Ne réfléchissez pas, ne vous attardez pas sur vos faits et gestes, chassez vos pensées de vos têtes, vos hésitations de vos coeurs, et contentez-vous d'être le bras qui porte les coups, et l'étendard vert, et le flambeau. Et rappelez-vous ceci, rappelez-vous-en jour et nuit: si quelque chose vous choque tandis que vous semez la mort et le feu, dites-vous que c'est le Malin qui, conscient de votre victoire prochaine, tente de vous en détourner.
Des jours durant, j'étais resté cloîtré dans ma chambre, sourd aux incessantes lamentations de ma mère, repoussant mes repas et gardant ma porte fermée. Ma figure ratatinée et les contusions sur mon corps préoccupaient ma famille. Mon père renonça à m'importuner dès la première confrontation. Devant mon refus de répondre à ses questions, il invoqua le nom du Seigneur et ne m'adressa plus la parole. Ma mère ne se laissa pas intimider par mes accès de colère. Elle voulait savoir ce qu'il m'était arrivé, qui avait osé humilier de la sorte son unique garçon.
Debout devant la fenêtre, Nafa observait le brouillard en train d'envahir la ville comme une horde de fantômes débarquant de la mer. Des milliers de linceuls, chargés d'embruns, déferlaient sur les immeubles, momifiaient les quartiers et remontaient inexorablement vers les bidonvilles sur la colline.
Il est des gens qui naissent debout, allergiques aux servitudes, des gens qui cassent sec s'ils sont amenés à courber l'échine.
Quand le rêve met les voiles
Quand l'espoir fout le camp
Quand le ciel perd ses étoiles
Quand tout devient insignifiant
Commence pour toi et moi
Mon frère
La descente aux enfants
A force de vouloir péter plus haut que son cul, on risque de se fissurer le derrière. Après, on ne peut plus s’asseoir convenablement...
Une qui a su me faire rire :
« … A force de vouloir péter plus haut que son cul, on risque de se fissurer le derrière… »
« …Dans mon sommeil, mon ventre reçoit parfois des coups exactement comme ceux qu’il me donner lorsque je le portais en moi. Je me réveil en sueur, et je me dis que mon enfant à mal… »
Dans un pays où d’éminents universitaires se changeaient volontiers en marchands de brochettes pour joindre les deux bouts, l’idée de détenir des diplômes ne m’emballait aucunement.
Lui même ne luttait plus .