Naruto, tome 16 : La bataille de Konoha, dernier acte

"Naruto" c'est vraiment le manga de la génération 2000 (bien plus que "One Piece" car on peut difficilement s'identifier à un homme caoutchouc à chapeau de paille), mais il est autant acclamé comme héritier de "Dragon Ball" que décrié comme manga pour kikoos. Et au final, tout le monde a raison…

Masashi Kishimoto rafraîchit, modernise et améliore le mythe du ninja en piochant dans la boîte à outil léguée aux mangakas shonens par Akira Toriyama, mais avec un style graphique propre plutôt plaisant pas très éloigné de celui de Yoshihiro Togashi. Et je crois même que plus on connaît sa culture ninja, et plus on apprécie le côté rafraichissant de Naruto qui puise plus dans les grands romans de Fūtarō Yamada et les grands gekida des années 60/70 que dans "Le Collège des ninjas" (remember Nicolas, le ninja adolescent ayant des problèmes de surpoids)… Mieux, Naruto ce héros auquel personne ne croit, marche dans les pas de Kamui, le ninja aïnou d'Hokkaido qui bien que haï par les siens s'était fait le défenseur de le veuve et de l'orphelin (et des oubliés du Japon du boom Izanagi, le miracle économique japonais, mais ceci est une autre histoire).
Je n'ai jamais eu de problème avec les furyos et les bozokus des années 80, les voyous et les racailles des années 90, mais les branlous je-m'en-foutistes des années 2000, appelés yankees au Japon, m'ont toujours prodigieusement gonflé… Et là aucun souci avec Naruto le cancre de la classe qui cherche à attirer l'attention sur lui avec ses pitreries : il est parfait pour le public ciblé, car le héros grandit en même temps que ses lecteurs ce qui fait de Naruto un chouette émule d'Harry Potter (sauf que la saga "Harry Potter" s'étend sur 10 ans et que la saga "Naruto" s'étend sur 15 ans… 5 ans de différence c'est beaucoup quand on a 18 ans). D'autant plus qu'on nous refait le coup du Héros aux mille et un visages avec un adolescent orphelin qui se bat pour les forces du Bien ! Et puis on prend plaisir à faire connaissances avec les personnages et leurs pouvoirs, et à les voir évoluer. Pour ne rien gâcher, l'apparition de chaque méchant est un petit événement…

Les tomes sont initialement bien remplis, bien rythmés et bien dosés. Là je redécouvre les premiers tomes et j'ai vraiment envie de me sentir narutard, mais je sais comment se termine la saga : en eau de boudin avec des ninjas zombies, un grande guerre ninjas qui se résume à 3 personnages, et un combat final de 14 tomes avec le méchant le plus débilement compliqué de l'histoire du manga et le pire boss à tiroir de l'histoire du manga… VDM
Du coup je ne pas m'empêcher qu'avec un tel désastre le ver était dans le fruit dès le départ, et effectivement dès le tome 1, Masashi Kishimoto vend la mèche : il est influençable donc se laisse dicter son histoire par ses éditeurs... Donc dès le tome 1 on adjoint au héros Naruto deux compagnons d'armes qui comme ils ne viennent pas de son imaginaire peut difficilement échapper aux stéréotypes :
- Sasuke… le beau gosse ténébreux et mystérieux au lourd passé, OK c'est un cliché. Il n'est pas raté mais on ne peut pas aller bien loin avec ça. Pour rattraper le coup, Masashi Kishimoto a voulu en faire un Végéta inversé et l'idée était bonne (allié puis ennemi au lieu d'ennemi puis allié), mais force est de constater que c'est complètement raté, Sasuke geignant comme un ado en crise et changeant d'avis comme de chemise aux moments critiques.
- Sakura… J'ai pitié pour elle parce que malgré tout elle est sympathique, et puis elle rencontre son petit moment de gloire dans la forêt de la mort. Son rêve : emballer le BG de la promo, juste parce qu'il est BG… (soupirs) Elle suit un régime parce qu'elle se trouve trop grosse, mais déplore de ne pas avoir ce qu'il faut là où il faut et fait de la dysmorphophobie au sujet de son front. (soupirs) Elle passe son temps en retrait à encourager ses compagnons, et marche à fond dedans à chaque fois qu'ils lui disent qu'elle douée et indispensable. C'est festival de clichés shonens sur les filles présentées comme fragiles et puériles : il y a du boulot pour en faire un personnage intéressant, et la comparaison avec ses paires dans les autres séries mangas fait vraiment très mal !
Après je ne suis pas fan des univers achroniques, ici des ninjas en survêtement Adidas qui écoutent de la musique sur leur lecteur mp3 avant de prendre une bière au frigo ou de réchauffer un ramen au four micro-onde… Pour être efficace ou tu fais du ninja classique ou tu fais du ninja moderne (comme les action movies des années 80/90, mais en mieux s'il vous plait). le mangaka essaie de faire un parallèle entre le monde des ninjas et celui du terrorisme / contre-terrorisme en faisant de ses personnages les membres de commandos d'élite au service des grandes puissances. Mais tout cela est hors-sol tellement l'univers développé tient sur un post-it. Ce n'est pas gênant en soi mais cela limite grandement le potentiel d'évolution d'un manga de 72 tomes !

Univers de Potemkine, héros archétypal, personnages stéréotypés puis clonés… On n'aurait pas dû aller très loin avec cette formule, pourtant le miracle eut lieu puisque le manga est cool est fun pendant une tripotée de tomes, mais il aurait vraiment dû s'arrêter sur la confrontation finale entre Naruto et Nagato (comme "Dragon Ball" aurait dû s'arrêter sur la confrontation finale entre Gohan et Cell).


Avec ce tome 16, je suis encore et toujours narutard... La Bataille de Konoha se conclue, de manière assez tragique il faut bien le dire :
- à défaut d'emporter Orochimaru dans la tombe avec lui, l'Hokage Hiruzen Saruto parvient à l'handicaper définitivement (du moins pourrait-on le croire)…
- dans de bien trop coutes pages, les ninjas de classe supérieurs de Konoha parviennent à repousser les ninjas terroristes d'Orochimaru
- Naruto et son crapaud géant parvient à neutraliser le blaireau des sables de Gaara… La dualité des deux personnages est assez joliment mis en scène, Naruto reconnaissant en Gaara sa propre souffrance et Gaara voyant en Naruto une échappatoire à sa propre souffrance : « il n'est pas de meilleure façon de vaincre un ennemi que de s'en faire un ami » !

Les funérailles des tombés pour la patrie au pied du Mont Rushmore de Konoha sont très tristes, et le mangaka insère par flashbacks d'autres funérailles sur lesquelles il laisse planer le mystère… Nous sommes dans du foreshadowing !

Mais Masashi Kishimoto relance immédiatement la machine : tandis que Kiraya et Naruto partent en quête de la légendaire Tsunade pour qu'elle devienne la nouvelle Hokage de Konoha, Itachi Uchiwa, meurtrier des siens, et Kisame Hoshigaki, ninja déserteur du Village Caché de la Brume au look d'homme-requin, partent eux en quête pour l'Akatsuki de Naruto détenteur du bijû Kyubi (je n'en ai pas encore parlé, mais ce renard-démon est un bon plagiat de l'Être Pâle du manga "Ushio & Tora")
Après de nouveaux affrontements entre ninjas supérieurs, le cliffhanger de fin, emprunté au film "Le Silence des agneaux" réalisé en 1991 par Jonathan Demme, est hitchcockien !

Deux combats se finissent pour laisser place à de nouveaux ennemis. Les habitants de Konoha n'ont décidément pas de répit et c'est à peine s'ils peuvent faire leur deuil que déjà une autre menace pèse sur eux. La conclusion des deux duels est assez brève en fin de compte. Naruto est égal à lui-même et arrive à ses fins avec une technique non-conventionnelle, mais qui fonctionne très bien (et après tout, c'est cela que l'on demande). Il opère aussi un peu de sa magie, comme je l'aime l'appeler, en expliquant à Gaara deux trois petites choses qui font semble-t-il mouche. Ça ne serait pas mal que ce soit réellement le cas, car le pauvre enfant aurait bien besoin de trouver la paix...

Pour Sarutobi et Orochimaru, pas de surprise, la technique du 3ème Hokage ne laissait aucune issue. C'est un sacrifice qui inspire le respect, avec sa touche d'émotion bien dosée. Un message fort en ressort également, soudant les habitants de Konoha un peu plus encore. J'ai d'ailleurs particulièrement bien aimé le fait qu'on puisse voir des ninjas en action en parallèle du duel, et en particulier, les parents des aspirants que l'on suit depuis un petit moment maintenant. Même s'ils sont des copier-coller, je trouve toujours cela super sympathique à voir.

Pas de répit donc avec l'arrivée de membres d'une organisation secrète, qui sans surprise, ne veut pas de bien à Konoha. J'avoue avoir eu très peur lors de l'affrontement qui a lieu. Masashi Kishimoto a plutôt la main leste en ce qui concerne les morts, et personne ne semble à l'abri... le combat de groupe est par contre très classe, rien à dire là-dessus, surtout que l'on voit que même chez les adultes, des relations très fortes se sont créées. J'adore le travail d'équipe en littérature, c'est mon dada, que voulez-vous.

A côté de cela, Naruto part en mission avec Jiraya pour trouver la fameuse troisième Ninja légendaire. Une mission qui est plus complexe qu'il n'y parait et aussi une passation de maîtres pour Naruto, Jiraya ayant négocié la formation de notre héros avec Kakashi. de cette discussion, deux choses plutôt intéressantes en ressortent. Jiraya dit à Kakashi qu'il sait que l'Hokage l'a désigné pour la garde de Naruto, et il ajoute plus loin qu'il est l'héritier du 4ème... C'est deux élément peuvent être à double sens, mais franchement depuis le début du manga, il y a des insinuations à propos du 4ème et de Naruto qui sont plutôt révélatrices. Si mes soupçons sont bons, ça serait assez génial, même si en même temps extrêmement triste. A voir.

Un point "énervement" que je ne pensais plus revoir : Sakura ! Mais mince alors, Sasuke lui dit que c'est Naruto qui l'a sauvée, et devinez quoi "Oh, Sasuke, tu es trop humble, je sais que c'est toi". Il y a des baffes qui se perdent. Je croyais que l'on avait passé ce stade depuis un moment maintenant, mais non. A quand la disparition de la crucherie féminine que Masashi Kishimoto s'entête à mettre en avant ?

Le combat titanesque entre Naruto et Gaara continue nous offrant du grand spectacle.
Au même moment, Hokage le 3e met un terme à son combat avec Orochimaru en finalisant son attaque.

Pour moi, un des tomes le plus émouvant de la série.
La mort de Hokage est bien sûr une raison mais surtout la fin du combat opposant Naruto et Gaara.
Les flashbacks qui permettent d'insister sur leur passé commun sont durs et nous montrent une nouvelle fois les souffrances que les deux garçons ont dû endurer tout seul, donnant encore un peu plus de consistance à ces personnages.
Quant'aux paroles de Naruto sur l'importance de ses amis dans sa vie font enfin effet sur le jeune homme du désert, provoquant un véritable changement sur lui.
Nous pouvons l'apercevoir sur la vignette p.66 avec son regard qui se fait déjà plus doux.

Ouf !!! Me suis-je dis en refermant ce tome, il se passe un certain nombre de choses dans ce tome, la fin du combat de Gaara contre Naruto, l'apparition de nouveaux personnages très, mais alors très intéressants, la fin du combat d'hokage le troisième contre Orochimaru, un combat de Kakashi contre un nouveau personnage…


Le tome 15 de Naruto nous avais laissé dans un combat des plus titanesques entre Gama bunta et Shukaka, ce combat se finit dés les premières pages, il n'était pas très intense car ce sont Naruto et Gaara qui se battaient sur les dos de leurs monstres.


Les nouveaux personnages sont très intéressants, le dessin est, lui, magnifique, cela m'a permis d'apprécier au maximum les nouveaux personnages.
L'humour est très présent, surtout la relation entre Naruto et Jiraya,


En bref, un très bon tome, mais c'est surtout grâce à l'apparition de ces deux mystérieux personnages...

Il se passe tellement de choses dans ce seizième tome qu'on en aurait presque le tournis.
Entre le final du combat mortel entre Orochimaru et Sarutobi qui signe la fin de l'attaque du village de Konoha, la victoire de Naruto contre Gaara qui permet de sauver Sakura, puis les multiples rebondissements qui suivent toutes les deux pages, pas le temps de s'ennuyer. J'ai même eu un peu de mal à suivre par moments tellement ça va vite avec de surcroît quelques flashbacks (qu'il faut deviner, pour toujours plus de praticité bien sûr).
Un brouillon mais plein d'action !

J'ai lu le tome 16 de « Naruto » de Masashi Kishimoto :

( Attention, risque de spoil dans le résumé ) Dans ce tome Naruto livre toujours un terrible combat face à Gaara métamorphosé en démon, tandis que Maître Hokage perd la vie en affrontant Orochimaru… le village est sauvé. Jiraya et Naruto partent ensuite à la recherche de Tsunade, pour lui demander de devenir le 5e Hokage. Ils sont poursuivis par deux sinistres personnages…

J'ai beaucoup aimé ce tome, il est émouvant, je ne me suis pas ennuyé, on voit les personnages qui mûrissent petit à petit. J'ai un peu du mal avec Sakura que je trouve parfois énervante a cause de son obsession pour Sasuke. Mais j'aime toujours autant l'univers !

Un pur bonheur d'être rentré dans cette aventure, et comme d'habitude j'ai hâte de lire et regarder la suite :)

naruto est un manga ou souvent on peut copier les tecnique
suiton art d'ituliser l'eau

katon art d'ituliser le feu

fuiton art d'ituliser le vent

raiton art d'ituliser la foudre

doton art d'ituliser la terre

mokuton
si on mélange du doton et du suiton

shoton art d'ituliser la glace

j'adore ce manga

Pour sauver ceux qu'il aime, Naruto, en très mauvaise posture, porte une attaque dévastatrice à Gaara!! Après avoir atteint des sommets de violence, le combat à mort entre Orochimaru et Hokage arrive à son dénouement !! Alors que l'assaut sur Konoha se termine, deux sinistres personnages s'approchent du village de nos compagnons…

Tome 11 à 30 :
On va alterner entre de l'excellent (l'arc de la recherche de Tsunade) et du très mitigé avec l'arc du quartet d'Oto qui s'étire longtemps, trop longtemps à mon goût.
Mais l'oeuvre ne manque pas qualités comme l'introduction de certains personnages qui restent tout de suite en mémoire (comme Itachi que l'on voit enfin ou Tsunade justement).