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4,19

sur 713 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne chroniquerai pas en profondeur ce roman devenu culte, mais je peux néanmoins vous dire qu'on est ici en présence d'une histoire qui marque et qui remue… On comprend d'ailleurs sans peine la renommée de ce roman que je regrette de ne pas avoir lu avant d'autant qu'il se révèle particulièrement accessible. Peut-être en raison de la manière dont il met à nu des drames humains et des trajectoires individuelles qui, à un moment donné, ont dévié, mais aussi des interactions humaines touchantes et inattendues.

Il faut dire qu'en nous plongeant dans l'antre d'un hôpital psychiatrique, l'auteur a fait le choix de présenter des personnages atypiques qui n'arrivent pas à s'intégrer à la société et qui évoluent au sein d'une structure médicale, supposée les aider. Or, on comprend très vite que les choses ne sont pas aussi simples, les techniques de guérison employées se révélant parfois contestables, et c'est un euphémisme. Difficile de ne pas se révolter devant cette violence omniprésente qui ne peut que miner les progrès des patients… On en vient d'ailleurs à se demander si les soignants ont véritablement envie de les guérir ou s'il n'est pas plus commode de garder enfermés des patients qui se révèlent parfois plus marginaux qu'autre chose.

Loin de l'humanité que l'on serait en droit d'attendre d'un tel lieu, il se dégage de l'hôpital une dureté et un sentiment d'oppression, tous les deux symbolisés par une infirmière surnommée la Chef. Une sorte de croquemitaine à blouse qui a veillé à asseoir son autorité, de sorte que personne n'ose rien dire, que ce soit du côté des patients ou du personnel médical. Mais la situation change progressivement avec l'arrivée d'un homme, McMurphy, qui va apporter un doux vent de révolte et réveiller ses compagnons d'infortune.

Alors, on frémit et on s'insurge des méthodes pour « soigner », mais on s'amuse également beaucoup devant tous les pieds de nez que McMurphy fait à la Chef, bien plus dictatrice en puissance que professionnelle bienveillante… Son esprit rebelle, sa gouaille, sa personnalité haute en couleur et son charisme font du nouvel arrivant un porte-parole pour les patients qui osent à peine, pour certains, s'exprimer, si ce n'est respirer trop fort.

Mais à mesure que le bras de fer psychologique entre la Chef et McMurphy s'engage, on sent imperceptiblement le climat s'alourdir ! Il y a une sorte de tension sourde qui grandit, mais que le tonitruant McMurphy semble minimiser comme si les moments d'accalmie pouvaient le mettre à l'abri de la tempête. Les lecteurs, à l'inverse, ne peuvent s'empêcher de s'inquiéter et de se demander s'il ne risque pas de franchir la ligne rouge et déclencher des hostilités, dont les conséquences pourraient fort bien le briser…

L'auteur a effectué un véritable travail sur la construction de ses personnages, que l'on a, de fil en aiguille, l'impression de connaître et pour lesquels on développe une vive affection. Certains sortent néanmoins du lot comme McMurphy, bien sûr, mais aussi notre narrateur, colosse qui se prétend sourd et muet, et qui se pose comme observateur éclairé et éclairant, ou encore, un homme au délicieux humour pince-sans-rire !

J'ai, pour ma part, beaucoup apprécié les interactions entre les différents personnages, et la dynamique de changement insufflée par notre esprit rebelle qui, bien qu'il devienne un héros pour ses camarades, veille à ne jamais se présenter tel quel. Car si la révolte de McMurphy face à l'autorité écrasante et arbitraire de la Chef est réelle, il n'en demeure pas moins un homme mû par ses propres plaisirs et sa propension à tirer profit de chaque situation. Une dualité qui inscrit le personnage dans la réalité…

Quant à la fin, plutôt abrupte, elle m'a quelque peu déstabilisée même si finalement, tout était mis en place pour nous y amener !

Intelligent et cynique, voici un roman que je ne peux que vous conseiller que ce soit pour les thématiques abordées, du monde psychiatrique à ses dérives en passant par l'oppression d'un peuple pour s'approprier ses terres, ou les personnages atypiques pour lesquels on développe un certain attachement.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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"Vol au-dessus d'un nid de coucou" raconte la résistance des patients d'une unité psychiatrique face à l'institution d'enfermement.

Bien décidé à réintroduire de la liberté dans ce espace d'exclusion et de contraintes, Randal Mcmurphy se pose en leader pour le meilleur et pour le pire et se lance dans un duel coup pour coup avec l'infirmière en chef.

Ken Kesey avant de s'atteler à son chef d'oeuvre "Et quelques fois j'ai comme une grande idée" dézingue cette machine à broyer les personnes "inadaptées" (à quoi ?) ou différentes et leur redonne une dignité.

Chose rare j'ai trouvé l'adaptation de Milos Forman avec Jack Nicholson meilleure que le livre. "Et quelques fois j'ai comme une grande idée" est resté dans l'ombre de ce livre au succès énorme alors qu'il le surclasse largement.
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Lui c'est Mc Murphy, grand type impulsif plein d'assurance et de désinvolture, tignasse rousse et rire tonitruant, grande gueule et grosses paluches, à l'aise partout et en toutes circonstances, même derrière les barreaux de l'hôpital psychiatrique où il vient d'être admis sans que l'on sache trop pourquoi...
Elle c'est Miss Ratched, l'infirmière en chef, vieille fille psychorigide et tyrannique qui dirige le service d'une main de fer, ne jure que par le sacro-saint Règlement et ne recule devant aucun traitement de choc pour maintenir l'ordre parmi ses patients.

Entre eux, comme on s'en doute, le courant passe mal. Très mal même, si l'on en croit chef Bromden, le narrateur prétendument sourd-muet (super trouvaille !) qui connait l'établissement comme sa poche pour y être enfermé depuis de très longues années et qui nous relate, façon reporter de guerre, les principaux faits d'armes des belligérants.
Super attachant, le chef Bromden, colosse au cœur tendre !
Régulièrement abruti de calmants ou soumis aux électrochocs, noyé dans la "machine à brouillard", il est comme tous les pensionnaires prisionnier d'une routine infernale, cadencée par l'odieuse Ratched, que plus personne ne songeait à remettre en question jusqu'à l'arrivée du rouquin-rebelle. Peu à peu, les consciences s'éveillent, la mutinerie s'organise et le mano à mano épique que se livraient les duellistes tourne à la véritable bataille rangée : les blouses blanches face aux camisoles.

La critique des conditions d'internement dans les asiles psychiatriques des années 50 est saisissante, et à mesure que les patients se libèrent de l'emprise néfaste de Miss Ratched, les charges contre le "Système" (cette redoutable machinerie hospitalo-carcérale qui broie les plus faibles en prétendant les soigner) se font de plus en plus virulentes.

Des personnages charismatiques, une écriture fluide et plaisante, des thématiques fortes (oppression mentale, espoir, folie, soif de liberté) et un final très réussi : il n'en fallait pas plus pour que je garde un bon souvenir de cette lecture et de ce crâneur de Mc Murphy, lui dont la seule folie fut d'être lui ("il était ce qu'il était, voilà tout [...] Comment quelqu'un peut-il arriver à cette chose inouïe : être ce qu'il est ?"). Derrière ses manières un peu rustres et son caractère impétueux se cache un homme brave et courageux, en lutte constante contre l'ordre établi, un meneur d'hommes attachant qui aime à faire sa loi (de Murphy, évidemment ;-) pardon)

Petit bémol quand même pour l'overdose des substantifs "moricauds" et "nègres", dont l'auteur use et abuse pour désigner les infirmiers ou le personnel d'entretien, et qui ont aujourd'hui quelque chose de vraiment dérangeant... Autre temps, autres mœurs.
Ce roman de l'antipsychiatrie, "qui emprunte à la vie les pulsations d'un coeur en révolte", est quant à lui intemporel !
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Tout le monde -ou presque- connaît le célèbre film de Milos Forman...
... voilà le genre de postulat qui a tendance à m'agacer, même s'il est sans doute assez juste.

Cela remonte à l'époque où je vivais encore chez mes parents. Non pas une époque antédiluvienne, mais disons que ça ne date pas d'hier, d'autant plus que j'ai quitté le foyer familial relativement jeune. Bref, je regardais déjà assez peu la télé, trop occupée que j'étais à dévorer, à la moindre seconde de temps libre, fictions et essais, polars et nouvelles, théâtre et poésie...
Pourtant, j'étais attachée à certains programmes, comme le Ciné Club par exemple, qui vous donnait rendez-vous chaque vendredi en deuxième partie de soirée avec une vedette du cinéma en noir et blanc, dont était diffusé un cycle de films... J'adorais le "vieux cinéma", peuplé de beautés froides au destin tragique, d'acteurs au jeu souvent emphatiques. Mais j'aimais aussi ce que l'on considère comme des "classiques" des années 70 : les "Little Big Man", "Apocalypse Now", "Orange Mécanique", ou... "Vol au-dessus d'un nid de coucou".


Le hic, c'est que j'ai loupé pas mal de ces incontournables, sous prétexte que lorsqu'ils étaient rediffusés à la télévision, on les avait "déjà vus cent fois", selon mes parents (oui, à l'époque, c'était les parents qui décidaient du programme TV, et comme nous n'avions pas d'ordinateur pour regarder tranquillement dans notre chambre la dernière saison de "Games of Thrones" ou "Secret story" lorsque leur choix ne nous convenait pas, nous... lisions). Vous pourriez me faire remarquer, avec raison, que rien ne m'empêchait, une fois émancipée de la férule familiale, de visionner ces films en vidéo, par exemple, et vous auriez raison, mais je crois que je préférais lire, finalement !

Bon, ma parenthèse est un peu hors de propos parce que "Vol au-dessus d'un nid de coucou", je l'ai vu, une fois, il y très longtemps, et que je m'en souviens même vaguement.
A priori, je n'aurais jamais envisagé de lire le roman éponyme -je n'ai appris que très récemment que le film était inspiré d'un livre- sans la fabuleuse découverte que je fis au début de cette année en lisant "Et quelquefois j'ai comme une grande idée" de Ken Kesey. Kesey a écrit moins d'une dizaine de romans, dont deux seulement ont été traduits en français. L'un a été publié une première fois dans l'hexagone sous le titre "La machine à brouillard", puis réédité quelques années plus tard sous celui de "Vol au-dessus d'un nid de coucou"...


Le narrateur, c'est cet indien de deux mètres qui se fait passer pour sourd et muet, parce que c'est bien plus commode. On le laisse ainsi à peu près tranquille, et il peut en passant le balai -tâche à laquelle il est principalement affecté- écouter les conversations très instructives que tiennent entre eux les médecins et les infirmières. Cela fait plus de sept ans qu'il est pensionnaire de l'hôpital psychiatrique dans lequel se déroule le récit (hormis un mémorable épisode de pêche en mer), prisonnier du "système" que son esprit malade imagine régi par toutes sortes de mécanismes sophistiqués et implacables....

La belle mécanique s'enraie avec l'arrivée d'un nouveau pensionnaire : McMurphy. Un homme charismatique, un rebelle à la prestance hilare et braillarde, qui a roulé sa bosse de casinos en pénitenciers, et accumulant ce faisant de multiples connaissances dans les bordels situés sur sa route.
Avec McMurphy, c'est la révolution qui s'insinue peu à peu. Il parvient à encourager, avec sa faconde et sa ténacité, les autres pensionnaires, jusque-là passifs et craintifs, à s'exprimer, à revendiquer pour obtenir une amélioration leur quotidien.
Il leur réapprend à rire.
Le grand chef lui-même se libère peu à peu des angoisses qui occulte sa lucidité, renouant ainsi avec une fierté oubliée.

Mais tous ces changements remettent en question l'autorité de Miss Ratched, l'infirmière en chef qui régentait jusque-là les malades à la baguette, si nécessaire à coups d'électrochocs...
Un combat sans merci s'engage entre elle et McMurphy. On a beau savoir qu'il est perdu d'avance, que McMurphy -ainsi qu'il le sait sans doute lui-même-, inéluctablement, court à sa perte, il est hors de question, de plier l'échine. Sa résistance et sa rébellion face à un système inique et aliénant constituent, par l'étincelle qu'elles auront su allumer chez ses compagnons d'infortune, qui recouvrent, galvanisés par son audace, une part de leur statut d'hommes, ses plus belles victoires.
Il les paiera bien cher...

"Vol au-dessus d'un nid de coucou" est un roman très riche, qui parvient à être à la fois drôle et terrible, cauchemardesque et haut en couleurs. Il s'en dégage une incroyable énergie, une grandiloquence gouailleuse qui forme avec l'aspect par ailleurs éminemment sordide du contexte de l'intrigue une curieuse osmose, qui ne peut laisser indifférent.
Sans doute ce titre n'a-t-il pas l'amplitude et l'originalité stylistique d'un "Et quelquefois j'ai comme une grande idée", mais c'est malgré tout un excellent roman !

Lien : http://bookin-ingannmic.blog..
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Randall McMurphy, petite frappe braillarde et remuante, choisit l'asile pour échapper à la prison. Miss Ratched dirige d'une main de fer son service psychiatrique, et sanctionne tout manquement à grand renfort de pilules et autres traitements de choc, lesquels rendent la vie quasi végétative. Entre les deux personnages s'engage une lutte qui monte crescendo dans la tragédie.

L'histoire de cette confrontation est par ailleurs narrée par un troisième personnage, Bromden, le « Grand Chef » indien qui se fait passer pour sourd et muet, et qui de ce fait en est un témoin privilégié. Il sera aussi le seul à s'échapper physiquement de l'enfer dans lequel il vit avec McMurphy et les autres malades. Il en sera certainement tout autrement de sa santé psychique...

Par ce biais Ken KESEY nous immerge donc dans un univers psychiatrique glacial et n'ayant plus rien d'humain. Les « malades » y sont simplement parqués, en aucun cas soignés ; pour beaucoup on peut même s'interroger sur la réalité de leurs problèmes de santé, certains étant d'ailleurs là à titre volontaire. Quant à l'équipe médicale, incarnée par Miss Ratched, on peut se demander si elle ne pourrait pas tout simplement être gardienne de prison, et si ce n'est pas elle qui a un problème de psychopathie.

Vol au-dessus d'un nid de coucou est un roman fort, peut-être même l'oeuvre culte de toute une génération d'américains. Il est notamment remarquable pour l'épaisseur psychologique des personnages mis en scène, et ce d'autant plus qu'il s'agissait alors du premier roman de Ken KESEY, inspirateur par ailleurs du mouvement psychédélique apparu dans le milieu des années 1960. Il sera rendu célèbre internationalement un peu plus tard, grâce à l'adaptation cinématographique de Milos Forman en 1975. Il est depuis considéré comme un classique de la littérature mondiale.
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Surprenant pour moi de découvrir ce livre si longtemps avant le film célèbre où Jack Nicholson se livrait à une performance impressionnante.
On connaît la trame. Mac Murphy, un délinquant qui ne semble pas avoir peur de grand chose, préfère l'hôpital psychiatrique à la prison et arrive donc dans une unité pour malades plus ou moins atteints. Premier regard, première surprise. Quelles sont ces catégories de malades? A quelles règles doivent-ils se plier? Croyant pouvoir s'en sortir face à une infirmière en chef particulièrement cruelle, Mac Murphy perd tout à ce jeu cruel mais il a fait souffler un vent nouveau...D'autant que l'Indien qui raconte tout rejoint une liberté qui, dans cette institution, échappe à tous.
Magnifiquement écrit, le texte n'a pas pris une ride.
Une vraie surprise !
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Vol au-dessus d'un nid de coucou a le mérite de dénoncer le système psychiatrique de l'époque, avec ses règles obscures, ses contraintes injustifiées, les taches ménagères que les patients doivent réaliser et les séances d'électrochocs ou de lobotomie censées calmer tout ce beau monde.

Mais si le sujet est grave, Ken Kesey nous le présente sous la forme de l'humour grâce à l'intervention de McMurphy, qui réveille tout le monde et redonne confiance à ces patients infantilisés.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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Le film m a fait lire le livre 20 ans après...en lisant , j avais les visages des comédiens qui s imposaient, Nickolson, le chef indien...Le film est formidable...il aurait mieux valu lire d abord, mais c est très bien, dans le ton des courants intellectuels de l antipsychiatrie de l epoque...c est une ode à la liberté, à la revolte et la desobeissance une bouffée d oxygène !
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Browden, surnommé Grand Chef à l'hôpital psychiatrique où il se fait passer pour sourd et muet, raconte comment l'arrivée d'un nouveau résident change entièrement l'ambiance qui y régne. Cet homme, Mc Murphy va pousser les malades à se rebeller contre l'autorité de l'infirmière-chef et libérer leurs consciences.
Un roman plaisant sur l'importance des personnalités et leur impact sur celles des autres.
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RÉSUMÉ: Une plongée dans le chaos d'un hôpital psychiatrique « un monde de carton-pâte peuplé de personnages en trompe-l'oeil, surgis de quelque histoire de fou qui serait vraiment drôle si ces héros n'étaient pas des types en chair et en os... »
L'infirmière en chef Ratched règne en maître sur son service. Jusqu'au jour où débarque McMurphy, un sacré énergumène bien décidé à redistribuer les cartes et à redonner un peu de dignité et d'espoir aux malades. Rebelle et gouailleur, il engage alors à ses risques et périls une résistance acharnée contre l'institution.

MON AVIS: J'avais vu le film avec Jack Nicholson et en lisant le livre j'avais la vision de tous les acteurs ayant joué les différents personnages. C'était formidable car j'avais beaucoup aimer ce film qui colle parfaitement au livre.
L'arrivée de Randle McMurphy est une bouffée d'oxygène pour les autres patients totalement sous la coupe de cette infirmière revêche et coincée q'est Melle Ratched. L'auteur nous démontre qu'il suffit d'un seul grain de sable, ici en la personne de McMurphy, pour enrailler un système psychiatrique qui abêtit les hommes au lieu de les aider à sortir de cet enfermement, volontaires pour la plupart des patients. McMurphy les sort peu à peu de leur monde étriqué, à coup d'échappée en bateau de pêche, de partie de ballon, et de fêtes clandestines. Cela ne sera pas sans graves conséquences pour lui mais il aura mis à mal la dictature de l'infirmière Ratched et ses compagnons d'asile ne l'oublieront pas.
Ken Kesey nous offre une galerie de personnages fragiles, réapprenant à rire et à redevenir des hommes.
Une belle leçon d'humanité à lire absolument. Un classique du genre.
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