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Les secrets de Greystone Manor tome 3 sur 3
EAN : 9782280308571
448 pages
Harlequin (01/01/2014)
3.12/5   4 notes
Résumé :
Série « Les secrets de Greystone Manor », tome 3Cornouailles, 1795 Désespérée, la comtesse Evelyn d'Orsay doit se rendre à l'évidence : la mort de son mari la plonge dans le dénuement le plus total. Et dans ces conditions, qu'adviendra-t-il d'Aimée, sa petite fille adorée ? Le comte d'Orsay a bien laissé une fortune en France, avant de fuir les affres de la Terreur, mais comment la récupérer dans ce pays en proie à la guerre ? Evelyn n'a plus qu'un recours : faire a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La belle comtesse Evelyn d'Orsay, anglaise mariée très jeune à un aristocrate français, vit depuis quatre ans en Cornouailles. Surprotégée par son époux et entièrement dévolue à son foyer et à sa fille, elle se retrouve bien démunie lorsque le Comte d'Orsay meurt des suites d'une longue maladie. Son unique espoir, estime-t-elle alors, réside dans l'aide de Jack Greystone, le contrebandier qui les a aidés à fuir la France révolutionnaire.
Jack, un aventurier solide comme un roc, un farouche contrebandier amoureux fou de la mer et épris de dangers, se veut libre de toute attache. Cette femme, si belle soit-elle, ne l'enchaînera certainement pas. Ni son sens du devoir, ni ses instincts de protection ne lui font entendre raison. Il se méfie d'elle comme de la peste. Mais Evelyn, aidée par un oncle soucieux de son avenir, parvient à obtenir son aide. Or dans cette époque mouvante, assombrie de dangers et de mensonges, les jeux de l'espionnage et de la guerre contre les Français républicains vont empêcher les deux amants de vivre pleinement leur histoire, surtout que Jack reste froid et distant.
Me voici donc arrivée au bout de ma lecture et ma question est la suivante : pourquoi Brenda Joyce n'aime-t-elle pas ses héroïnes?
En voici encore une, et à la suite de celle du tome précédent, cela commence à faire beaucoup, que j'aurais bien secouée comme un prunier en lui demandant de bien vouloir se remuer un peu. Evelyn est un petit modèle de très jolie jeune femme, qui a vécu une enfance difficile, à la mode Cendrillon. On pourrait croire qu'elle en serait sortie aguerrie et prête à croquer la vie à pleines dents, puisqu'elle est désormais Comtesse d'Orsay, peu fortunée, certes, mais qui a bien profité de la vie ces dernières années.
Et bien pas du tout. Evelyn passe son temps à s'inquiéter, à larmoyer, à pleurnicher, à se morfondre et à compter ses sous. Elle ne cesse de crier à tout vent "moi, moi, moi", car l'alibi de la fille est bien transparent, jusqu'à se montrer parfois d'une bêtise et d'une naïveté à pleurer. Jack est un contrebandier, ET un espion, habitués depuis de nombreuses années à côtoyer le danger. Cela lui met-il la puce à l'oreille? Que nenni ! Jack est ce qu'il paraît être, un vilain méchant. Jack la bat froid et le repousse. Mais il part en France pour ses beaux yeux, craque et la met dans son lit, et ne cesse de vouloir la prémunir du danger. Mais Jack est un fripon qui ne l'aime pas du tout, du tout, bouh, le pas gentil... Jack se bat pour un idéal. Mais, brouhh, que la guerre est dangereuse et vilaine. Mieux vaut rester chez soi à soigner ses massifs...
Bref, vous l'aurez compris, j'ai eu du mal avec l'héroïne.
Et aussi avec le fait que les scènes d'amour sont, encore une fois, à peine effleurées : on se croirait dans un Harlequin des années 80. Avec quelques longueurs par là-dessus...
Et c'est grand dommage, car le héros a beaucoup de charisme, malgré sa froideur et sa résistance. Il a un vrai caractère et ne se laisse pas traiter comme une serpillière. Par contre, il ne rêve que de... protéger la si belle Evelyn, car elle éveille en lui tous les côtés très mâles de sa virilité, même s'il s'en défend. C'est d'ailleurs à peu près la seule qualité qu'il lui trouve... euh, sa fragilité ! Et sa beauté, évidemment !
Par contre, le background historique est très cohérent et sûrement bien documenté. Brenda Joyce a su recréer l'atmosphère délétère et dangereuse de l'époque, peuplée d'espions et tendue par les événements de la future guerre de Vendée. Dommage que le héros s'en lave finalement les mains, son investissement politique (à noter, on est du côté anglais, donc royaliste, mettez votre mouchoir sur vos idéaux républicains) est balayé par les violences auxquelles il assiste à la fin de l'aventure. Bon, on est dans un Harlequin, il fallait bien que le héros accepte de rentrer au bercail.
Pour résumer, si vous aimez, comme moi, cette période révolutionnaire, vraiment très rare dans les romances, prenez le temps de découvrir ce titre. Apprécier, ou non, l'héroïne, est purement subjectif, et ce dernier tome peut plaire, j'imagine.
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J'aime beaucoup Brenda Joyce et c'est avec beaucoup de plaisir que je lis ses derniers livres sortis en France.
Cependant je dois dire que cette série ne m'a pas convaincue et j'ai l'impression que cette auteure s'assagit en matière de passion et aussi de sexe.
Elle rentre dans un registre bien sage !
Ses deux personnages ne sont pas à la hauteur de sa série les de Warenne beaucoup plus réussi.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La porte de Jack était restée ouverte. Elle regarda par-delà le salon rouge et or, plongeant les yeux dans sa chambre, car elle était ouverte aussi. Toutefois, elle était à peine éclairée et emplie d’ombre. Evelyn ne put rien distinguer.
— Que faites-vous ?
Elle sursauta. Jack était debout dans le salon, près de la cheminée, une main sur le manteau de marbre. Et il portait seulement un caleçon de drap clair qui lui arrivait au genou.
— Que faites-vous ? répéta-t-il aussi âprement que la première fois.
Son expression était dure et incrédule à la fois.
Evelyn ne s’était pas attendue à le trouver dévêtu, et elle n’avait jamais vu auparavant un tel homme dénudé. Elle le fixa. Ses cheveux lâchés tombaient sur ses larges épaules. Son torse était large et dur, constitué de deux aplats de muscles massifs. Ses mamelons étaient hauts. Son ventre était plat et contracté. Elle n’osa pas regarder plus bas, bien qu’elle en ait envie. Elle releva lentement les yeux vers les siens.
Ils s’élargirent.
— Puis-je entrer ?
Elle sourit, la bouche soudain toute sèche.
— Non.
Elle déglutit avec peine.
— Il n’y a pas de règles sur Looe Island, rappela-t-elle.
Son regard gris s’écarquilla encore plus. Il marcha vers le canapé, le visage dur, les yeux brûlants. Il semblait tout à fait sobre, maintenant.


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— Etes-vous prête ? demanda froidement Jack.
Elle se tourna lentement et le dévisagea tandis qu’il se tenait sur le seuil de sa chambre. Son visage était tendu, ses yeux semblaient sombres et impassibles. Il était habillé pour naviguer de sa veste de drap marron foncé. Elle se leva.
— J’étais en train de tomber amoureuse de vous.
Son expression se durcit.
— Je n’ai jamais voulu de votre amour, Evelyn, et je n’ai jamais rien attendu de vous.
Comme ses mots faisaient mal !
— Mon Dieu, vous le pensiez vraiment, n’est-ce pas ? Quand vous disiez que notre histoire n’était que de la concupiscence.
Ses yeux étincelèrent, et il ne répondit pas.
— Je ne comprends pas, dit-elle, le cœur au bord des lèvres.
Ou plutôt : elle craignait de comprendre, au contraire.
— Je veux bien accepter que vous soyez un butor, un vaurien, un homme qui prend des maîtresses comme bon lui semble — le visage de Jack se durcit encore plus —, mais vous avez toute une famille que vous adorez, et ils sont tous anglais. Juste ciel, le mari de Julianne était en France, luttant contre la Révolution ! Quand vous livrez des secrets d’Etat aux Français, vous ne trahissez pas seulement votre pays, vous les trahissez, eux aussi.


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Il la souleva de terre — à l’ébahissement des portiers — et se dirigea vers l’escalier. Evelyn toucha son beau visage, n’ayant aucune envie de protester. En haut, il ouvrit d’un coup de pied la porte de sa chambre, la referma de même, porta Evelyn jusqu’au lit et l’allongea dessus. Mais, alors qu’il ôtait sa redingote, Evelyn vit de terribles ombres passer dans ses yeux. Il était habile à cacher ses sentiments, mais en cet instant son expression était ravagée.
Elle sut alors que la guerre lui avait laissé des cicatrices.
Un moment plus tard, il la rejoignit sur le lit.
— J’ai besoin de vous, dit-il d’une voix enrouée. Mais je vous aime, alors ne pensez pas que je suis un butor.
Elle toucha son visage, folle de joie. Il se déclarait de nouveau !
— Je ne penserais jamais une chose pareille, dit-elle.


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