J'adore les romances historiques, surtout celles à Londres au 19ème siècle. Les paysages d'époque, les belles robes, les bals, les histoires de coeur, les mariages arrangés ou ceux qui choquent la bonne société, tout cela me fait rêver !
C'était donc une évidence de lire ce livre, avec un duc et une véritable beauté qui met tous les hommes à ses pieds.
Malheureusement j'ai été un peu déçue par le peu de crédibilité de cette histoire.. le duc tombe amoureux d'une femme sans avoir jamais vu son visage ? un peu trop tiré par les cheveux..
Dommage car sinon le lire est très bien écrit, il y a des péripéties qui lui donnent un bon rythme où on ne s'ennuie pas.
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Après des débuts difficiles, j'ai finalement réussi à accroche à l'histoire de ces deux héros atypiques. Leur passion était belle à voir, ainsi que leurs failles et faiblesses. J'ai aimé découvrir aussi la famille de Venetia et j'attends les prochains tomes avec impatience. Par contre la fin est trop rapide et du coup je suis un peu déçue.
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Certains instincts primaires - dont l'attirance irraisonnée pour ce qui est beau - surpassent les règles de civilisation. Alors nous idéalisons la beauté, parce qu'en réalité nous avons honte d'être chaque fois incapables de lui résister, aujourd'hui encore, à notre époque.
D'un point de vue évolutionniste, la beauté n'est rien d'autre qu'un marqueur de la fertilité. Notre définition de la beauté dépend surtout de règles qui se rapportent à la symétrie et aux proportions, qui elles-mêmes sont un signe de bonne santé structurale. Ces particularités qui nous sont en général agréables - le regard vif, les dents blanches, la peau douce - traduisent la jeunesse et la vigueur du corps. De fait, un homme aura plus de chance de s'accoupler avec une femme jeune et robuste qu'avec une femme affaiblie par l'âge et une santé défaillante. Voilà comment notre vision de la beauté a été influencée par des millénaires de sélection réussie.
Vingt-sept ans était un âge difficile pour une célibataire. Les demandes en mariage se raréfiaient, la saison londonienne prenait des allures de corvée. En passe de devenir ce qu'on appelait « une vieille fille », Helena devait paradoxalement continuer de se déplacer sous la surveillance d'un chaperon. Était-ce par exaspération qu'elle s'était jetée dans les bras d'un homme ?
Personne ne comprenait pourquoi il était si difficile de trouver un mari à Helena. Elle était jolie, intelligente, elle présentait bien. Elle n'était pas capricieuse ni difficile. Et pourtant, depuis sa première saison, elle repoussait les beaux partis les uns après les autres, avec autant de répulsion que s'il s'était agi d'une horde d'assassins sanguinaires et répugnants.
Il s'était saigné aux quatre veines pour couvrir de joyaux sa trop belle épouse, une femme capricieuse et exigeante toujours suivie d'une cohorte d'admirateurs...
Author Sherry Thomas talks about writing DELICIOUS.