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Bobby est mort. Bobby est mort le 11 septembre car il était pompier à New York, comme son père avant lui qui avait refusé de reprendre la boucherie familiale de Staten Island – parce qu'il ne voulait pas sentir le sang et les os. Il ne reste que des petites consolations pour faire face à ce grand drame familial. Avec l'alcool, les paris sportifs, la prière, l'adultère ou un nouvel amour, chacun à sa manière – qui n'est pas toujours la bonne parce qu'elle les enfonce ou fait souffrir les autres – cherche à combler un immense vide, l'absence de Bobby, le fils, le mari, le frère chéri.

J'ai aimé cette histoire d'une famille italo-irlandaise, ancrée dans la réalité d'un quartier, d'une ville, d'un pays, qui fait face à chaque génération aux désillusions, aux échecs et aux grands drames personnels et collectifs. Ses personnages sont attachants et vivants, réalistes et terriblement humains. A chaque instant, on souffre pour eux, on se désole de leur dérive, on a envie qu'ils s'en sortent, même si on sait que ce sera au mieux, très long, au pire, impossible.
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Les Amandola une famille italo-américaine est marquée par le 11 septembre 2001. Bobby un des trois fils pompier a été porté disparu. Dix ans plus tard, sa veuve Tina mère de deux enfants s'autorise à aimer quelqu'un d'autre. Comment vont réagir Gail et Michel les parents de Bobby et ses deux frères ?

Eddie Joyce nous fait entrer dans l'intimité de chacun des membres de la famille : comment ils ont vécu le deuil et comment ils vivent à présent. Gail entretient en permanence le souvenir de son fils cadet. Chaque jour, elle passe dans son ancienne chambre. Michael ancien pompier se culpabilise d'avoir donné envie à son fils de suivre sa trace. Et s'ils forment un couple solide, ils ont connu des tempêtes bien avant la mort de Bobby.
Tina ne sait pas comment annoncer sa relation toute récente. Elle appréhende et craint la réaction de chacun. Comme celle d'être heureuse à nouveau ou de ne pas y réussir. Car elle et Bobby se connaissaient depuis le lycée. Peter le frère aîné de Bobby consacre tout son temps à son travail d'avocat, il assiste à l'effondrement de son mariage et de sa carrière. Ses parents ne sont pas au courant car entre lui et sa mère, la communication a toujours été difficile. Dès le lycée Franky lui s'est très vite attiré des ennuis . L'alcool, la drogue et la mort de son frère lui a fait perdre tous ses repère car il le vénérait. En nous retraçant l'histoire des parents de Gail de souche irlandaise et ceux de Michael des italiens venus s'installer aux Etats-Unis, on remonte d'une génération.
Et l'on découvre ce qu'ils aspiraient pour leurs enfants, leurs espoirs et leurs désillusions.

Un premier roman complètement addictif qui nous plonge au coeur de cette famille ou la psychologie de chacun des personnages est détaillée, creusée tout comme les relations sans aucun pathos mais avec une réelle empathie et de l'humour.
J'ai juste un bémol : certains passages sont moins réussis avec quelques petites longueurs.
Mais j'ai vibré, j'ai aimé chacun d'eux avec leurs qualités et défauts et en particulier Gail et Tina. Roman également sur les origines où tout est très juste !

Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Eddie Joyce était avocat et avait peut-être la plume qui le démangeait énormément. Un jour il a décidé de se lancer et il a écrit un roman choral retraçant l'histoire d'une famille italo-américaine et traduit dans une dizaine de langues (peut-être qu'il a mis 10 ans à écrire ce livre mais ça me fait quand même « rêver »).

Je suis désolée pour ceux et celles qui me lisent depuis quelques années et vont avoir le sentiment que je radote sérieusement mais j'ai un gros penchant pour les romans choraux, ceux qui nous plongent dans l'histoire d'un groupe (finalement comme dans une série).

Le point de départ Des petites consolations est la mort de Bobby, lors des attentats du 11 septembre. Quelles répercutions a t-elle eu sur les membres de la famille? Alternant les voix qui portent le récit (et réussissant ainsi à le rendre addictif), Eddie Joyce entre dans l'intimité de chacun, s'interrogeant sur la façon dont on vit le deuil et comment on « poursuit » sa route. de Gail, la mère (un des personnages les plus attachants, « mains froides, coeur chaud ») à Tina, sa femme en passant par Peter, l'auteur dresse une galerie particulièrement réussie.

Malgré quelques passages moins réussis, on sent combien Eddie Joyce aime ses personnages (tout comme Pedro Almodovar et Woody Allen) et c'est pour cela qu'on n'a pas envie de les quitter.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Gail se prépare pour la fête de dimanche pour les 9 ans de son petit-fils, Bobby Junior. Les souvenirs reviennent ; son troisième fils, Bobby, le préféré, est mort dans les attentats du 11 septembre sans connaitre son bébé qui allait naître quelques semaines plus tard.
De flash-back aux moments présents, nous allons suivre Gail, son mari, les frères ainés, Tina, la jeune veuve ; comment ont-ils surmonté ce deuil ? Chaque membre de cette famille d'italo-irlandais a suivi son chemin ; certains s'accrochant à Staten Island, d'autres voulant fuir l'île et le destin familial.
Et puis, Tina vient de tomber amoureuse. A t-elle le droit après 10 ans de deuil ? Comment la belle-famille peut accepter cela ?
L'écriture est agréable, les personnages attachants et ambivalents ; la vie quoi.
C'est vraiment un premier roman réussi.
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En lisant ce livre, j'ai eu le sentiment de regarder une série à la télévision. Genre "Desesperate Housewife".
Cela m'a un tantinet dérangée mais finalement, j'ai été prise par toutes ces réactions humaines face à la mort d'un membre de la famille.
Tommy est mort, il y a dix ans quand le livre commence, et chacun a fait son deuil à sa manière, reconstruit ou non sa vie.
Les personnages sont touchants mais rien n'est vraiment surprenant, tout est presque cliché mais malgré tout avec une certaine justesse dans le propos.
C'est presque un livre que j'aurais beaucoup aimé, si les personnages avaient été moins typés, plus simples, plus quotidiens... Certains le sont.
C'est presque un roman très réussi.
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abandonné p 85, après 2 chapitres...après Vernon Subutex et Petit Pays, sans doute pas un bon choix de lecture pour l'instant (était dans ma pile de la médiathèque)
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Cette fresque familiale retrace le parcours des Amendola, immigrés italo-irlandais aux Etats-Unis des années 1950 à nos jours. Une famille secouée par un séisme : le décès de Bobby lors de l'attentat du World Trade Center. Quelles conséquences pour ses proches, près de dix ans plus tard ? Tour à tour sa femme, sa mère, ses frères en font le récit croisé. Un premier roman très maîtrisé, d'une grande finesse psychologique, sur l'histoire des Etats-Unis.
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Gail et Michael ont trois fils, Peter, Frankie et Bobby. Bobby était pompier, comme son père. Il y a dix ans, le 11 septembre 2001, Bobby est mort dans l'incendie des twin towers. Il a laissé derrière lui sa veuve, la jolie Tina, et leurs deux enfants Alyssa et Bobby Jr.
À la veille des 10 ans de Bobby Jr, Gail prépare la réunion familiale et se souvient: sa jeunesse, son mariage, la naissance de leurs fils, leurs espoirs, leurs désillusions, et le terrible drame qui a fait voler en éclat bien des certitudes. Gail est restée très proche de Tina. Mais Tina a rencontré quelqu'un, et elle veut leur présenter.
Voilà un très bon roman américain classique, comme je les aime, dans la même veine que ceux de Richard Russo pour n'en citer qu'un.
Le quatrième de couverture nous apprend qu'Eddie Joyce a délaissé sa carrière d'avocat pour celle d'écrivain: il a bien fait. Je ne sais s'il était bon avocat, mais c'est un écrivain, un vrai, un conteur qui nous offre une histoire bien construite, profondément touchante. Il nous parle du deuil, bien sûr, mais aussi de la complexité des rapports familiaux, de l'amour, de la jalousie, de la pudeur, de la solitude aussi. Une grosse émotion pour moi que cette lecture. Je suis sûre de n'être pas seule dans ce cas, car cela fait toujours plus ou moins écho à nos propres histoires.
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Le roman se concentre sur une semaine, une semaine qui va venir changer le subtil équilibre familial avec l'arrivée d'un nouveau membre, le nouveau compagnon de la belle-fille. Entre bonheur partagé et haine instinctive, Eddie Joyce réussit le pari de traduire les émotions et les sentiments de chacun, avec subtilité et mesure.

Mon seul reproche à ce roman serait peut-être la chronologie, parfois compliquée à suivre. Si chaque chapitre s'intéresse à un personnage de la famille, il peut donner lieu à des digressions. Je pense notamment au chapitre concernant Michael. Sa sortie pour récupérer l'argent des paris de basket va provoquer la résurgence de souvenirs, et j'avoue avoir parfois eu un peu de mal à m'y retrouver...

Passé ce petit bémol, je dois reconnaître que j'ai passé un très bon moment aux côtés de la famille Amendola. J'ai aimé ses personnages, notamment Gail, la matriarche au rôle essentiel. Peter aussi m'a touché, dans sa fragilité nouvelle. Et puis Tina, qui tente de réapprendre à vivre après le deuil qu'elle a vécu et partagé avec sa belle-famille... Un très chouette roman, avec des personnages qui deviennent rapidement comme des amis, et qu'on quitte avec regret.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Un peu plat, même si c'est bien écrit. Les new-yorkais avec tous leur préjugés qui les empêchent de vivre. Un attachement aux origines Italienne et irlandaises. On apprend combien c'est important mais on admet moins facilement pourquoi cela les plombe. Bref, c'est du pur New York communautariste, limite raciste.
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