AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 95 notes
5
10 avis
4
16 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
J'ai eu la puce à l'oreille en lisant la critique d'Alfaric. Babelio et les éditions Kazé m'ont permis de confirmer un a priori positif. Ce manga de Masasumi Karizaki, que je découvre pour l'occasion, c'est de la très bonne fantasy, sur fond d'antiquité romaine.

Le monde proposé par l'auteur est celui de l'empire Romain, au faîte de sa gloire (Ier siècle après JC), mais dans lequel les créatures mythologiques et/ou fantastiques (wyvernes, minotaures, gobelins, orcs...) existent bel et bien. Progressivement, les légions romaines ont conquis leurs territoires, les réduisant à l'état de gladiateurs, obligées de se battre contre des hommes (esclaves ou prisonniers). Si certaines d'entre elles nous sont présentées comme étant des monstres sanguinaires (la manticore), d'autres sont des êtres sensibles (wyvernes et minotaures). Les deux premier chapitres constituent une sorte de préquel, écrit quelque temps avant les quatre chapitres suivants. On a donc deux histoires autonomes, situées dans le même univers, la seconde étant chronologiquement antérieure.

Les deux récits présentent des points communs évidents : les liens de fraternité (ou filiaux) entre un humain et une créature, une évocation, sans doute un brin caricaturale par rapport à la véracité historique mais tellement conforme aux canons du shonen, d'une société cruelle, dirigée par des élites sans scrupules et préoccupées par leurs seuls intérêts, des combats sanguinolents et super bien rendus... On peut y voir une ode à la tolérance et à la diversité face à une société uniformisante et intolérante : est-ce l'actualité qui me monte à la tête mais on est finalement pas si loin, dans le worbuilding, de "Star Wars", si ce n'est que la résistance n'existe pas encore (existera-t-elle d'ailleurs un jour ?)

Les personnages sont un peu simplistes à mon goût mais quand même relativement efficaces pour du shonen. J'ai quand même hésité à classer ce manga dans seinen, à cause d'une certaine noirceur et de la violence relativement explicite, mais l'éthique de loyauté et de surpassement des deux héros principaux (Finn et Zénon) m'a fait penché du côté shonen. Les dessins sont vraiment classes, très lisibles, de chouettes décors et des combats vraiment agréables à regarder (c'est sur que ça change de "The Lost Canvas").

Vraiment je ne regrette pas cette lecture mais une question demeure : Karizaki s'est-il lancé dans une successions de récits autonomes, prenant place dans le même univers, ou ne sont-ce là que les prémices d'un peplum fantasy au long cours ? J'avoue que la première option serait propice à générer chez moi une lassitude précoce et un sentiment de frustration quand on imagine les possibilités d'un univers relativement originale (en tout cas pour moi qui n'est pas trop de références en matière de fantasy antiquisante).



Commenter  J’apprécie          390
Un premier tome plutôt sympa, même si un cran en dessous du premier tome de Green Blood, à mon avis.

Ce manga fantasy se passe dans l'antiquité romaine et est plutôt bien ficelé, avec des dessins géniaux, et une ambiance gladiateur. On comprend d'emblée le titre, car le "bestiaire" de ce tome est déjà assez étendu et impressionnant...

Il offre la propre vision de Kakizaki sur les wyvernes, les trolls, les orcs et autres minotaures, qui lui est très personnelle, et qui m'a plutôt amusée, surtout concernant la famille "minotaure" !

J'ai aimé les personnages (y compris les fantastiques), qui sont bien posés et bien brossés, et ce sont eux qui, malgré la rapidité des nouvelles (deux dans ce tome), font la substance du manga !

Cet auteur est en passe de devenir une de mes références en la matière... J'ai quand même lu ce tome d'une traite hier après-midi, ce qui est assez rare pour être signalé.
Commenter  J’apprécie          320
Je ne sais pas si au Japon il existe un équivalent de "La Dernière Séance" d’Eddy Mitchell ou du "Cinéma de Quartier" de Jean-Pierre Dionnet, mais une chose est sûre le très bon et très sympathique Masasumi Kakizaki est un populares qui kiffe la culture populaire car après l’horreur et le western il s’attaque avec "Bestiarius" au peplum ! Yeah !!!
Le mangaka avait une envie de Rome antique, et au vu des succès de Fairy Tail, Monster Hunter et Seven Deadly Sins on lui a conseillé de faire dans le shonen fantasy… Mais il s’est dit, « moi je kiffe la saga Spartacus » et c’est donc tout naturellement qu’il nous livre une uchronie fantasy où les créatures mythologiques existent pour de bon et sont envoyées combattre dans les arènes de Rome, les fameux gladiateurs étant remplacés par de fameux tueurs de monstres appelés bestiarii… (d’où le titre de la série)
Le projet est carrément protéiforme mais au final on est plutôt dans la série d’histoires courtes (donc, honte sur eux aux prescripteurs d’opinion qui se ragent contre le manque de développement d’histoires courtes mais qu’ont aucun problème avec le manque de développement des séries à rallonge qui dépassent les 50 tomes… Très peu crédibles ils sont !). L’auteur n’est pas aussi bon scénariste que dessinateur, mais il a beaucoup appris de sa collaboration sur le gekida "Rainbow" avec l’excellent George Abe (que vous recommande chaudement malgré se dureté), donc malgré les étiquettes on est plus dans le seinen que dans le shonen tant on fait appel à part égales à ce qu’il y a de meilleur et de pire en l’Homme !


Episode 1 :
70 après J.-C., le guerrier wyvern Durandal jure de transmettre à Finn les dernières volontés de son père, auxiliaire breton de la puissante romaine…
85 après J.-C., le brillant Bestiarius Finn doit affronter son mentor Durandal pour le plaisir de l’Empereur Domitien : le jeune esclave breton apprend que son père adoptif Durandal est responsable de la mort de son père de sang, et que le vainqueur de ce combat à mort obtiendra sa liberté… Quelle maxime va triompher, celle des élites, « diviser pour régner », ou celle du peuple, « s’unir ou périr » ?
88 après J.-C, la vallée d’Hebden en Albion résiste encore et toujours à l’envahisseur… Rome est obligée d’envoyer 250000 soldats écraser la résistance menée par deux renégats légendaires : un homme et une wyverne…

Episode 2 :
Le centurion Sextus abat Minotaure, dernier représentant de la résistance crétoise. Dans son butin, son fils Talos qu’il destine à une grande carrière dans l’arène et le petit humain Zénon adopté par ce dernier.
73 après J.-C., le puissant mais pacifiste Talos est cantonné dans les cuisines d’un ludus dont Zénon est le champion en tant que bestiarius adulé par les foules (on t’a reconnu Gannicus ! ^^)
Manipulée par dame Arianna, l’épouse du sénateur Crassus, il obtient fortune et gloire en vainquant la terrible Manticore. Désormais libre, Zénon est engagé comme escorte par sa sénatrice alors que Talos est emmené aux arènes pour amuser les homines crevarices. Entre sa carrière et son frère, il n’hésite même pas une seconde !
« Je me nomme Zénon ! Frère de Talos le minotaure. Pour l’honneur de mon peuple, je me battrai contre Rome ! »
Combat epicness to the max contre une centaine de guerriers romains avec le recours au combo fétiche de Colossus/Wolverine contre le boss de fin de niveau… C’est la victoire ou la mort !!!


L’ensemble est certes classique pour les habitués de la Fantasy, mais diablement efficace ! Les valeurs humanistes héritées de George Abe se marient très bien aux valeurs positives des shonens de type nekketsu (l’amitié, la fraternité, le courage et l’espoir d’un monde meilleur pour lequel on se bat envers et contre tout). Les dessins de Masami Kakizaki sont toujours autant réussis à tous les niveaux malgré un charadesign un peu en deçà de tout le reste qui lui déchire sa race, notamment les décors de toute beauté, du coup c’est pitié qu’ils soient servis par un format aussi limité alors que des mangakas graphiquement moyens ont droit eux à des éditions deluxe en grand format… (Bon après j’ai un peu de mal avec les wyverns qui sont le cul entre deux chaises, à savoir le bon vieux dragon et le dragonien humanoïde)
Sinon arènes, notables pourris, foules complices, doctore intransigeant, domina dominatrice, camaraderie à la vie à la mort, coups spéciaux de derrière les fagots… Impossible de ne pas voir l’héritage de la série télé "Spartacus" !!!
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          320
Coup de coeur pour ce premier tome offert gratuitement sur ma plateforme numérique. J'ai bien l'intention de lire les 7 tomes de la série mais plutôt en version papier.

J'ai été éblouie par les graphismes, ils sont sublimes. J'ai surtout aimé les passages en noir et blanc.

L'auteur nous emmène dans les arènes de l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. On y retrouve des gladiateurs qui combattent dans l'arène. Ce sont bien sûr des esclaves, des orphelins, ... Leurs adversaires ne sont pas toujours humains mais des monstres, des créatures de légende.

Finn été élevé par une wyverne (créature qui s'apparente à un dragon) et Zénon par un minotaure. Cela change la donne.

Ils vont briser leurs chaînes pour reprendre leur liberté et m'est avis que l'Empire romain peut commencer à trembler!



Challenge BD 2020
Commenter  J’apprécie          305
Bestiarius est un manga qui m'a bien surpris... La couverture laissait présager une histoire sous l'Empire romain mais je n'imaginais pas celui-ci peuplé de bêtes imaginaires. A l'Histoire, celles-ci s'ajoutent et sont faites prisonnières comme tant d'autres hommes. Ils deviennent des esclaves et doivent combattre contre des hommes dans des arènes.
Deux histoires composent ce tome de Bestiarius : la première raconte l'amitié entre un Wyvern, Durandal et un jeune homme, Finn, très doué dans le combat en arène. Un jour, l'empereur Domitien décide d'opposer Finn et Durandel dans un duel à mort dont le vainqueur aura la liberté.
La seconde histoire, une fraternité très forte entre Zénon et Talos, le fils du Minotaure, tué par les romains. Les deux sont capturés et tandis que Talos reste cloitré en cuisine, Zénon enchaine les combats pour parvenir à les sortir de leur état de prisonniers.
Un manga qui me sort clairement de mes habitudes, des créatures mythologiques qui prennent vie et qui vont développer des liens très forts avec les humains. Alors, il y a pas mal de combats, les dessins montrent bien la force qui se dégage des adversaires, avec les cris qui prennent une bonne place de la page, des gouttes de sang qui fusent pour montrer la portée des coups...
J'ai beaucoup aimé mais je me demande si Bestiarius se poursuivrait dans une continuité ou une somme d'histoires courtes... ? En tout cas, si le mangaka Masasumi Kakizaki arrive à se renouveler, je pense que ça continuera de me plaire.
(disait-on vraiment "frangin" à l'époque ?)
Commenter  J’apprécie          243
Des gladiateurs qui affrontent des gros monstres débiles et baveux. C'est comme ça que je voyais les choses. Autant dire que ça ne me tentait pas.
Mais Fifrildi a réussi à me convaincre, « Mais non c'est pas ça. Et puis la série est courte ». Ok, ça ne coûte rien d'essayer.

Du coup, je ressors satisfait de ce premier tome. Car effectivement on est assez loin de mes a-priori. Oh il y a des monstres. Je dirais même plus : il y a monstres et monstres.
Les monstres physiques, ce sont les animaux et hybrides légendaires de la mythologie : minotaures, wyvernes. Mais on ne juge pas un livre à sa couverture. Cela pourrait être le slogan principal de ce tome. Ici ces monstres sont intelligents, empathiques et sympathiques, protecteurs, avides de liberté bien sûr.
Les vrais monstres sont dans l'empire romain : les soldats qui génocident tous les « monstres » pour s'emparer de leurs terres. Et surtout l'empereur à leur tête : Domitien. le vrai, celui de l'Histoire, dernier représentant des empereurs flaviens, n'est déjà pas très reluisant. Mais la version de Masasumi Kakizaki est carrément diabolique ; tout est à jeter.

Les gladiateurs sont ici de bonnes âmes éprises de liberté, un peu à la Spartacus. Zénon et Finn ont été élevés par de vrais « monstres » physiques pour combattre dans l'arène. Ils savent se défendre. Ils massacrent de la bestiole pour le plaisir des foules italiennes, mais on ne sent pas de haine « raciale » envers eux. Domitien et ses séides vont les manipuler, leur proposer des marchés ignobles contre leur liberté, ce qui ne fera que les précipiter à la révolte.

Les dessins sont très bons, en particulier ceux des monuments romains et des monstres. Je suis un peu moins content de la dynamique des combats que j'ai trouvés souvent flous et difficiles à suivre.

Je poursuivrai vite avec le tome 2.
Commenter  J’apprécie          206
Bestiarius est un titre qui me faisait de l'oeil depuis un moment mais que je n'avais pas encore eu la chance de lire. Je me souviens, quand ce manga était sorti, j'avais eu une preview, un petit feuillet de quelques pages, et j'avais trouvé ça pas mal, mais je voulais attendre de voir si le titre fonctionnait ou pas.


Presque un an et demi après la sortie du premier tome, j'ai décidé de tenter l'aventure, et je n'ai pas été déçu ! Vous le savez sans doute, mes lectures sont assez éclectiques, j'aime tester de nouvelles choses, même si je n'y connais rien ou si ce n'est pas un milieu que j'aime particulièrement.

C'est le cas avec Bestiarius. Je ne suis pas un grand fan des histoires romaines, ou historiques en général. Je lis plutôt des choses contemporaines ou futuristes. Pareil, je n'aime pas trop les histoires de Fantasy. Mais bon, j'ai une curiosité maladive, et quand quelque chose marche, je veux savoir pourquoi, après tout, on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise.

Dans ce premier tome de Bestiarius, on suit deux récits indépendants (enfin pas totalement) qui narrent les histoires de deux binômes hors du commun. Nous avons tout d'abord une relation père-fils entre un humain et une Wyverne, et ensuite nous suivons les relations fraternelles entre un humain et un Minotaure. Ces deux histoires vont nous montrer à quel point l'empire romain assoit sa domination sur l'Europe et l'on va suivre ces binômes qui vont se rebeller contre l'oppression romaine.

On pourrait dire que c'est quelque chose de déjà-vu, on connait tous l'histoire de Spartacus, le gladiateur qui s'est rebellé contre ses oppresseurs, et ce premier tome de Bestiarius m'a d'ailleurs fait penser à la série Spartacus d'il y a quelques années. On y retrouve les mêmes codes (le sexe en moins) et les même type de relations. Mais là où le manga se démarque, c'est dans son originalité car l'auteur inclus parfaitement de nombreuses races fantastiques. Wyvernes, Minotaure, mais aussi gobelins, Manticore et j'en passe.

On pourrait croire que cela va être étrange, que ça va dénaturer l'époque, mais bien au contraire, cela s'insère parfaitement dans le récit, tout est cohérent, tous les personnages sont creusés en profondeur, qu'ils soient bons ou mauvais. On s'attache facilement à leurs histoires, à tel point que la lecture se termine presque trop vite. J'ai mis 40 minutes pour ce premier tome, et j'ai regretté de ne pas avoir la suite pour pouvoir enchainer les tomes suivants.

Je me demande si l'on va revoir les mêmes personnages dans les tomes suivants, ou bien si l'on va suivre d'autres duos improbables. D'un coté j'aimerais revoir les protagonistes du premier tome, pour voir ce qu'ils sont devenus, car je m'y suis attaché, mais d'un autre coté, j'ai envie de découvrir d'autres fabuleuses histoires avec d'autres héros qui se rebellent. de plus, l'histoire de l'Empire Romain est tellement grande que cela permet de situer des récits avec des dizaines d'années d'intervalles, donc il y vraiment de quoi faire. Pour ce premier tome, on parcourt quand même l'an 70 Après J-C, jusqu'à l'an 88 Après J.C.

Mais si l'histoire est très bonne, si les valeurs entre les personnages sont superbes, si l'émotion est au rendez-vous, c'est parce que le dessins sont juste sublimes ! Il y a un niveau de détail incroyable ! le trait est fin, les cases sont dynamiques, on suit les combats dans les arènes avec une facilité déconcertante. le travail effectué sur les créatures fantastique est grandiose. Je n'imagine pas le temps que doit passer le mangaka lorsqu'il dessine la Wyverne. Il y a tant de détails, personnellement j'ai été bluffé.

Je n'avais jamais rien lu de ce mangaka, je possède pourtant Hideout, un one-shot que je dois lire prochainement. J'ai également vu qu'un autre titre publié chez Kazé, Rainbow était du même auteur, et du coup, il me tente encore plus.

Pour l'édition, rien à redire, on retrouve une couverture douce, comme celle qu'on trouve sur Terra Formars, le tome est très souple, on peut ouvrir le manga en grand pour profiter des doubles pages sans risquer de l'abimer. de plus, on a quelques pages en couleur au début et au milieu du tome, qui marquent le début des deux récits et qui sont magnifiques. Je vous posterai en fin d'article deux photos que j'ai prises des doubles pages en couleur.

À mi chemin entre un Shonen et un Seinen, Kazé l'a donc publié dans la collection Shonen up!, que je trouve vraiment adéquate pour ce genre de titres. Une très bonne idée de la part de l'éditeur que cette collection, cela nous permet de mieux cibler les lectures.

En ce qui concerne la traduction, tout semble bon, je n'ai rien noté de particulier, le traducteur, Yohan Leclerc (qui a déjà travaillé sur des titres comme King's Game, Bride Stories, Blame! ou La confrérie des lions blancs) respecte parfaitement l'univers, les mots, expressions et dialogues sont corrects. Sans doute un peu plus soutenus que si l'on était dans quelque chose de contemporain, mais pas trop lourd non plus pour ne pas ralentir la lecture.

En résumé, Bestiarius est une vraie surprise, je ne m'attendais pas à découvrir un manga d'une si grande qualité. L'histoire est vraiment prenante, les personnages sont charismatiques et les dessins sont magnifiques. Que demander de plus ? Les tomes suivants sans doute :p

Lien : http://xander22.skyrock.com/..
Commenter  J’apprécie          130
Bestiarius est le premier Shounen de l'auteur - vous le connaissez peut-être pour avoir fait Rainbow ou Green Blood - il n'avait jusqu'ici qu'écrit des Seinen. Les deux visant - comme les termes l'indiquent - deux publics différents, j'étais curieuse de voir s'il y aurait une grande différence avec ses écrits habituels.

Eh bien...pas vraiment... Les thématiques récurrentes de cet auteur se retrouvent encore une fois dans cette oeuvre, comme la famille, ce qui correspond assez bien à l'esprit des Shounen ; après le traitement des thèmes portent des fortes traces de son expérience sur les Seinen. On peut dire qu'il est à la limite de ce que le Shounen peut se permettre.

Que dire d'autres de ce premier volume (sur 3 tomes), eh bien après la prison ou le Far Ouest ; c'est la Rome antique que nous allons retrouver à travers deux couples de personnages : père et fils, grand frère et petit frère ; ah oui, j'ai oublié d'ajouter que le père est une wyverne, et le petit frère un minotaure, Finn et Zenon sont eux parfaitement humains. Car oui, c'est la Rome antique, certes, mais avec tous les éléments fantasy qui va avec - car faire un Shounen sur la Rome antique sans fantasy aurait été peu recevable par la ligne éditorial ; déjà que ce n'est pas un environnement des plus courants pour ce public cible...

Les dessins sont toujours magnifiques, surtout les pages colorés, c'est un véritable plaisir pour les yeux que de voir cette minutie du travail et des détails. le noir et blanc (et gris) offrent, comme toujours chez ce mangaka, un contraste aussi magnifique que saisissant.

Les personnages, eux, sont plutôt classiques mais restent néanmoins attachants.

(attention spoil)

Quant à l'écriture... Des deux parties qu'offrent ce premier tome, j'ai préféré, nettement, le deuxième. J'ai trouv l'exposition de Finn et de Durendal trop rapide et gratuite (elle aurait pu être distiller), mais cela reste justifiable par la contrainte de la prépublication manga ; les premiers chapitres sont les plus fondamentaux pour accrocher et fidéliser le lecteur, ce qui nécessite une entrée en matière assez rapide. Malgré tout, je regrette cette rapidité de cette première partie en deux chapitres ; surtout que ce problème ne se retrouve pas avec le deuxième couple de protagoniste qui pour le coup s'étale sur quatre chapitres.

Second reproche en ce qui concerne l'écriture - encore une fois dans la première partie - le combat entre Finn et Durendal... A la fin, Finn tranche les chaînes de Durendal et ils s'envolent tous les deux et survivent tous les deux. Fort bien...pourquoi bande d'abrutis vous être battus si c'était pour blesser mortellement Durendal, lui faire un joli discours au fond assez inutile puisqu'il pensait de toute façon la même chose, et seulement lui rappeler qu'ils vont s'en sortir tous les deux ? Pour l'émotion ? Parce qu'il fallait obligatoirement un combat pour clore cette partie ? Ca reste sacrément débile comme passage.

Mise à part cette première partie, vous l'aurez sans doute compris, un peu bancal sur les bords, il n'en reste pas moins que j'ai beaucoup apprécié cette lecture.
Commenter  J’apprécie          81
La couverture de ce shonen donne le ton ! Bestiarius nous emmène dans un monde imaginaire qui réunit Antiquité romaine, combats de gladiateurs, créatures fantastiques et mythologiques. On suit le destin de plusieurs gladiateurs qui entrent séparément dans l'arène et dont le parcours est présenté via des flashbacks : malgré ce à quoi on pourrait s'attendre, les monstres qu'ils s'apprêtent à combattre ne sont pas toujours leur ennemi, loin de là... Mais l'empereur en a décidé autrement et le combat commence... L'amitié sera-t-elle plus forte ?

Les scènes de combats et le graphisme des personnages sont incroyables de détails et de réalisme, et c'est ce qui m'a beaucoup plu dans ce manga (et que dire des quelques planches en couleur !) Côté histoire, je reste un peu sur ma faim car j'ai trouvé sa mise en place un peu brouillonne mais ce premier tome me donne envie de poursuivre cette série (pour l'instant en 3 tomes) et je suis sûre que les ados vont adorer cet univers !

Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          70
Coup de coeur pour ce manga ! J'ai d'abord été attirée par sa couverture absolument magnifique. J'apprécie énormément les livres historiques et plus particulièrement l'époque romaine, j'ai trouvé très original qu'un manga se l'approprie. J'étais un peu sceptique, voir inquiète les premières pages, sur l'ajout de monstres fantastiques. Finalement c'est parfaitement amené et les illustrations sont magnifiques, mettant parfaitement en valeur le tout. Les intrigues sont bien ficelées, bref c'est un sans faute pour ce premier tome de cette série. Hâte de dévorer les autres !
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (191) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1464 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}