AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Divine blessure : Faut-il guérir de tout ? (27)

Au combattant spirituel, Dieu ne demande pas de subir et de souffrir, mais d’œuvrer à partir de la maladie, de transfigurer les coups et les blessures qu’apporte l’existence.
Commenter  J’apprécie          30
La compassion commence par un seul geste, celui de se pencher, de regarder, d’écouter autrui. Elle est discrète et attentive, elle ne fait pas d’éclat, mais offre toute la chaleur dont un individu est capable. Elle est d’abord un élan qui porte vers l’autre, le fameux prochain, quel qu’il soit, à la Facon dont on pratiquait l’hospitalité dans l’Antiquité grecque : on accueillait l’étranger sans même lui demander son nom, ni les raisons de son passage. C’est l’élan premier –la voix du cœur- qui fait spontanément tendre la main à une personne âgée, qui relève quelqu’un qui vient de tomber. Au fond, un seul geste compte et c’est celui qui coûte le plus : prendre l’autre dans ses bras, le serrer sur son cœur. Cela suffit, souvent, à apaiser de grandes douleurs, cela dépasse toutes les thérapies savantes et bavardes. Mais peu d’hommes savent offrir cette élémentaire chaleur d’humanité.
Commenter  J’apprécie          70
Nul n’est capable de véritable charité s’il n’a pas été lui-même transpercé, humilié.
Commenter  J’apprécie          30
La blessure d’autrui, qu’elle affecte un homme ou une divinité, recèle un pouvoir caché ; elle met à l’épreuve notre capacité d’amour. Elle n’est donc pas moins terrible pour celui qui la rencontre que pour celui qui l’a reçue.
Commenter  J’apprécie          20
La fraternité n’est pas une loi extérieure, c’est un sentiment profond auquel un être humain peut accéder, et un homme brisé davantage susceptible d’éveiller en l’autre ce noble sentiment qu’un homme en parfaite santé, qui jouit des richesses et du bonheur.
Commenter  J’apprécie          20
Dès qu’il tient sur ces jambes et s’aventure un peu, tout enfant fait l’apprentissage de la vie par des plaies, des bosses, des chutes, en se cognant, en se brûlant. Cela ne désigne pas une voie de souffrance ni un monde de douleur, mais rappelle qu’être vivant, c’est être touché souvent et parfois bouleversé.
Commenter  J’apprécie          40
J’appelle fragilité la capacité à être touché. Ce n’est pas le contraire de la force mais de l’insensibilité.
Commenter  J’apprécie          30
Dès qu’un individu sort de l’égocentrisme, il devient extrêmement vulnérable. Cette fragilité est sa richesse mais tout d’abord elle le surprend, le gêne et il cherche à la cacher.
Commenter  J’apprécie          50
L’homme blessé, en marche, se voit exposé à toutes les rencontres, à d’autres déchirure. Il se retrouve libre et seul, immensément fragile, à l’abri de rien parce qu’en quête de tout. Avançant sur le chemin, il aimera de plus en plus sa vulnérabilité qui n’est pas faiblesse, sa sensibilité qui est chant du cœur. C’est une fragilité qui n’a pas besoin d’être protégée, c’est une blessure qui ne réclame nulle guérison. Cette fragilité est la musique de l’être, sa nudité essentielle et indestructible.
Commenter  J’apprécie          30
La société qu’on a appelée de consommation est dangereuse pour l’âme, pour la liberté, parce qu’elle nie ou étouffe le désir, l’espérance, parce qu’elle a réponse à tout, remède à tout, par ce que l’idée de manque la terrifie. C’est pourquoi elle refuse la fragilité, la vieillesse, le nomadisme et la précarité, l’inquiétude, le trouble et l’insomnie, c’est pourquoi ses citoyens veulent du bonheur, de l’argent, de la sécurité.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (63) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Jésus qui est-il ?

    Jésus était-il vraiment Juif ?

    Oui
    Non
    Plutôt Zen
    Catholique

    10 questions
    1845 lecteurs ont répondu
    Thèmes : christianisme , religion , bibleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}