Walking Dead, tome 14 : Piégés !

C'est un tome très prenant. C'est une véritable boucherie. Difficile de croire qu'ils vont s'en sortir avec ce qu'il se passe dans leur zone sécurisée.
Je n'ai pas réussi à lâcher ce tome sans l'avoir complètement fini. Je voulais vraiment savoir quel sort était réservé aux différents membres de la communauté..

Il serait presque facile d'oublier que The Walking Dead était à l'origine une série centrée sur l'univers des zombies.

Ce tome explore les liens sociaux d'un groupe désormais solidement ancré dans son refuge. Perché là-haut, le groupe se sent en sécurité.

Cependant, est-il encore possible de retrouver une vie normale?

Un de ces tomes qui vous rappelle que la tranquillité n'est PLUS de ce monde, qu'il ne faut s'attacher à aucun personnage au risque d'être triste au moment où on les regarde se faire dévorer… Hormis peut-être Rick et Carl (non ne me dites rien, pas de spoil, pas de spoil) et encore on en a connu d'autres qu'on estimait « intouchables »… Bref, un de ces épisodes qui va à cent à l'heure et où on oublie un peu la philosophie pour l'action. On se demande tout au long de l'épisode si on aboutira au final à un nouveau départ, une nouvelle errance rendue nécessaire par un lieu devenu inhabitable (comme plusieurs autres avant …) Ne comptez pas sur moi pour vous éclairer à ce sujet, le suspense reste quand même une composante première d'une série post-apocalyptique. Pour les plus curieux et les plus impatients, vous n'avez qu'à aller lire le résumé du dernier tome… même si au rythme du renouvellement du casting, il est fort possible que vous ne compreniez rien…

Tiens cela m'a donné l'envie d'aller voir si la série était bien terminé… Oui depuis 2019... Et où en suis-je ? Tome 84 (dans la numérotation US) sur 193 ou tome 14 sur 33 en version intégrales VF… Même pas la moitié, y a de quoi voir venir !

Après avoir offert un semblant de calme à ses personnages, il revient avec une horde de zombies, bien décidé à plonger la petite communauté d'Alexandria dans l'horreur. Alors que Rick et les siens pensaient avoir trouvé un moment de répit, une petite lueur d'espoir, Robert Kirkman va une nouvelle fois leur infliger le pire imaginable.

Voilà un auteur qui n'hésite pas à mutiler ses personnages et à les pousser à bout au fil des pages. Après avoir déshumanisé ses personnages, l'auteur se servait des zombies comme excuse, situant le véritable danger au sein même des survivants. Ce quatorzième tome vient cependant nous rappeler que le danger représenté par ces morts-vivants est bel et bien toujours présent. Ce retour aux avant-plans des zombies met donc fin à la brève période d'accalmie et fait à nouveau basculer la série un peu plus loin dans l'horreur, n'épargnant aucun des héros de cette saga.

Et alors que Robert Kirkman s'en donne à coeur joie, voilà que Charlie Adlard s'amène sur la pointe des pieds pour nous balancer une double page qui marque les esprits et confirme le message du scénariste : cette série n'épargnera rien ni personne !

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Peut-être le tome le plus intense depuis le début de la série: tout s'y entremêle, s'enchaine avec délice (ou supplice) et la survie face à la menace des rôdeurs est toujours plus au centre de cet Tome 14. Face au déchainement des événements, ne reste plus qu'une seule solution : l'Espoir.

ATTENTION, cette critique peut contenir des spoilers si vous n'avez pas lu ce tome-ci ni les précédents.

On les avait prévenus, non, qu'il fallait autant que possible éviter de tirer des coups de feu. Mais si, rappelez-vous, c'était Abraham, quelques tomes plutôt, qui leur disait que cela risquait d'attirer une horde. Il nous avait même bien gentiment expliqué comment une horde se formait. Et bah…

L'altercation avec le groupe de survivants pas sympas qui voulaient leur piquer leur refuge a eu l'effet auquel il fallait s'y attendre. Les rodeurs rappliquent, vitesse grand V. En même temps, se battre à coup d'armes à feu alors qu'ils étaient à proximité d'une ville remplie de rôdeurs, ce n'était pas très intelligent. Même si, bon, il fallait bien reconnaître qu'ils n'avaient pas tellement le choix. En attendant, Rick et les siens doivent vite se rendre à l'évidence : la horde est sur eux. Et pas une petite hein. Et même si la communauté est protégée par des murs, il s'avère qu'un tas de morts-vivants s'amassant contre les dits-murs suffisent à les faire tomber. Et c'est tout le quartier qui est envahi. Là, il n'y a plus grand-chose à faire en dehors de s'enfermer dans les maisons et d'attendre qu'autre chose attire l'attention de la horde. Et prier aussi, pour qu'il ne vienne pas à l'idée de l'un d'entre eux de s'approcher d'un peu trop près d'une porte. Parce que ça aussi, Abraham nous a expliqué comment ça fonctionnait (ces rôdeurs sont décidément tous des moutons…).

Et bien évidemment, c'est ce qui arrive, sinon, ça ne serait pas marrant. Un rôdeur vient frôler la fenêtre de la maison où Rick et certains de ses amis sont retranchés. Pour Rick, il n'y a plus qu'une solution. Pas question d'attendre que d'autres rôdeurs s'intéressent à cette fenêtre, il faut s'échapper avant qu'il ne soit trop tard. Alors oui, il a un plan. Un plan qui a déjà fait ses preuves. Un plan qui pourrait marcher s'il n'avait eu à ses côtés que les membres de son groupe. Sauf qu'il y a aussi Jessie et Ron (une femme et son fils qu'il a rencontrés en arrivant dans la communauté). Et eux, ils ont peur. Et bien évidemment, ce qui devait arriver arriva. Ces deux-là furent les premiers à se faire attraper. Et à attirer ainsi l'attention sur eux, Rick et les autres se retrouvent coincés au milieu de la horde.

A ce moment-là, on se demande, vraiment, comment ils vont s'en sortir. En fait, on se dit qu'en dehors de Rick (parce que bon, il reste quand même une bonne dizaine de tomes donc il ne peut pas mourir maintenant), il n'y en a pas beaucoup qui vont survivre. On s'attend à tout, ou presque. Et lorsque d'autres arrivent pour leur prêter main forte et qu'on voit les rôdeurs tomber les uns après les autres, on se dit que finalement, tout n'est peut-être pas perdu. Et on recommence à prendre espoir, d'autant qu'on n'a pas vu d'autres de nos amis se faire bouffer donc…

Et puis… bam. On devrait pourtant avoir l'habitude. Ce n'est pas la première fois que les auteurs nous font ce coup-là. Au moment où on pense que tout va bien, on se rend compte qu'en fait non. Et là, c'est Carl, ce petit bonhomme qu'on commençait à croire invincible comme son père, qui nous montre qu'il ne faut, décidément pas faire confiance aux auteurs.

Le tome précédent laissait présager que la 'parenthèse enchantée' qu'Alexandria connaissait risquait de prendre fin. Une horde de zombie, attirée par les coups de feu échangés dans l'enceinte, créent une brêche et investissent la ville. Pour les survivants, c'est une lutte inégale qui s'installe.
Ce 14ème tome est particulièrement réussi. Il est d'ailleurs amusant de constater à quel point il a été repris dans les grandes lignes dans la série télé. En effet, de nombreuses péripéties de comics ont été adaptées ou réécrites (souvent avec plus de finesse, comme le formidable épisode 14 de la saison 4, qui transpose avec d'autres personnages le destin des jumeaux de Allen). Dans cet épisode, si certains personnages sont différents (rappelons que Daryl n'existe pas dans la bande dessinée, que Carol est morte depuis longtemps mais qu'Andrea est toujours bien vivante), le déroulé et les moments forts sont quasiment identiques. Un très bon épisode dans l'ensemble.

De la série, c'est pour l'instant l'un des meilleurs tomes. On est captivé d'un bout à l'autre par l'action et l'horreur qui surgissent de toute part. On a même souvent très peur pour les personnages auxquels on a fini par s'attacher.
Des zombies, des morts et du suspense, j'ai hâte de voir ce que le tome suivant nous réserve.

Un tome majeur, mon préfèré jusqu'à présent, ici on fait vraiment pas dans la dentelle, violent, hyper violent, Gore, scénique, cru, hard, une guerre totale entre les humains et une énorme horde de zombies le tout sans armes à feu quasiment tout juste s'il on pas sorties les petites cuillères et les gants de boxe !

On perd plusieurs personnages encore et certains sont mal en point.

Question visuel ça passe bien cette fois ci.

Ceux qui aiment l'action seront servis, quelqu'un veut du jambon pour finir sa purée ? XD

Cette fois, la communauté est attaquée, l'ennemi est aux palissades, une horde, une déferlante de zombies... de quoi souder (en apparence) les membres de la communauté, même si les questionnement sur les penchants violents et égoïstes de Rick vont vite resurgir.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas tourné les pages aussi vite pour savoir ce qui allait se passer... L'action est brillamment menée. C'est intense, cela prend aux tripes (si je puis dire).

Une nouveauté aussi... le sexe. Entre Rick et la mère de Ron sauvée de son mari violent... Qu'on se rassure, on est aux USA... on reste très pudique (étonnamment), alors que l'on a étalé des morts, du cannibalisme, de la violence sans limite presque... on reste très pudique donc sur le sexe. Mais cela commence à monter...

Il faut bien que le corps exulte, disait Jacques Brel... Finalement le fait de ne plus s'en faire pour sa survie semble permettre à la libido de faire monter la sève.