La lecture de
Khalil est rapide, tout autant qu'a du être son écriture, on a l'impression que l'auteur est tombé dans la facilité, tant sur la forme (sa plume est bien plus belle dans d'autres romans) que sur le fond (on n'apprend pas grand-chose sur le sujet).
Le personnage principal manque de crédibilité, parce que Khadra l'enrobe d'une humanité abusive... mais bon, cette tendance visant à susciter notre empathie se retrouve bien souvent parmi les auteurs contemporains et Khadra n'y déroge pas, et de fait la fin du roman est prévisible.
Enfin, l'intensité dramatique d'un tel événement, notamment les heures et les minutes qui précède
l'attentat et qui marque le début du roman, est quasi-inexistante. C'est bien dommage.
En somme, une lecture dispensable...
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