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Citations sur L'opulence de la nuit (58)


Frémissement
à l'intime
du silence

un murmure
d'abord indistinct

puis des mots cristallisent
se nouent les uns aux autres

avec et sans moi
un poème se dicte
me fait don d'une vie
plus intense que la vie


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Le merle posé
près de moi
lance ses trilles

du noir s'élève
le chant de la vie
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Une pierre

ou plutôt
un galet

un galet
que ma main
caresse

la tiède et lisse
et dense concrétion
de ma plénitude


(extrait de "À l'intime du silence") - p.117
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Frémissement
à l'intime
du silence

un murmure
d'abord indistinct

puis des mots cristallisent
se nouent les uns aux autres

avec et sans moi
un poème se dicte
me fait don d'une vie
plus intense que la vie


(extrait de "À l'intime du silence") - p.111
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Laisse-moi pénétrer
dans ton regard
me couler en toi
me mêler
à la substance
de ton être
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À L'INTIME DU SILENCE

Une pierre

ou plutôt
un galet

un galet
que ma main
caresse

la tiède et lisse
et dense concrétion
de ma plénitude

p.117
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Tu arpentes les collines
redécouvres les paysages
oubliés mais inscrits en toi
par ton enfance

Les oiseaux les arbres
le silence le ciel les nuages
le vaste espace ouvert
sur la plaine
t'allègent te vident
de tout ce fatras
déposé en toi
par de trop copieuses
lectures

épuré
clarifié
restitué
à la transparence


(extrait de "Sur les collines") - p.45
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Dimanche vers le sud …


Extrait 2

Dimanche — journée pour moi
particulière, marquée par une attente
véhémente mais toujours déçue

l’attente de l’événement
qui allait me désentraver
déverrouiller ma vie

me pousser sur les chemins
Dimanche vers le sud… dimanche
vers le sud… je ressassais ces mots

qui attisaient en moi
un violent désir de fuite
de décisive échappée vers des terres

de lumière vers la mer vers une Espagne
fantasmée En d’ineffables instants
de liberté et d’allégresse je parcourais alors

en tous sens les vastes étendues
du plateau castillan éclairé
par une pâle lumière d’automne

une lumière douce secrète
et qui n’offusquait pas la nuit
dans laquelle je me cherchais
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VERS L'OASIS
À ANNE DE BOISSY

Vous êtes apparue
au fond de la scène
vêtue de bure grise

le silence
s'est établi

Pendant plus d'une heure
vous nous avez tenus en haleine
Avec une douleur retenue
puis avec violence rage sauvagerie
vous nous avez fait
vivre la solitude
le désespoir de cette femme
qui voulait échapper
à la médiocrité de son existence
qui voulait coûte que coûte
s'élever
mais qui déception après déception
a fini par sombrer
engloutie par l'indifférence des siens
et à la folie des hommes
Votre voix votre regard
votre corps seront désormais
ceux de cette inconnue
sans visage
dont j'ai reçu la vie

p.142-143
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Cette inconnue qui marchait
devant moi dans la rue
je la suivais
certain qu'elle était toi
mais c'était chaque fois
la déception de découvrir
que jamais son visage
n'était le tien
Partout je t'ai cherchée
Dans les bars dans les rues
dans les gares et les trains
sur les plages et dans les ports
Partout je t'ai cherchée
Dans bien des villes
et bien des pays
Partout je t'ai cherchée
Et je te cherche encore
Tu es cette morte
qui n'a cessé
d'enténébrer ma vie
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