AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782845636538
369 pages
XO Editions (20/02/2014)
3.08/5   155 notes
Résumé :
Après le succès de La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi…
Rachel Joyce livre un deuxième roman bouleversant, d’une grande délicatesse.

Angleterre, 1972. Byron Hemmings, onze ans, apprend de la bouche de son meilleur ami que deux secondes vont être ajoutées au temps, afin de faire coïncider l’heure officielle avec la rotation réelle de la Terre. Cela le terrifie. Toucher au temps n’est-il pas extrêmement dangereu... >Voir plus
Que lire après Deux secondes de tropVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,08

sur 155 notes
J'avoue que lorsque j'ai commencé cette lecture, j'ai été assez prise au dépourvu, si bien que jusqu'à la dernière page, je ne savais pas trop si j'aimais vraiment ce que j'étais en train de lire pu pas. Et oui, j'ai constaté, au fur et à mesure que je tournais les pages que j'avais sans cesse envie de savoir ce qui allait se passer et au final, je me suis littéralement laissé entraîner par l'intrigue à tel point que j'ai été presque déçue une fois cet ouvrage terminé...déçue de l'avoir fini trop vite et non pas parce que je n'ai pas aimé...bien au contraire !

L'histoire se déroule en Angleterre à Cranham Village et débute durant l'été 1972. le lecteur va apprendre à connaître (et à aimer) les deux héros principaux de ce roman que sont Byron Hemmings et James Lowe. Ces derniers sont deux jeunes garçons, âgés de onze ans et qui fréquentent à la même école privée. Pendant que leurs père respectifs travaillent durant la semaine et qu'ils sont absents de chez eux, les deux garçons se retrouvent dans leurs maisons avec leurs mère et pour Byron, avec sa jeune soeur Lucy. Tout pourrait se dérouler ainsi tranquillement sans qu'aucun des deux ne soit inquiété mais le cours de l''histoire se trouve bouleversé lorsque James apprend à son ami qu'il a lu dans le journal le Times que deux secondes allaient être rajoutées au temps qu'ils connaissent actuellement. Qu'est-ce que deux secondes, me direz-vous ? Rien à priori et pourtant, c'est durant ces deux minuscules secondes que la vie de Byron et de sa mère Diana vont basculer...De quelle manière, cela je compte bien le garder pour moi car je voudrais vraiment vous inciter à venir découvrit cet ouvrage qui, bien que je sois sceptique au départ, m'a littéralement envoûtée.
Le lecteur découvre aussi le personnage de Jim, un homme qui vit reclus dans une caravane et qui travaille dans un restaurant, passant son temps à nettoyer les tables parce qu'il est (du moins il en est persuadé lui-même, tout comme le lecteur d'ailleurs) d'avoir des soucis psychologiques et d'être en marge de la société. Cependant, les apparences n'étant pas toujours ce qu'elles sont, je vous conseille de ne pas vous faire trop vite une opinion de ce dernier car vous pourriez être surpris.

Quels liens réunissent ces trois personnages que sont Byron, James et Jim ? Pour le savoir (et je vous assure que cela vaut le coup car j'ai moi-même été stupéfaite en apprenant le fin mot de l'histoire), je ne peux, encore une fois, que vous recommander de venir le découvrir par vous-mêmes ! Une écriture fluide et légère, avec des chapitres relativement courts...bref, un roman qui se lit en un rien de temps et auprès j'ai vraiment passé un très bon moment !
Commenter  J’apprécie          421
Troublée. Je suis troublée par ce roman.

Je viens d'en tourner la dernière page et je ne saurais même pas dire si j'ai aimé. Un peu, sans doute, sinon, je ne l'aurais pas terminé.

J'ai lu ce livre comme on grimpe la dernière montée dans un manège à sensation. On sait qu'on va vers la chute, ça nous oppresse, ça nous fait peur, une part de nous s'y refuse et voudrait descendre mais on ne peut pas, on est fasciné, attiré. On veut y aller quand même.

On sait qu'on va vers un drame. L'auteur nous donne l'information dès le début, il n'y a rien de secret ni de mystérieux. Mais on y va avec une telle lenteur, en spectateur impuissant de l'inéluctable que c'en est douloureux. On est comme Byron : un observateur impuissant. Malheureux et impuissant.

Contrairement à Byron on pourrait refermer le livre et tout arrêter mais on ne le fait pas. Il faut qu'on sache où on va, jusqu'où on va. Il faut qu'on voit le malheur.

Et puis il y a Jim. Jim qui lutte contre lui, contre la vie, contre ... je ne sais pas trop contre quoi Jim lutte mais il lutte avec courage.

Et puis il y a la fin ... cela faisait quelques pages que je trouvais ce roman bien moins bon que "La lettre qui allait changeait le destin d'Harold Fry arriva un mardi", que ma vigilance avait diminué.Quand j'ai pris une claque. Pourtant je ne suis pas une novice ... en général je ne me fais pas avoir aussi facilement ... mais là, elle m'a eue. D'un direct du droit. En plein visage. J'en suis restée KO.

Finalement, c'est un très bon roman.

Très bon?

La lecture n'a pas été agréable, l'atmosphère était trop pesante, trop lourde. Mais il m'a troublée, profondément.

Mais n'est-ce pas ce qu'on attend d'un roman? Qu'il nous bouleverse, qu'il nous laisse pantois, qu'on tourne la dernière page avec une seule, envie : le laisser résonner encore quelques instants dans nos esprit.
Commenter  J’apprécie          100
J'ai passé un bon moment de lecture. J'ai aimé suivre Byron, ce garçon si sensible qu'une information comme les deux secondes ajoutées vont le bouleverser au point de changer radicalement sa vie.
J'ai également aimé suivre Jim, cet homme détruit par la vie et la culpabilité, cet homme qui ne semble pas si étranger que ça à ces fameuses 2 secondes.

Comment 2 petites insignifiantes secondes peuvent-elles être le déclencheur d'événements qui vont ravager une famille ?

Nous suivons deux histoires en parallèle. La première, celle de Byron, nous plonge dans la bourgeoisie anglaise des années 70. Nous rencontrons sa famille, isolée dans les landes par un père tyrannique. Diana, sa mère, subit cette vie, mais sauve les apparences, et apparait pour ses enfants comme la mère et épouse parfaite. Fragile et forte à la fois, la vie de Diana va voler en éclats le temps d'un été. Ainsi nous découvrons une toute autre femme, détruite par la culpabilité, une culpabilité qui la ronge lentement, et on sent au fond de nous que cette histoire ne peut aller qu'en s'empirant. L'inévitable gronde, tapi dans un coin sombre, que ce soit dans la forme de ce mari tyrannique, ou de cette nouvelle amie qui ne veut pas que du bien à Diana.
Avec l'aide de son ami James, Byron va tenter de sauver sa mère, de lui redonner cette joie de vivre qu'elle a perdu, comme il dit, à cause de ces 2 secondes.

Nous suivons également l'histoire de Jim, qui survit plus qu'il ne vit, de nos jours. On comprend, au fil des pages, que Jim n'est pas étranger aux événements passés lors de cet été 72, dont le point de départ fut ces satanées 2 secondes.
Qui est Jim ? Qu'a-t-il fait pour être interné dans un centre psychiatrique ?
Il essaye de survivre, de garder la tête hors de l'eau, mais ses anciens démons le rattrapent souvent, et il replonge malgré lui, malgré toute la bonne volonté de son entourage.

J'ai une petite préférence pour cette partie de l'histoire, j'ai aimé les personnages que Jim côtoie. Leur côté loufoque et atypique, leur gentillesse, leur sincérité qu'ils osent montrer en dépit des blessures de chacun. Et leur solidarité, si émouvante.

J'ai plongé sans mal dans ce récit, que ce soit auprès de Byron ou de Jim, j'ai aimé les suivre. J'ai tremblé pour Diana, devant l'inévitable, je me suis demandée jusqu'où serait capable d'aller son amie, et ce qu'avait fait James pour disparaître de la vie de Byron, je me suis demandée si Jim pourrait construire quelque chose avec Eileen, malgré leur lourd passé et surtout, je me suis demandée quel lien avait Jim avec tout ça, et je peux vous dire que je me suis bien plantée ! Je ne l'avais pas vu venir celle-là !

En bref, une bonne lecture que je vous conseille sans hésiter et qui m'a donné envie de lire l'autre titre de l'auteur, La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry, qui est sorti en poche il y a peu de temps :)

Merci à Babélio pour leur confiance sans cesse renouvelée, ainsi qu'aux éditions XO !
Lien : http://www.inmybookworld.com..
Commenter  J’apprécie          80
Deux secondes de trop est un livre qui se lit facilement. Dès le début de livre on veut savoir comment cela se termine, un vrai "page-turner". Quels sont les liens entre Byron et Jim et pourquoi ces 2 petits secondes ont eu une influence sur le destin d'une famille ? Rachel Joyce a su créer un réel suspense, bien que vers la fin je commençais à comprendre ce qui lie les histoires de Byron et Jim.
Bon moment de lecture pendant mes vacances (qui ont pris fin la semaine dernière ;-) ).

Challenge Multi-défis 2019
Challenge ABC 2019
Commenter  J’apprécie          130
Je l'avais choisi car j'y voyais un parallèle avec le fime " Hugo Cabret" que j'ai beaucoup aimé autant que sa musique.
En fait, j'avais fait le lien par rapport à la couverture, la mienne étant remplie de pendules avec un petit garçon de dos.

J'ai entièrement lu ce livre donc pas mal quand même.
C'est un bon livre si on a un moral à regonfler la terre entière Mais rien à voir avec l'optimisme de Martin Scorcese.
A éviter surtout en automne, par un ciel gris et menaçant alors que professionnellement, ça n'est pas la fête et que sentimentalement, rien ne va plus.
Sinon, c'est à lire !

Il faut dire que le jeune Byron est bien surprenant avec son extrême intelligence.
Psychologiquement, le personnage de l'enfant et de la mère sont intéressants.
Toute l'histoire est liée au titre, il faut rendre hommage à l'auteur car qu'est-ce que " 2 secondes" ?
Et pourtant...
Commenter  J’apprécie          100

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
"Ce serait bien de ne penser qu'à une seule chose à la fois. Mais il sait que ça fait aussi partie de la normalité d'avoir plusieurs choses en tête, même quand on n'a pas l'impression qu'elles vont bien ensemble."
Commenter  J’apprécie          260
"[...] il est parfois plus facile d'écarter les erreurs qu'on a commises que de mobiliser l'énergie et l'imagination nécessaires pour les réparer."
Commenter  J’apprécie          250
Les grandes choses, dans la vie,ne se présentent pas comme telles. Elles se manifestent dans les moments calmes, ordinaires-un coup de téléphone, une lettre. Elles arrivent quand on ne les cherche pas, sans indice,sans s'annoncer, et c'est pour cette raison qu'elles nous déconcertent. Ca peut prendre une vie, une longue vie, d'accepter que les choses soient si étranges, qu'un petit instant puisse en côtoyer un grand, pour finalement se fondre en un même instant.
Commenter  J’apprécie          40
Et si elle avait raison de ne pas être une femme d'intérieur ? Ne serait-ce pas de là qu'était né le problème ? Les gens tentent de se conditionner à rester entre des murs et des fenêtres, ils tentent de trouver des trucs pour que ces murs et ces fenêtres leur appartiennent, alors qu'ils ont peut-être besoin de se libérer de ces contraintes.
Commenter  J’apprécie          50
Qui peut dire que le temps est réel, juste parce qu'on a des horloges pour le mesure ?
Qui sait si tout progresse au même pas ?
Peut être que certains évènements reculent ou vont de côté.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Rachel Joyce (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rachel Joyce
SI ON DANSAIT... de Rachel Joyce ? http://bit.ly/siondansait EN LIBRAIRIE LE 16 MAI 2018
Pour écouter la playlist du roman : ? Deezer : http://bit.ly/deezer_siondansait ? Spotify : http://bit.ly/spotify_siondansait
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (411) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1053 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}