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Un poil déçu par ce tome, comme pour le précédent d'ailleurs. Dans le dernier opus, Kirkman semblait balayer l'idée d'explorer la construction d'une nouvelle civilisation, après la fin de la terrible guerre contre Negan et ses hommes, en sortant de son chapeau une (énième) nouvelle menace : les Chuchoteurs (une bande de types qui survit parmi les zombies en se recouvrant de leur peau). Dommage parce que moi, j'avais bien envie de voir de nouveaux enjeux mis en avant, suite aux formidables "progrès" de Rick et les siens, à l'issu du bond en avant de 5 ans, opéré dans le tomme 22 (communautés structurées, reprise du commerce, mise en place de routes "sécurisées"...)

Dans ce tome 24, l'auteur semble le postérieur entre deux sièges : à la fois désireux de nous en apprendre plus sur Aplha et ses Chuchoteurs, et en même temps on constate que la petite "civilisation" mise sur pied par Rick avance, avec la préparation d'une foire, l'aménagement d'un port pour la pêche, on voit même des filles faire leur "fashion week"^^
On retrouve les réflexion sous-jacente, qui amène de la profondeur, mais on s'y attend désormais. Au débat état de droit (Rick) / dictature (Negan), il substitue l'opposition nature (Alpha) / culture (Rick) et cette question : l'homme, dans ce nouveau monde, doit-il être un animal comme les autres ? Bon, c'est pas mauvais en soi, mais la surprise n'est plus là et on a franchement l'impression que Kirkman commence à s'endormir sur ses lauriers. Il s'amuse à nous faire frémir en laissant supposer que Negan pourrait s'enfuir de sa cellule (toujours retenu par Rick), mais non, celui-ci reste dans sa prison, alors qu'on a oublié de fermer la porte, afin de montrer à Rick qu'il peut avoir confiance en lui. Clairement, l'auteur le garde sous le coude pour quand ça va partir en vrille...

Honnêtement, c'est pas mauvais en soi, mais on attend plus de la part d'un auteur de la trempe de Kirkman...Pourquoi ne pas commencer à s'orienter vers la fin de la série (une petite explication du pourquoi l'épidémie zombie, peut-être ?), quitte à tuer la poule aux oeufs d'or et à prolonger l'univers avec des spin-off bien pensés ?
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Si les deux derniers tomes de la série « Walking dead » s'étaient montrés un peu plus avares en action et en rebondissements depuis le saut de quelques années effectué par l'auteur, ce vingt-quatrième volume s'inscrit très nettement dans la lignée des « albums coups-de-poings ». le gouverneur, les chasseurs, Negan... : les adversaires vaincus par nos survivants commencent à s'accumuler, et pourtant Rick et les autres ne sont toujours pas à l'abri de l'arrivée de nouveaux ennemis, morts-vivants aussi bien qu'humains. Kirkman s'amuse une fois encore avec son lecteur en lui dévoilant d'un côté tous les progrès réalisés par les communautés placées sous la protection d'Alexandria, et de l'autre à quel point cet espoir d'un retour à la normalité ne tient encore et toujours qu'à un fil. Rick se fait cette fois plus présent que dans les albums précédents et endosse enfin à nouveau son rôle de leader à la tête de la communauté. On est également plus que ravi de retrouver Michonne, plus bas-ass que jamais, mais aussi Andréa, Jésus ou encore Maggie. Quant à Carl, il occupe cette fois encore une place centrale dans l'histoire et se révèle un personnage beaucoup plus intéressant à suivre que lorsqu'il était âgé de quelques années de moins.

Pour ce qui est de l'intrigue, Kirkman montre une fois de plus qu'il est loin d'avoir épuisé toutes ses idées concernant l'univers de « Walking Dead » et qu'il est encore capable de nous surprendre. Les toutes dernières planches ont notamment de quoi laisser bouche-bée le lecteur qui ne s'attend sûrement pas à un tel déchaînement de violence ni à une telle tragédie. Depuis le début, on sait que l'auteur n'hésite pas à se montrer cruel avec ses personnages, voire à les sacrifier si besoin, pour donner plus de force à son histoire, et là encore cela fonctionne. Il est aussi intéressant de voir comment la nouvelle civilisation construite par les survivants évolue et se renforce, que ce soit matériellement (moyens de transport, retour du commerce, artisanat...) ou idéologiquement. La question de la peine de mort revient d'ailleurs sur le tapi, et tous les personnages ne sont de toute évidence pas du même avis quant à savoir comment gérer une menace déclarée. Rien à dire non plus en ce qui concerne les graphismes : les visages des personnages sont toujours aussi expressifs et certaines planches sont particulièrement marquantes, notamment celles chargées de clore ce vingt-quatrième album.

Un tome qui porte bien son nom et qui se hausse à mon avis au niveau des albums les plus mémorables de la série qui, malgré ce que certains semblaient craindre, ne semble pas prête de s'essouffler. Kirkman fait encore une fois monter la tension et c'est avec beaucoup d'appréhension que l'on attend de découvrir ce qu'il nous réserve pour la suite.
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Que c'est dur d'arriver à un vingt-quatrième tome d'une série et de trouver des défauts ou des qualités sans renier ce qui a pu être dit sur les volumes précédents ! Avec Walking Dead, il serait facile de critiquer la redondance de certaines intrigues ou l'alanguissement de nombreux dialogues, mais n'est-ce pas ce que sous-tend le sel de cette série qui a ramené les morts-vivants en pleine lumière ?

Sur leur habituelle lancée, Robert Kirkman et Charlie Adlard ont publié Opportunités avec l'intention de placer de nouveaux enjeux dans la situation neuve promue par le tome précédent : la communauté de Rick, Michonne et les autres sont passés à autre chose après les événements liés à la personnalité de Negan et du temps s'est écoulé. Après avoir remis en marche leur vie, organisé leur commerce et éloigné la menace des morts-vivants, ils ont pris conscience de la présence d'un nouveau groupe, les Chuchoteurs ; c'est cette nouvelle proximité qui va précipiter les événements dans ce présent volume.
Nous avions quitté nos compagnons de route sur une nouvelle contrariété mais dans un contexte plutôt serein, car l'organisation des différentes communautés entre elles fait qu'elles peuvent se soutenir en cas de coup dur. Clairement, Robert Kirkman sentait venir le vent du boulet et se cherchait une nouvelle menace crédible. Autant dire que ce volume replace ladite menace au centre de l'intrigue : on découvre un peu plus leur fonctionnement tribal, la roublardise de leur cheftaine et en quoi ils vont bien être des antagonistes barges.

Rien de particulier à dire sur le dessin de Charlie Adlard car nous connaissons désormais bien ses tics graphiques (mais il se fait désormais aidé par Stephano Gaudiano et Cliff Rathburn), à l'image des tics scénaristiques de Robert Kirkman ; toutefois, la toute fin permet à l'un comme à l'autre de jouer sur leurs points forts : du suspense et des gros plans chocs !

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L'imagination des auteurs n'est jamais en reste d'atrocités, dans ce numéro comme dans les précédents, mais l'atrocité est toujours au service d'une idée et n'est jamais gratuite. Dans certains épisodes précédents, on commençait à remarquer que les morts exerçaient une influence sur les vivants : les uns se mettaient au cannibalisme, les autres à mordre leurs adversaires, enfin un clan, celui des Chuchoteurs, cherche à se fondre parmi eux en revêtant leurs peaux et leur odeur. le plus intéressant de ce volume, je crois, est le trouble identitaire que connaît le jeune Carl Grimes, fils du héros : sa cicatrice est affreuse, la moitié de son crâne est ouverte, mais il plaît à une jeune fille du clan des Chuchoteurs qui a l'habitude de fréquenter de bien pires horreurs. L'amour de Carl pour la jeune Chuchoteuse révèle bien son adaptation à ce monde nouveau où les cadavres se promènent en liberté. Et si l'avenir était pour l'humanité de s'adapter à cette nouvelle donne, plutôt que de rebâtir de bric et de broc une version fragile et misérable de l'ancien monde englouti ? Hélas, "Alpha", l'inspiratrice des Chuchoteurs, est à peine capable de débiter des discours vides pour se justifier. La question, en plus, est noyée dans les éternelles querelles de territoire et de préséance entre groupes humains. Par un côté, on voit d'excellentes idées à l'oeuvre, mais d'autre part, un grand fonds de banalité et de poncifs.
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Arrivé à ce stade, la série The Walking Dead commence sérieusement à tourner en rond. Kirkman ne fait que reproduire le même schéma à chaque fois : le groupe de Rick se retrouve dans une situation dangereuse, après de multiples péripéties, ils parviennent à trouver une solution pour se retrouver en sécurité. Or, comme apparemment le fait de voir une société se reconstruire petit à petit semble trop ennuyeux, Kirkman préfère en rajouter une couche en remettant ses personnages en danger et cela de manière assez grossière et pas forcément très cohérente. Je ne préfère pas en dévoiler plus pour éviter les spoils mais vous ne découvriez rien de plus dans ce tome que vous avez pu lire dans les tomes précédents.
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À ce stade, "The Walking Dead" n'est-il plus qu'un "divertissement morbide" ?

Lentement, l'histoire commence à se retourner sur elle-même. Celle d'une communauté paisible avec beaucoup de papotage et de commérage. Il faudra à nouveau un rebondissement tragique et (justement combien) morbide pour faire renaître la flamme. Comme le chante Cantat : "les braises incandescentes sont encore sous la cendre froide".

Les Chuchoteurs ne sauveront plus le récit, mais ils redonnent un certain attrait à tout ceci.

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Enfin, les préparatifs de la foire d'Alexandria se terminent ! Rick et Andrea sont fiers du chemin parcouru depuis la guerre contre Negan et les Sauveurs. Ils semblent avoir gagné leur pari de rebâtir une société digne de ce nom. Malheureusement, tout ne va pas se dérouler comme prévu et ils ne pourront même pas profiter de la foire, car Maggie débarque pour leur annoncer la fugue de Carl...

Depuis l'emprisonnement de Negan, je savais que le thème de la peine de mort serait forcément abordé dans les tomes à venir. C'est le cas dans "Opportunités", Maggie ne sait pas comment punir Gregory après sa tentative d'empoisonnement. Elle va donc longuement réfléchir à la question...

Par l'intermédiaire de Carl, on découvre le mode de vie et la façon de penser des Chuchoteurs. Alpha, leur meneuse, est un personnage particulièrement complexe et plein de contradictions, je ne parviens pas vraiment à la comprendre. C'est, en tout cas, une ennemie redoutable !

Vers la fin, je me suis dit que tout ça se terminait trop bien et que c'était plutôt louche. Les dernières pages de ce tome m'ont complètement fait changer d'avis !
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Très déçu par le tome.

On revient à la sempiternelle routine "bonheur-catastrophe", et à chaque fois le méchant est encore plus méchant... Mais pourquoi est-il si méchant?, "parce queuuuuuuuu, hurle la foule en délire.

Je me demande si, à l'instar de ces comédiens et comédiennes qui arrivent à quitter la scène en pleine gloire, le scénariste de Walking Dead ne devrait pas songer à clore et à passer à autre chose.

Evidemment, on peut se dire qu'il a du mal à lâcher la poule aux oeufs d'or...

Tout n'est sans doute pas à jeter dans ce tome, mais je dois bien avouer en avoir plus que marre de cette "technique" (car oui, il s'agit bien d'une recette qui nous a été servie plusieurs fois par le passé) qui consiste à remettre une couche de méchant, avec son lot de personnages plus ou moins bien établis qui disparaissent.

Rick redevient nul. Son fils, n'en parlons pas... Et la psychologie des personnages de premier plan vient de régresser d'un coup. Pas sûr que cela soit voulu.

Evidemment, on peut découvrir dans le futur que Negan et Alpha ont conclu un pacte, ou que Rick va devoir se lier à Negan... cela dit, ce serait du déjà vu dans la série.

Un tome tout à fait superflu, àmha.
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Même si je trouve que dans l'ensemble l'histoire est très éparpillée et que les personnages sont toujours très semblables le final de ce tome 24 a su relancer un peu mon intérêt pour la saga en voulant connaitre la suite des aventures.
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Après un tome qui se focalisait principalement sur Carl, la couverture de ce vingt-quatrième volet de la série Walking Dead semble annoncer le grand retour de Negan. Robert Kirkman prend néanmoins le lecteur à contre-pied, car Negan n'est pas le principal intérêt de ce tome qui reprend les épisodes US #139 à #144. le passage dédié à Negan est même l'un des plus décevants de cet album car le soufflé retombe solidement une fois sorti du four.

Ce tome marque également le retour de plusieurs personnages que l'on avait perdu de vue depuis le saut temporel effectué par la saga lors du vingt-deuxième tome. Une visite de Rick dans la communauté située en bord de mer permet notamment de retrouver Ezekiel et Michonne. Ce passage plutôt bavard permet certes d'en apprendre un peu plus sur l'absence de ces personnages, mais n'est pas non plus le plus convainquant de l'album.

Non, la partie la plus intéressante est l'incursion de Carl au sein de la communauté des Chuchoteurs, dans l'espoir de ramener Lydia, la fille de la chef du clan, dont il est tombé éperdument amoureux. Après avoir découvert le havre de paix bâti par Rick lors du tome précédent, le contraste avec le mode de vie de ces individus qui se cachent sous un masque de chairs pour passer inaperçu aux yeux des vrais morts-vivants est énorme. le plus intéressant est que ce nouveau groupe n'est pas intéressé par ce que la communauté de Rick possède car il ne cherche pas à reconstruire l'ancien monde, mais à vivre en harmonie avec les morts-vivants dans ce nouveau monde. Ces deux idéologies sont totalement opposées et l'album s'achève sur un nouveau cliff-hanger qui n'annonce rien de bon pour les amis de Rick.

L'auteur profite également du passage dédié à Negan et de la décision que doit prendre Maggie concernant le sort de celui qui a tenté de la tuer, pour lancer une réflexion sur la pertinence de la peine de mort. Visuellement, Charlie Adlard se fait aider par Stefano Gaudiano à l'encrage depuis quelques tomes, ce qui permet d'augmenter le rythme de production sans nuire à la qualité car les deux semblent avoir trouvé le bon équilibre.

Encore un bon tome… et l'envie de découvrir le suivant au plus vite !

Retrouvez cette saga dans mon Top comics de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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