Citations sur La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry a.. (225)
"(...) chez les autres, c'était cette petitesse qui l'émerveillait et l'attendrissait, et aussi la solitude que cela impliquait. Le monde était constitué de gens qui mettaient un pied devant l'autre ; et une existence pourrait paraître ordinaire simplement parce qu'il en était ainsi depuis longtemps. Désormais, Harold ne pouvait plus croiser un inconnu sans reconnaître que tous étaient pareils et que chacun était unique ; et que c'était cela le dilemme de la condition humaine."
Et si ce n'est pas un petit miracle de trouver sa route quand on ignore si l'on va arriver au bout, je me demande bien ce qui l'est.
En marchant, il libérait le passé qu'il cherchait à éviter depuis vingt ans, et ce passé bavardait et folatrait comme un fou dans sa tête avec son énergie propre. Harold n'envisageait plus la distance en terme de kilomètres. Il la mesurait avec ses souvenirs.
Si l'on ne pète pas les plombs une fois dans sa vie, c'est sans espoir
Toutes deux l'avaient accueilli et réconforté, même quand il avait eu des scrupules à accepter, et par le fait même d'accepter il avait appris que recevoir était tout autant un don que donner, car cela nécessitait à la fois du courage et de l'humilité.
En marchant, il libérait le passé qu'il cherchait à éviter depuis vingt ans, et ce passé bavardait et folatrait comme un fou dans sa tête avec son énergie propre. Harold n'envisageait plus la distance en termes de kilomètres. Il la mesurait avec ses souvenirs.
Désormais, Harold ne pouvait plus croiser un inconnu sans reconnaître que tous étaient pareils et que chacun était unique ; et que c’était cela le dilemme de la condition humaine.
- Je vais marcher et elle va vivre. Je vais la sauver.- Je ne crois pas. on ne peut pas sauver les gens atteints d’un cancer, Harold. Sauf si l’on est chirurgien. Et toi, tu n’es même pas capable de couper correctement une tranche de pain. C’est ridicule, voyons.
– J’ai parlé à une jeune fille du garage et c’est elle qui m’a donné l’idée. Elle a sauvé sa tante atteinte d’un cancer parce qu’elle s’en est cru capable. Par la même occasion, elle m’a montré comment réchauffer un burger. Avec des cornichons.
Harold pensait à ce qu’il avait écrit à Queenie. Il n’avait pas trouvé les mots justes et il avait honte.
Il tenait à ce que l'acteur célèbre sache qu'on pouvait être une personne ordinaire et se lancer dans quelque chose d'extraordinaire, sans avoir besoin de l'expliquer de manière logique.