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"Une couronne d'épées" s'est avéré à la hauteur de mes attentes. On sent dans ce tome que les actions évoluent, et que quelque chose commence à se dessiner au milieu de ces innombrables intrigues, malgré le fait que de nouvelles difficultés commencent à apparaître.
Ce septième ouvrage est parvenu à mêler les intrigues politiques aux quêtes éperdues, ce qui n'est pas pour déplaire, et au contraire revigore l'ensemble.
Quant à Bragelonne, félicitations, les couvertures sont toujours aussi belles...
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Nouveau tome, nouvelles récriminations. J'ai l'impression d'être un peu dans le creux de la vague en ce moment avec cette série que j'affectionne particulièrement mais dont je vois de plus en plus les failles également. Après un tome de surplace où chacun fourbissait ses armes, voici un tome de politique où on se perd un peu au milieu des différents camps et personnages.

Après avoir échappé à la Tour Blanche, Rand a réussi un exploit : obtenir la fidélité de certaines Aes Sedai renégates. Mais il est toujours pris en tenaille entre les Suppôts des Ténèbres et les Seanchaniens, une pression dont il se passerait bien alors qu'il réunit ses forces pour s'attaquer au bastion de Sammael. de leur côté, Elayne et Nynaeve cherchent un moyen de briser l'emprise du Ténébreux sur le climat. Quant à Egwene, elle conduit une armée vers Tar Valon. Voici les trois principaux points de l'intrigue dans ce tome de mi-parcours.

Même s'il fut plus court que le précédent, et remercions Mr Jordan pour ça !, la lecture n'en fut pas toujours passionnante. Comme à chaque fois, le temps de développer plein d'intrigues secondaires on côtoie énormément de personnages dont on ne se rappelle pas toujours l'identité, le camp ou la fonction, tout ça pour n'avoir que les 100 dernières pages où ça se bouge vraiment et encore ici, ce fut vraiment de manière encore plus précipitée que d'habitude...

Dans ce tome, Rand est empêtré dans les intrigues politiques des différents royaumes qu'il a conquis et c'est très compliqué parce que tout essaie de lui péter entre les doigts parce qu'au final il n'avait pas mis de vrais dirigeants à la tête de ces royaumes... du coup, on le voit plus en "Roi" qui essaie de rétablir son autorité à droite à gauche qu'en manieur du Pouvoir et c'est dommage. Sa folie naissante et son traumatisme après son enlèvement ne sont pas assez exploités, on les pousse trop rapidement sous le tapis. Cependant, j'ai trouvé la dynamique entre lui et Min, bien meilleure, et surtout j'ai aimé le voir interagir avec les Aes Sedai qu'il essaie de mettre au pas, et les Ash'a'man avec lesquels il va essayer de travailler. Je compte beaucoup aussi sur l'arrivée d'un nouveau personnage auprès de Rand sur la fin du tome pour remplacer Moiraine. Tout cela n'est encore qu'esquissé mais c'est prometteur il me semble. La seule victime collatérale là-dedans étant Perrin, qui contait pourtant très bien l'histoire les premiers temps de ce volume, mais qui se voit vite écarté pour on ne sait où et on ne sait combien de temps. Bye bye Perrin. Et bienvenue à Rand et sa Couronne d'épées.

En parallèle, Egwene essaie elle aussi de diriger son clan, les Aes Sedai rebelles de Salidar mais elle se rend compte que cela n'a rien de facile. On suit les premiers pas d'une toute jeune souveraine qui tente de se rebeller contre le carcan qu'on essaie de lui imposer. C'est chouette de la voir défaire les complots des unes, les manigances des autres et imposer sa propre autorité et son propre style. En plus, l'auteur n'en fait pas des tonnes et comme ce n'est pas l'intrigue la plus dynamique, il lui donne juste la part nécessaire, développant au passage en périphéries certaines relations prometteuses elles aussi. Et en parallèle, de la même façon, on suit brièvement Elaida et les difficultés qu'elle rencontre dans son nouveau rôle malgré tout.

Reste ensuite, le gros morceau de l'histoire, celui qui était le riche en péripéties et prometteur en développement de l'univers : les recherches de Nynaeve, Elayne et Mat à Ebou Dar. J'ai été ravie de revoir Mat sur le devant de la scène, c'est un personnage dont j'aime beaucoup la riche personnalité et ici on est à la fois amusé et ébahi par ce qui lui arrive. Les filles, elles, sont assez casse-pieds dans leur manière d'agir mais cela crée une bonne dynamique dans le récit de leurs aventures. J'ai juste trouvé qu'Aviendha était beaucoup trop en retrait, voire complètement oubliée ici, c'est dommage après avoir tant fait pour ce personnage. En attendant avec eux, on en apprend plus sur le Peuple de la mer, on assiste au retour des Seanchans, on découvre le fonctionnement de la ville d'Ebou Dar et certains de ses secrets, et surtout on a un double final haletant de leurs aventures entre le moment où elles trouvent ce qu'elle cherche et celui où Mat repart en ville pour une certaine raison et où tout part en cacahouète. Décidément être Tav'eren peut vraiment se révéler hasardeux. Bonus : Nous assistons au retour de Lan !

Ce 7e tome de la Roue du temps fut encore une très bonne lecture, divertissante et remuante. J'ai moins levé les yeux au ciel à cause des personnalités des principaux personnages. J'ai eu l'impression que l'auteur nous dirigeait vers de nouveaux affrontements dantesques, développant son univers vers de nouvelles directions. Cependant, il y a vraiment trop de personnages ! Surtout que l'auteur en ajoute sans cesse, reléguant certains aux oubliettes ce qui est fort dommage. On s'y perd et c'est malaisant lors de la lecture. Mon édition n'ayant pas d'accompagnement de ce côté-là, ça manque. Alors oui, je suis ravie de voir la politique sur le devant de la scène, de nouvelles batailles et de nouveaux ennemis, un héros qui reprend du poil de la bête et surtout moins de romance nunuche, mais je continue à penser qu'il faudrait condenser un peu tout ça et ne pas toujours répéter le même schéma narratif d'un tome à l'autre ;)
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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LA ROUE DU TEMPS est une saga d'une vingtaine de romans de fantasy, alors sachez vous vous embarquez dans une longue aventure :-)

La trame est la suivante :
Rand, fermier découvre qu'il a une grande destinée car il est la réincarnation du dragon, guerrier-aventurier légendaire.
Le jeune fermier va donc devoir mener les armées de la Lumière (qui se rassemblent en apprenant son existence) vers la bataille finale contre les ténèbres avec l'aide ses amis Mat et Perrin qui eux aussi vont se découvrirent un don.

L'univers de ce roman est riche et très varié. Que ce soit par les contrées traversées, les peuplades qui y vivent, les traditions des unes et des autres, sans oublier la magie et les monstres qui servent les ténèbres.

Je ne vous cache pas que la saga souffre de longueur et que le nombre de personnages est important (logique vu le nombre de romans) et leurs noms difficiles à retenir.
Mais certains personnages ont une réelle consistance, il y a du travail d'écriture qui les rend intéressants, captivants : Perrin, Matt, Nynaeve sans oublier Egwene ou encore Elayene, Aviendha. (oui, les noms sont parfois compliqués à retenir, je me suis parfois un peu arracher les cheveux... mais on en a vu d'autres).

Mais cette saga est à lire entière ou pas, moi je n'ai pas été au bout happé par d'autres romans tout aussi intéressants, mais je n'exclus pas d'y revenir un jour !

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Relecture en anglais qui s'achève en douceur.
C'est un vrai plaisir que devoir s'assembler les pièces de ce puzzle complexe qu'est la roue du temps... ou plutôt pour parler plus dans la langue de cette série, voir la roue tisser les âges.
Ensuite arrive une sorte de nouveauté en terme d'intrigue... qui remet pas mal de chose en questions et qui en surprendra plus d'un.

Plusieurs allusions à Moraine sont faites dans le livre, et m'amène à m'interroger

Bref une lecture toujours aussi agréable, et je porterai sans doute ce voyage à son terme avant la fin de l'année courante.
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J'avais eu un peu de mal avec le précédent tome, j'ai commencé celui-ci avec une certaine appréhension, mais heureusement, je l'ai trouvé beaucoup plus prenant que Lord of Chaos.



On alterne entre les personnages, et même si parfois il y a quelques longueurs (Rand, Mat, Faile, parfois, je vous collerai bien des baffes pour être aussi têtus), j'ai trouvé que globalement, l'intrigue progressait bien. Certains personnages évoluent vraiment : Rand avoue et reconnaît (enfin) ses sentiments pour Min, Nynaeve parvient à se libérer de son blocage. le pauvre Mat démontre une nouvelle fois qu'il a le chic pour dégotter les nanas psychotiques (la reine Tylin est assez gratinée).

J'ai bien aimé les touches d'humour qui émaillent ce roman, notamment quand Rand envie Perrin pour son mariage calme et sa femme souriante et d'humeur égale (une nouvelle preuve que Min a raison de l'appeler « wooheaded boy »).

J'ai beaucoup aimé la description d'Ebou Dar et de sa culture. Comme pour les autres nations, je trouve que Robert Jordan parvient à faire vraiment exister ces différents peuples avec leurs modes de vie, leurs coutumes…



Côté action, là aussi on est servi, ça bouge beaucoup dans ce tome, notamment dans le dernier quart, qui rebat sérieusement les cartes : Lan refait surface, on retrouve le bol des vents, deux nouvelles menaces apparaissent en la personne de Moridin et du gholam, Rand affronte Sammael et les Seanchaniens débarquent à Ebou Dar ! Vivement la suite.





En résumé : un tome plus rythmé que les précédents, qui fait évoluer les personnages et permet à l'histoire d'avancer considérablement.
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Rand est devenu franchement méfiant envers les Aes Sedai qui , de leur côté sont de plus en plus divisées et Egwene se débat dans les intrigues . le Dragon réincarné expérimente la solitude du pouvoir (« Seigneur vous m'avez fait puissant et solitaire… » ) . Il a pourtant des amis Mat et Perrin . le premier se décarcasse à essayer de protéger Elayne, Nynaeve, Aviendha et Brigitte , les « drôles de dames » de Rand qui ont pour mission de retrouver une artefact pour remédier au dérèglement climatique (Tiens , tiens , aurions-nous besoin de la Coupe des Vents ?) . A noter que Rand outre ses problèmes politiques et métaphysique y ajoute des embarras domestiques car il se trouve quasiment à la tête d'un harem !
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Cette épopée ne fait pas exception, comme beaucoup d'autre série on commence à avoir dans ce tome beaucoup de remplissage et peu de développement proprement dit de l'histoire. Malgré tout c'est un plaisir de voir évoluer ces personnages complexes auxquels on s'attache de plus en plus au fil des tomes.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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(21/05/21 - 05/06/21)
On entre dans le fameux "slog" et… c'est dur.
Sur 800 pages, il ne se passe rien (j'ai pu sauter des chapitres entiers sans perdre le fils de l'intrigue) ou si peu... Les personnages commencent à tourner en rond.
Les seuls événements un peu importants arrivent dans les derniers chapitres (), ou même carrément hors-champ () !
Le traitement de la relation de Mat et Tylin est assez décevant également, même si je vois où Jordan voulait en venir.

L'un des pires tome de la saga.
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Ouf ! Voilà un septième tome qui rassure après l'écrasante monotonie du précédent (où il ne se passait presque RIEN avant la 850ème page !). Je dirais même qu'on y retrouve un peu de la fraîcheur du premier, tellement le ratio rythme de l'histoire / développement des personnages est bien géré. Certes dans ce tome là Egwene et Perrin ne sont pas trop présents et Aviendha fait juste acte de présence, mais on est habitué depuis. Et vu le nombre de personnages principaux disséminés un peu partout dans le monde, Jordan s'oblige à focaliser notre attention sur une partie des protagonistes le temps d'un tome.
L'avantage, c'est que ça lui permet de bien développer le personnage de Mat qui commence enfin à assumer ses responsabilités. Bon il est encore loin du niveau de Rand en la matière mais le héros qui sommeille en lui s'éveille enfin, malgré lui évidemment. En revanche, les relations entre personnages principaux laisse à désirer. On a Nynaeve, Elayne et Mat dans la même ville mais les seuls moments ou ils sont tous les trois ensemble, c'est pour avoir des monologues de Mat qui ne provoquent aucune réaction chez les deux Aes Sedai. Ces deux-là ont toujours un caractère aussi désagréable qu'au début. Elles progressent dans le pouvoir d'accord, mais niveau relationnel c'est zéro. Finalement vers la fin du livre on voit enfin un début de respect mutuel et de compréhension d'Elayne envers Mat, mais c'est en grande partie grâce à Aviendha (son seul intérêt dans le livre d'ailleurs). Concernant Nynaeve, j'ai été triste de lire qu'elle commençait à apprécier quand elle remerciait les gens. Je ne comprendrais jamais la volonté de l'auteur de nous imposer des personnages féminins aussi détestables sur le plan personnel. de toute façon les petites améliorations du caractère de Nynaeve sont douchées par

Rand de son côté continue sa conquête Les interminables discussions géopolitiques du tome précédent ont été mises en pause car Elayne ne revient toujours pas en Andor, et franchement ça fait du bien. Déjà que c'est impossible de se mémoriser toutes les Aes Sedai qui font des pseudos-apparitions dans la saga, si en plus on devait se mettre à se souvenir des nobles qui ont chacun droit à trois phrases par bouquin... Cet acharnement de l'auteur à vouloir créer une palanquée de célébrités tertiaires (Aes Sedai et nobles) est selon moi le plus grand défaut de la saga. L'auteur nous perd avec tous ces noms et ça nuit fortement à la lecture, car c'est très frustrant de devoir sans cesse faire des efforts de mémorisation pour savoir de qui l'auteur est en train de parler. Les Matriarches en sont un exemple frappant. Elles sont omniprésentes depuis plusieurs tomes avec beaucoup de dialogues, mais à part connaître leurs noms c'est tout ce qu'on retient d'elles. Certaines sont mariées, certaines savent canaliser et ça s'arrête là. Elles sont juste là pour tenir le rôle d'avocates du diable sur chaque décision prise par Rand, tout comme les nobles et les Aes Sedai qui l'entourent. du coup, dés que l'auteur a besoin d'évoquer un avis légèrement différent sur un sujet, pouf il nous pond un nouveau personnage plutôt que de réutiliser les anciens. Et c'est bien parti pour être la même chose avec le Peuple de la Mer dont j'ai déjà oublié tous les protagonistes.

Je conclurais sur une note très positive : Jordan reste un maître en ce qui concerne la création de peuples et de cités. Ebou Dar est une énième réussite dans la matière avec ses coutumes très atypiques et ses nombreuses fêtes. L'auteur s'est vraiment donné carte blanche là-dessus et ça fait du bien de lire de la fantasy ou il n'y a aucun elfe/orc/nain ! Comme quoi on peut très bien créer de la diversité juste avec de simples humains. Mention spéciale à la reine Tylin dont le caractère exotique est en accord total avec l'ambiance de la ville (pauvre Mat quand même).
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