sait très bien que le coupable est là présent sous nos yeux, sans pouvoir l'identifier.

328 pages Martinière 6 octobre 2023
#Reykjavik #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Même si l'Islande est considérée comme le pays le plus sûr au monde, le taux de sa criminalité dans la littérature ne cesse d'augmenter depuis que Ragnar Jónasson, auteur originaire de Reykjavik a commencé à écrire il y a plus d'une quinzaine d'années 😉

Été 1956, Lára Marteinsdottir, une adolescente disparaît alors que celle-ci séjournait sur une petite île proche de la capitale. Trente ans plus tard, le mystère demeure toujours. S'agissait-il d'une fugue ? Est-ce que Lára est en vie ou est-ce que la réalité est elle plus funeste ?
Alors qu'en ce mois d'août 1986 la ville est en pleine effervescence pour fêter ses 200 ans, Value, un jeune journaliste va décider d'enquêter sur la disparition de l'adolescente en espérant découvrir de nouveaux éléments au risque d'ouvrir une boîte de Pandore fermée il y a des années de cela.

J'ai été contente de retrouver Ragnar Jónasson dans ce récit à quatre mains écrit avec Katrín Jakobsdóttir qui n'est autre que la Première ministre Islandaise ! J'ai trouvé ce livre plaisant à lire et reste dans la continuité des autres ouvrages de Ragnar Jónasson au rythme assez lent à la différence que je me suis plus attachée aux personnages. de plus, j'ai réussi à être surprise lors de la survenance d'événements que je n'avais pas vus venir. Pourtant en le refermant je me rends compte que quelque chose m'a dérangée. J'ai trouvé qu'il manquait quelque chose pour rendre le récit totalement convaincant. Je regrette aussi d'avoir eu l'impression que la fin était trop vite amenée alors que quelques pages en plus auraient permis de rester dans la dynamique du récit.

Malgré cette impression qui peut paraître un peu mitigée, j'ai eu du mal à lever la tête de ce livre car j'étais complètement absorbée par le récit ! Je tiens à remercier les Éditions De La Martinière et Netgalley France qui m'ont permis de découvrir en avant-première le dernier roman de Ragnar Jónasson et j'avoue regretter de ne pas être disponible pour aller le rencontrer ce jeudi 5 octobre...
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Je lis rarement des polars dits nordiques. Celui-ci, à quatre mains, me semblait plus sympathique que bon nombre d'entre eux. En tout cas moins macabre...

L'intrigue se situe dans le passé de l'Islande, principalement en 1986. Cette année-là l'île fêtait le bicentenaire de la fondation de Reykjavik et accueillait pour une courte visite Reagan et Gorbatchev.

Trente ans plus tôt, en 1956, une adolescente disparaissait au début du mois d'août. Elle était employée pour l'été chez des particuliers de l'île de Videy, non loin de Reykjavik. L'affaire n'avait jamais été élucidée et restait présente dans la mémoire de tout un chacun car tous les dix ans la presse relançait un point sur ce drame. Cette année 1986 c'est le journaliste Valur qui va s'en charger. Et il est déterminé à trouver du nouveau...

L'intrigue de ce roman est bien menée. Difficile de deviner quelle a été la part de chacun des deux écrivains, dont un n'est autre que la Première Ministre en exercice.

Si j'ai beaucoup aimé le dépaysement (on n'imagine pas toutes les particularités de ce pays peuplé d'environ 320 000 habitants), je dois avouer que mon intérêt pour l'enquête s'est tari au fur et à mesure de sa progression, malgré un coup de théâtre important au milieu du roman. Je regrette également des invraisemblances beaucoup trop flagrantes (mais que fait la Police ?).

Ce roman sympathique n'est pas inoubliable. Mais il se laisse lire gentiment.
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Une adolescente disparaît en 1956 et pendant 30 ans, on ne saura pas ce qu'elle est devenue. Tel est le point de départ de ce roman, qui nous raconte un cold case.
J'ai bien aimé suivre cette enquête lente qui prend son temps pour aboutir, grâce à la ténacité d'un journaliste.
On va graviter dans le monde des riches et puissants, ceux qui ne craignent rien et qui pensent pouvoir s'en sortir quoi qu'ils aient fait.
J'ai beaucoup aimé ce moment passé dans l'Islande des années 80, où l'ambiance de l'époque est particulièrement bien décrite.
Un bon polar, qui n'appartient à aucune série de l'auteur et peut donc se lire seul.
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Je ne suis pas certaine que le seul nom de Katrín Jakobsdóttir aurait suffi à m'inciter à découvrir Reykjavik même si la présentation de l'éditeur , les Editions de la Martinière, semblait correspondre à mes attentes. Par contre celui de Ragnar Jónasson a été décisif ... Comme quoi la notoriété !!!

1956 , 6 Août , Kristjan Kristjansson , tout jeune policier, se rend sur l'ile de Videy, une toute petite île située juste au large de Reykjavik; Une jeune fille Lara a disparu sans laisser de traces. Elle était venue travailler chez Otar Oskarsson, avocat et Olof Blondal son épouse, des notables .Elle leur a annoncé vouloir partir et ... a disparu .
1986 , Valur Robertsson, journaliste à l'hebdomadaire Vikubladid, se penche à nouveau sur cette affaire non élucidée . ... Il est décidé à élucider cette énigme, se penche sur les archives, interviewe à nouveau les principaux acteurs de l'époque et semble s'approcher peu à peu du but.


Je ne vous dévoilerai rien de plus . Sachez seulement que j'ai beaucoup apprécié cette lecture et ce pour plusieurs raisons.
La narration est rythmée, les personnages bien cernés, les zones d'ombre semblent suggérer que tout n'a sans doute pas été dit.
Les années 1980, et en particulier l'année 1986 , celle où l'Islande a fêté le bicentenaire, la rencontre historique entre Reagan et Gorbatchev, servent de décor à cette enquête. L'Islande des années 1980 allait sortir de son "anonymat"..
Quant aux auteurs je ne vous présenterai pas Ragnar Jónasson, par contre Katrín Jakobsdóttir n'est autre que la Première ministre d'Islande depuis novembre 2017..

Je tiens à remercier chaleureusement les Editions de la Martinière pour ce partage via Netgalley
#Reykjavik #NetGalleyFrance !
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J'ai retrouvé dans cet ouvrage tout le charme des premiers Jonasson (les enquêtes d'Ari Thor à Siglufjordur) : une exploration de la psyché de chaque personnage, le scénario qui avance en douceur, pas en fonçant comme dans d'autres polars, un rythme reposant, bercé par la beauté des paysages Islandais.
En sus dans cet opus, un retour sur des événements majeurs des années 80 en Islande : le bicentenaire de Reykjavik, la visite de Reagan et Gorbatchev...
Sans compter la collaboration avec la Première Ministre, assez inimaginable sous les ors de notre République.
Je me suis régalé et j'ai hâte de découvrir le prochain Jonasson ! :)
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Lára Marteinsdottir a disparue, s'est littéralement évaporée alors qu'elle travaillait au domicile d'un avocat influent sur l'île de Videy. Âgée de quinze ans, elle semblait satisfaite de ce « job d'été » et appelait ses parents tous les samedis. Sans nouvelles d'elle, ce week-end là ils contactent le couple qui leur apprend qu'elle a décidé de quitter son travail, et de repartir chez elle le vendredi…

Un jeune policier enquête mais son supérieur refuse qu'il creuse davantage la piste des employeurs. En effet, cet avocat a des amis en haut lieu et se plaint d'avoir dû subir un interrogatoire de la part du jeune policier qui néanmoins procédera à une fouille consciencieuse de l'île.

Dix ans plus tard paraît un article dans le journal local, rappelant que Lára n'a toujours pas été retrouvé, accompagné d'une photographie. Ceci ravive la frustration de Kristján Kristjánsson, devenu depuis policier reconnu, mais cela ne révèlera rien. Et trente plus tard, ce cold case revient faire la une d'un journal.

Comme souvent, dans les polars nordiques, l'intrigue démarre lentement, puis le rythme s'accélère et on ne lâche plus le livre. L'histoire de Lára démontre que les gens influents cherchent souvent à manipuler l'enquête, se croyant tout permis (« Selon que vous serez puissant ou misérable… »). J'ai apprécié la ténacité de Valur, le jeune journaliste qui pense réussir à élucider ce qu'il considère comme l'affaire de sa vie et le lien très fort qui le lie à sa soeur Sunna.

Le coup de maître, dans ce thriller, c'est d'explorer l'histoire de l'Islande : la célébration du 200e anniversaire de Reykjavík en grande pompe, et surtout la rencontre historique entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev que j'avais complètement oubliée. J'aime beaucoup quand la petite histoire vient se mêler à la grande.

J'aime bien retrouver la plume et l'univers de Ragnar Jónasson et son association avec la première ministre d'Islande, Katrín Jakobsdóttir, passionnée de littérature policière, pour écrire ce roman à quatre mains est une belle réussite. Peut-être les retrouvera-t-on dans un autre thriller ?

Un grand merci à NetGalley et aux éditions La Martinière qui m'ont permis de découvrir, en avant-première ce roman dont la sortie est prévue le 6 octobre prochain et retrouver la plume de Ragnar Jónasson

#Reykjavik #NetGalleyFrance !
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L'intrigue se poursuit sur trois décennies avec , au départ, en 1956 , la disparition de Lára, une jeune fille de 15 ans venue travailler sur l'ile de Viken, à proximité de Reykjavik chez un couple de notables . L'enquête initiale n'avait pu aboutir à la résolution de cette affaire et la photo de Lára est restée comme une épine dans le coeur de beaucoup d'islandais .

En 1986, Valur, jeune journaliste ressuscite une nouvelle fois l'énigme avec l'ambition de l'élucider. Il prend contact avec tous les protagonistes de l'époque mais cela ne plait pas à tout le monde.

Pendant ce temps, la capitale islandaise qui va fêter son bicentenaire sort de l'anonymat lors de l'annonce de la rencontre entre les présidents Reagan et Gorbatchev.
La ville se modernise, de nouveaux quartiers se construisent et bien sûr devient l'objet de convoitises d'investisseurs et de promoteurs plus ou moins bien intentionnés ...

L'intrigue n'est pas vraiment originale mais cela se lit sans déplaisir mais vite oubliée ...

Lu en Novembre 2023
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1956, Reykjavík. Kristjan embarque sur un bateau qui le conduit sur l'île de Videy face à Reykjavík. Il doit y rencontrer un couple ayant signalé une disparition. La jeune fille qui travaille chez eux n'a plus donné signe de vie. Lára, quinze ans, s'est évaporée sans laisser de traces.

1966, dix ans après la disparition de Lára, l'affaire refait surface dans la presse. La jeune fille n'est jamais réapparue. Aucun n'indice, ni corps n'ont été trouvés. Sa disparition est un vrai mystère. Kristjan ressasse cette histoire qui reste non résolue.

A-t-il fait suffisamment ce qu'il fallait ? N'aurait-il pas dû approfondir les recherches sur l'île ?

Le dernier roman de Ragnar Jónasson écrit à quatre mains avec Katrín Jakobsdóttir est à nouveau une excellente lecture. Dès les premières lignes, nous sommes baignés au coeur de l'Islande et de ses paysages. On y ressent l'atmosphère, le calme et la fraîcheur qui règnent. On entend le bruit des vagues, le sifflement du vent et on sent les embruns marins. L'environnement est ainsi posé dès le départ.

On en vient ensuite à l'intrigue qui se poursuit sur plusieurs années jusqu'en 1986, soit 30 ans plus tard, lorsque Valur, un jeune journaliste, décide de déterrer l'affaire et de tout reprendre à zéro.

Entre nouvelles recherches, explorations, interrogations, et retour sur les lieux : va-t-il pouvoir résoudre le mystère de cette disparition jamais élucidée ?

"Reykjavík" est un excellent polar islandais comme j'adore. L'enquête est rondement bien menée. Aucune étape n'est oubliée. Des personnages se révèlent. L'étau se resserre jusqu'à l'issue.

Un vrai dépaysement nordique, une intrigue inquiétante, et des soupçons de plus en plus précis nous mettent directement dans l'ambiance et nous font vivre un excellent moment de lecture.

J'ai aimé la façon dont a été conçu cet ouvrage. Car, si je connais la plume de l'auteur pour avoir lu tous ses romans, grâce à ce texte on découvre celle d'une nouvelle autrice à suivre.

Lien : https://labibliothequedemarj..
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Août 1956 — Une jeune fille, Lára, disparaît sur l'île de Videy. Kristján, jeune policier, est chargé de l'enquête, mais son chef lui interdit d'agacer des notables. Les recherches n'aboutissent pas.
L'histoire commence en 1956, mais un point est fait en 1966 et 1976. J'ai particulièrement aimé cette partie qui montre comment Kristján vit cet échec pendant toutes ces années.
Trente ans plus tard, un jeune journaliste, Valur, reprend l'enquête. À cette époque, août 1986, c'est le bicentenaire de Reykjavic, l'occasion pour vous d'y participer avec une Islandaise.
Jusque-là, j'étais dans le livre, mais peu après un évènement bouleversant, j'ai commencé à m'ennuyer, je n'étais plus dans le roman. Les personnages qui n'avaient pas voulu parler dans la première partie ne voulaient toujours pas parler. le coupable était, certes, un des plus improbables, mais sans indices pour le lecteur. La fausse piste était très très légère. En revanche, j'ai été agréablement surprise par une découverte qui fait allusion à une nouvelle d'Edgar Allan Poe.

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