AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 126 notes
5
7 avis
4
2 avis
3
6 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une lecture en demi-teintes : elle avait assez mal commencé avec la description d'une chambre bleue, qui m'a fait penser à une didascalie théâtrale, mais s'arrêtait là, ne faisant intervenir qu'au second chapitre un fantôme. Cette entrée en matière, qui jouait sans doute sur l'énigmatique, n'a pas suscité mon intérêt du tout. Heureusement, dès la deuxième partie, un retour dans le passé est opéré et est contée l'histoire de Paulina Pandolfini, jeune fille passionnée, partagée entre amour de Dieu et d'un homme jusqu'à la folie. J'ai trouvé le récit, ainsi que son dénouement, très beau. le délire croissant du personnage est très bien exprimé, par des phrases de plus en plus incohérentes et différentes voix qui s'expriment : cela crée parfois un texte assez confus et difficile à bien saisir pour le lecteur, mais assez réussi. de même, des passages à la première personne s'intercalent entre d'autres à la troisième, de manière parfois déroutante, mais bien menée par l'auteur.
Commenter  J’apprécie          70
Milan. Dernier tiers du 19ème siècle. Paulina Pandolfini dont la beauté est source d'inquiétude dans un milieu riche exclusivement masculin, est tenu sous bonne garde par son père et un de ses frères. Cette jeune fille, au penchant profondément mystique n'en ai pas moins très sensuelle, et découvre la passion dans les bras d'un homme marié et peu croyant, le comte Michele Cantarini, ami de la famille qui trahit donc l'honneur de la maisonnée. Elle est ainsi déchirée entre la découverte de sa féminité,son sentiment mortifère de culpabilité face à l'adultère et à la fausseté de sa situation et sa volonté de ramener son amant dans les voies du Seigneur. Cette profonde dichotomie mène à la crise, elle quitte son amant et tente de sauver son âme et de communier avec dieu en allant mourir au monde par son entrée dans le couvent de la Visitation à Mantoue. Mais cet être est farouche et profondément orgueilleux dans son désir de contrition en s'infligeant des sévices corporels d'une férocité folle totalement en désaccord avec la discipline modérée et tournée vers l'esprit de cet ordre religieux. Elle est priée de quitter le couvent et se retrouve seule avec ses démons, en proie à un sentiment atroce de déréliction la plus totale. de guerre lasse, elle retrouve son amant, mais la folie et les tourments rode toujours, et elle en viens à tuer ce dernier d'une balle de révolver dans la nuque tirée dans son sommeil. La grande pécheresse est jugée et condamnée, purge une peine de prison réduite et se trouve graciée. Elle finit ses jours comme une humble paysanne et semble avoir trouvé la paix.
Ce livre est-il un roman ou un vaste poème en prose? On est en droit d'hésiter. Cet opus de 245 pages est découpé en 119 chapitres qu'on serait tenter d'appeler “vignettes”. Pierre Jean Jouve avec son style haché et fiévreux , tout en redites et en cris, traduis bien l'univers mental torturé de l'héroïne mais laisse aussi une curieuse impression de facilité dilettante dans la conception.
Commenter  J’apprécie          60
Attention! Ce n'est pas du Lévy, ni du Musso! Paulina est une jeune fille plus difficile d'approche mais ce n'est pas pour autant qu'on rechigne à mieux la connaitre. Au contraire, Pierre-Jean Jouve a su nous la rendre attirante et énigmatique. Je vous invite à la rencontrer et à l'instar de Gaston Bachelard j'avoue, moi aussi, avoir tremblé plus d'une fois en lisant.
Commenter  J’apprécie          20
Paulina l'amoureuse a définitivement ma préférence au détriment de sa période Blandine! Paulina qui fait tourner les têtes, jusqu'a celle la plus inattendue pour l'epoque! D'ailleurs, cet aspect de l'histoire aurait gagné à être traité plus avant.


Un moment agréable même si quelques maladresses ressortent, (le "malgré que" me fait mal aux yeux...)

Je reste encline à penser que Paulina était atteinte d'un mal bien plus psychologique que mystique. Pauvre petite fille riche qui n'a d'autres soucis que celui d'hésiter entre l'amour de son amant et celui de Dieu...
Commenter  J’apprécie          10
Un livre d'un autre temps, durant lequel la prédominance de la religion catholique était si forte que la culpabilité de tout amour hors mariage ou avec un homme marié pouvait être vécu comme un péché. L'époque a changé mais cè'st toujours intéréssant de lire ce qui définissait une certaine normalité à une autre époque. Comme le disent les hindous, beaucoup de nos concepts restent des 'maya', une illusion de l'esprit, car ou se trouve la vérité ?
Commenter  J’apprécie          00
En rangeant ma bibliothèque j'ai retrouvé Paulina 1880. Javais déjà lu ce livre étant adolescente que j'avais beaucoup aimé. je pensais le relire avec plaisir, mais j'ai beaucoup moins aimé. Peut-être ne devrait-on ne pas relire certaines oeuvres qui nous ont enchantées.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (296) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3677 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}