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3,88

sur 1057 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ouf ! J'en suis venu à bout, ce livre était en cours de lecture depuis des mois et des mois. Il faut savoir que c'était mon livre "salles d'attente", je l'ai traîné chez les médecins, le dentiste, le coiffeur, etc.. La lecture n'avançant guère, vous en conclurez peut-être que j'ai, soit des praticiens qui ne font pas attendre leur clientèle, soit je les fréquente peu. Ce n'est ni tout à fait l'un, ni tout à fait l'autre, en fait et surtout, ce n'était pas une lecture très appropriée. L'appréhension de la roulette ou du résultat d'un examen médical s'ajoutant à l'angoisse et l'horreur de cette histoire vraie, m'ont souvent fait choisir le magazine sur la table basse.
Mais "3096 jours" est plus intéressant que je ne le pensais, ce n'est pas seulement le récit d'un fait sordide, cauchemardesque... c'est un témoignage pudique, sans pathos, avec des réflexions intelligentes et profondes.
Un peu dur tout de même, ce qui me fera choisir un poche plus optimiste pour mon prochain "salles d'attente".
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Voilà, je referme ces pages et je sors de l'enfer. Mais les questions demeurent : Comment a-t-elle fait pour survivre tant d'années à tant de mauvais traitements ?
Comment ne pas perdre la raison après plus de 8 ans de captivité ?
Comment être capable de poser un regard aussi lucide, critique, objectif sur sa propre relation avec un homme qui a volé votre jeunesse ?
Comment arriver à pardonner à celui qui vous maltraite et vous torture ?
Comment vivre la sortie de ce calvaire avec une pression médiatique et un regard pas toujours bienveillant ?
Qu'est devenue Natascha aujourd'hui ?
...
Tant de questions restent au moment de fermer ce livre. Et peut-être que "l'après-libération" pourrait faire l'objet d'un autre livre.
Quoi qu'il en soit, j'ai été impressionnée par le regard de Natascha Kampusch sur ses relations familiales, ses longues années de captivité, sa relation à Priklopil et toujours sa ténacité à croire qu'une autre vie est possible ! Son témoignage est bien la preuve que "La vie est plus forte que la mort" !
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Pas très bien écrit, des longueurs. Mais on ne peut que ressentir de la compassion pour le calvaire de cette jeune fille.
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Un témoignage poignant sur l'enlévement d'une jeune fille sûr d'elle et pragmatique.
Le récit est boulversant, dur et violent sur ce fait divers (tellement que j'ai dû me poser une bonne demi-heure pour pouvoir digérer cette histoire).
Natascha écrit avec sincérité et sans voyeurisme....
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Il est toujours difficile de dire que l'on a aimé ou non un témoignage de ce genre. Parce que ce que cette enfant a vécu est juste abominable ! Horrible ! Terrible ! J'aimerais croire que de telles choses ne sont pas possible, que c'est juste une fiction parmi tant d'autres. Malheureusement, de telles personnes existent. Là où il y a de la lumière, il y a de l'ombre. Là où il y a de l'innocence, il y a de la perversion. Là où il y a des gentils, il y a des méchants.

Il a fallu bien du courage à Natascha pour ne pas sombrer et ne pas se perdre elle-même entre les humiliations, les privations, les manipulations, le conditionnement et les mauvais traitements. Elle a su, pour une petite fille, faire preuve de beaucoup d'adaptabilité et d'un instinct de survie impressionnant qui lui ont permis de rester en vie. Je suis admirative.

C'est aussi dans cette optique que je "comprends" sa relation avec son ravisseur qui était, somme toute, son seul lien avec le monde extérieur, son seul contact humain, sa seule référence. Comment ne rien développer ? Sans parler ici de Syndrome de Stockholm (case dans laquelle on a absolument voulu la ranger) vu qu'il n'est nullement question d'amour et qu'elle n'a jamais perdu l'envie de se sauver. Je ne comprends donc pas la réaction des gens à son encontre, même de la police... Personne ne peut se mettre à sa place, aucune de ces personnes n'a vécu la même chose. Comment peuvent-ils se permettre de la juger, de la discréditer, limite de la traiter de menteuse ?
Et les journalistes... des vautours prêts à tout pour une exclusivité et sans aucune considération pour la victime !

Par contre, je n'ai pas accroché au style narratif que j'ai trouvé confus au niveau chronologique. Il y a beaucoup trop de sauts dans le temps, ce qui fait que je m'y suis perdue. Mais aussi, et ce qui est le plus déconcertant, on ne sait pas, parfois (souvent), si elle raconte avec son ressenti d'enfant prisonnière ou celui d'adulte libérée.
J'y ai aussi trouvé des répétitions, mais ça ne m'a pas dérangé. Pourquoi ? Parce que c'est un témoignage, qu'elle a été séquestrée pendant plus de huit ans dans 5m² par un maniaque pour qui le contrôle était supra-méga important. Bien sûr qu'il va y avoir des répétitions. Je dirais même, il doit (selon moi hein !) y en avoir quelques unes.

En résumé, c'est un témoignage poignant que je conseille de lire, pour se faire une idée de ce que peut ressentir une victime de ce genre de crime qui, nous sommes d'accord, ne devrait tout simplement pas exister !
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Je suis depuis longtemps intriguée par les témoignages de victimes et cette affaire d'une enfant kidnappée à 10 ans et retrouvée vivante 8 ans plus tard après autant d'années de séquestration m'avait vraiment marqué!
Natascha Kampusch a produit ce témoignage 4 ans après sa libération (2010).
C'est un récit très factuel des faits avec sa vision de victime, qu'elle éclaire progressivement avec son regard à postériori après plusieurs années de séquestration et de tortures puis avec son cheminement post thérapie (psychologie de la victime, psychologie du bourreau,...)
On ressent un réel besoin de livrer sa vérité, sans faire pleurer dans les chaumières et d'appuyer son ressenti sans qu'on lui dicte ce que doit dire ou ressentir une victime.
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Natascha témoigne de son enlèvement et de son incarcération avec beaucoup de réalisme. Avec elle, le lecteur vit l’enfance volée, et l’horreur des humiliations subies. Malgré sa peur, son désespoir et sa haine, Natascha trouve la force de s’enfuir. La narration ne permet pas d’entrer dans le récit ; certaines descriptions sont longues et sans relief. Pourtant, une interrogation s’impose : “Comment un être humain peut-il torturer à ce point un autre être humain, particulièrement enfant ? “

Même si j’aurais préféré que le sujet soit abordé d’une façon différente, cette lecture ne laisse pas insensible et indifférent.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Je ne pensais pas que je lirais ce livre un jour car je ne voulais pas faire de voyeurisme et tout compte fait j'ai été surprise par le caractère de cette jeune fille et le ton qu'elle donne au récit. Même si rien de ce qu'elle a vécu n'est caché (maltraitance morale et physique, sous alimentation…), elle a une telle force en elle que l'atrocité qu'elle a vécu pendant ces 8 longues années ne tombe jamais dans le pathos. Franchement respect ! Après comment on peut vivre après ça…… Ça c'est une autre histoire !
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Je n'avais que cinq ans lorsque Natasha Kampusch a été enlevée. Et pourtant, je me rappelle encore précisément de sa libération en 2006, sans savoir néanmoins de quoi il retournait. C'est en fouillant les rayonnages de ma petite mamie qui aime lire des témoignages que je me suis souvenue de son nom mais vaguement de son histoire. J'ai donc pioché ce titre pour pouvoir m'informer à propos de cette tragique histoire.

Natasha Kampusch, alors âgée de dix ans, est enlevée sur le chemin de l'école le 2 mars 1998. Durant 8 ans, elle va vivre en captivité, dans une cave de 5m2, affamée, battue, torturée, et probablement violée. En août 2006, cette pauvre petite fille devenue maintenant une jeune femme, va parvenir à tromper l'attention de son bourreau et va réussir à s'enfuir. Ce livre aborde toute l'enfance de Natasha ( vie familiale difficile et malheureuse) puis le déroulement de sa captivité.

Natasha fait preuve d'une incroyable force mentale face à cette vie tout bonnement affreuse. Elle nous raconte calmement et avec sincérité le déroulement des faits (bien qu'au niveau "sexuel", elle a dû omettre tout ce qui a pu se passer par pudeur). D'autre part, elle sait parfaitement analyser et expliquer son ressenti face à son "ravisseur", qui était pour elle la seule personne à pouvoir s'occuper d'elle durant cette période. Malgré la situation dramatique, Natasha a toujours nuancé ses propos: ni blanc, ni noir, mais une multitude de gris intermédiaires.
L'écriture est abordable, posée. Natasha a dû raconter son histoire pour pouvoir avancer. Exutoire où elle reproche sa malheureuse enfance à ses parents, où elle explique son caractère assez fort, où elle raconte sa captivité, tiraillée entre la peur et l'indépendance qu'elle ressent pour son ravisseur. Puis sa liberté, pas si "libre" que cela finalement avec les médias, les courriers des lecteurs, les jugements hâtifs des gens qui ne jurent que par le "syndrome de Stockolm", sans même comprendre une once de la relation dépendante qu"à pu créer ce monstrueux Wolfgang Priklopil. Natasha pourtant, a plutôt choisi le pardon plutôt que la colère. C'était indispensable pour pouvoir avancer...

Cet ouvrage était très intéressant à découvrir. L'histoire de Natasha est tout bonnement affreuse (même si à mon avis, on est loin de tout savoir). Je souhaite à cette jeune femme de se reconstruire et d'être heureuse un jour, elle qui ne veut pas vivre que pour se remémorer sa captivité. Toutefois, ce n'est pas le voyeurisme qui m'a attiré ici. Je voulais en savoir un peu plus sur les loupés de la police. Ils sont peu abordés vers la fin du récit, mais c'est plutôt cet aspect là que j'attendais, plutôt que la succession de faits les plus douloureux les uns des autres. J'ai décidé de lire le second ouvrage de Natasha Kampusch pour voir son évolution et si l'on parle un peu plus de "l'enquête".
Malgré tout cela, j'ai un peu le sentiment d'une lecture muselée (peut-être les effets du bourrage de crâne du ravisseur ou la peur du regard des autres ou des médias ?), ce qui m'a empêché de rentrer véritablement dans le récit. Et à la lecture des autres avis, je ne dois pas être la seule à le penser. Cela reste tout de même un témoignage poignant.
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C'est un livre poignant. le récit d'une vie telle que celle de Natascha Kampusch mérite d'être lu. J'ai particulièrement aimé la façon dont le ravisseur est "humanisé". le livre dévoile toutes nuances de gris mais certainement pas du noir ou du blanc.
Seul Bémol, je trouve que l'écriture n'est pas des plus aisées. Est-ce la traduction en français qui donne cette impression ?
Ça reste néanmoins un livre à lire une fois dans sa vie.
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