Naruto, tome 19 : Le successeur

Un très bon tome, et pourtant, il n'y a que des combats pratiquement. Preuve en est que si le mangaka y met vraiment du sien, il peut rendre les combats assez épiques pour me contenter et cela durant tout un tome entier. Bon, j'avoue aussi que c'est un affrontement entre les trois légendes de Konoha ! Déjà avec une telle affiche, il fallait que cela envoie du lourd de chez lourd. Et c'est un pari gagné, d'autant plus que nos trois anciens compagnons ont chacun un animal à invoquer. Visuellement, c'était au top, et franchement scénaristiquement, c'était parfait aussi. Rien à redire donc.

Et je me dis, en plus, qu'aucun des trois n'étaient en pleine forme. Je ne sais pas s'ils auront encore l'occasion de se rencontrer et de s'affronter mais je me dis qu'au maximum de leurs compétences... Cela sera encore plus grandiose. Kabuto est aussi de la partie. Sans grande surprise, il est un ninja de haut vol et il est aussi super flippant. Shizune, l'assistante de Tsunade, n'est pas en reste. Mais franchement, autant physiquement que moralement, elle ne me fait pas rêver, dans le sens où, on ne sent aucun charisme ni puissance... C'est une femme, les enfants... Bref, je n'y reviendrais pas...

Naruto est, comme d'habitude, une lueur d'espoir et de combativité. Il est au top dans ce tome, malgré la puissance de ses ennemis. Et sa magie opère, encore une fois. Tsunade ouvre les yeux face au jeune shinobi et on sent qu'elle retrouve foi en elle. Elle prend d'ailleurs une très grande décision qui va probablement changer pas mal de choses à Konoha. J'ai aussi trouvé qu'elle avait une attitude plus maternelle et protectrice avec notre héros. Si le tome précédent, elle s'énervait facilement contre Naruto, ici, elle le comprend mieux, voit qu'il ne plaisante pas et surtout, elle fait la paix avec elle-même. La dernière scène du manga est d'ailleurs très belle, pleine d'émotions et d'espoir.

"Naruto" c'est vraiment le manga de la génération 2000 (bien plus que "One Piece" car on peut difficilement s'identifier à un homme caoutchouc à chapeau de paille), mais il est autant acclamé comme héritier de "Dragon Ball" que décrié comme manga pour kikoos. Et au final, tout le monde a raison…

Masashi Kishimoto rafraîchit, modernise et améliore le mythe du ninja en piochant dans la boîte à outil léguée aux mangakas shonens par Akira Toriyama, mais avec un style graphique propre plutôt plaisant pas très éloigné de celui de Yoshihiro Togashi. Et je crois même que plus on connaît sa culture ninja, et plus on apprécie le côté rafraichissant de Naruto qui puise plus dans les grands romans de Fūtarō Yamada et les grands gekida des années 60/70 que dans "Le Collège des ninjas" (remember Nicolas, le ninja adolescent ayant des problèmes de surpoids)… Mieux, Naruto ce héros auquel personne ne croit, marche dans les pas de Kamui, le ninja aïnou d'Hokkaido qui bien que haï par les siens s'était fait le défenseur de le veuve et de l'orphelin (et des oubliés du Japon du boom Izanagi, le miracle économique japonais, mais ceci est une autre histoire).
Je n'ai jamais eu de problème avec les furyos et les bozokus des années 80, les voyous et les racailles des années 90, mais les branlous je-m'en-foutistes des années 2000, appelés yankees au Japon, m'ont toujours prodigieusement gonflé… Et là aucun souci avec Naruto le cancre de la classe qui cherche à attirer l'attention sur lui avec ses pitreries : il est parfait pour le public ciblé, car le héros grandit en même temps que ses lecteurs ce qui fait de Naruto un chouette émule d'Harry Potter (sauf que la saga "Harry Potter" s'étend sur 10 ans et que la saga "Naruto" s'étend sur 15 ans… 5 ans de différence c'est beaucoup quand on a 18 ans). D'autant plus qu'on nous refait le coup du Héros aux mille et un visages avec un adolescent orphelin qui se bat pour les forces du Bien ! Et puis on prend plaisir à faire connaissances avec les personnages et leurs pouvoirs, et à les voir évoluer. Pour ne rien gâcher, l'apparition de chaque méchant est un petit événement…

Les tomes sont initialement bien remplis, bien rythmés et bien dosés. Là je redécouvre les premiers tomes et j'ai vraiment envie de me sentir narutard, mais je sais comment se termine la saga : en eau de boudin avec des ninjas zombies, un grande guerre ninjas qui se résume à 3 personnages, et un combat final de 14 tomes avec le méchant le plus débilement compliqué de l'histoire du manga et le pire boss à tiroir de l'histoire du manga… VDM
Du coup je ne pas m'empêcher qu'avec un tel désastre le ver était dans le fruit dès le départ, et effectivement dès le tome 1, Masashi Kishimoto vend la mèche : il est influençable donc se laisse dicter son histoire par ses éditeurs... Donc dès le tome 1 on adjoint au héros Naruto deux compagnons d'armes qui comme ils ne viennent pas de son imaginaire peut difficilement échapper aux stéréotypes :
- Sasuke… le beau gosse ténébreux et mystérieux au lourd passé, OK c'est un cliché. Il n'est pas raté mais on ne peut pas aller bien loin avec ça. Pour rattraper le coup, Masashi Kishimoto a voulu en faire un Végéta inversé et l'idée était bonne (allié puis ennemi au lieu d'ennemi puis allié), mais force est de constater que c'est complètement raté, Sasuke geignant comme un ado en crise et changeant d'avis comme de chemise aux moments critiques.
- Sakura… J'ai pitié pour elle parce que malgré tout elle est sympathique, et puis elle rencontre son petit moment de gloire dans la forêt de la mort. Son rêve : emballer le BG de la promo, juste parce qu'il est BG… (soupirs) Elle suit un régime parce qu'elle se trouve trop grosse, mais déplore de ne pas avoir ce qu'il faut là où il faut et fait de la dysmorphophobie au sujet de son front. (soupirs) Elle passe son temps en retrait à encourager ses compagnons, et marche à fond dedans à chaque fois qu'ils lui disent qu'elle douée et indispensable. C'est festival de clichés shonens sur les filles présentées comme fragiles et puériles : il y a du boulot pour en faire un personnage intéressant, et la comparaison avec ses paires dans les autres séries mangas fait vraiment très mal !
Après je ne suis pas fan des univers achroniques, ici des ninjas en survêtement Adidas qui écoutent de la musique sur leur lecteur mp3 avant de prendre une bière au frigo ou de réchauffer un ramen au four micro-onde… Pour être efficace ou tu fais du ninja classique ou tu fais du ninja moderne (comme les action movies des années 80/90, mais en mieux s'il vous plait). le mangaka essaie de faire un parallèle entre le monde des ninjas et celui du terrorisme / contre-terrorisme en faisant de ses personnages les membres de commandos d'élite au service des grandes puissances. Mais tout cela est hors-sol tellement l'univers développé tient sur un post-it. Ce n'est pas gênant en soi mais cela limite grandement le potentiel d'évolution d'un manga de 72 tomes !

Univers de Potemkine, héros archétypal, personnages stéréotypés puis clonés… On n'aurait pas dû aller très loin avec cette formule, pourtant le miracle eut lieu puisque le manga est cool est fun pendant une tripotée de tomes, mais il aurait vraiment dû s'arrêter sur la confrontation finale entre Naruto et Nagato (comme "Dragon Ball" aurait dû s'arrêter sur la confrontation finale entre Gohan et Cell).


Dans ce tome 19, Tsunade refuse le pacte faustien d'Orochimaru : au lieu de s'accrocher à un vain rêve d'immortalité, il faut accepter le cycle de la vie et de la mort car seuls les souvenirs sont impérissables…
Le combat des trois ninjas légendaires (Orochimaru, Tsunade, Jiraya) est doublé de celui de leurs élèves (Kabuto Yakuchi, Shizune, Naruto) avant d'être doublé par celui de leur kaijus (serpent géant, limace géante, crapaud géant)…
Entre Orochimaru qui utilise les techniques de Jûbei Jimushi et Shizune qui utilise les techniques de Kagerô, jamais l'héritage de Fūtarō Yamada sur Masashi Kishimoto n'aura été aussi grand… Alors si on ajoute en plus qu'ici jamais l'utilisation du chakra n'aura autant ressemblé à celle du nen dans "Hunter X Hunter"… On touche les limites du mangaka qui est fanboy avant d'être artiste, mais quand c'est aussi bien fait qu'importe !

Tout est bien qui finit bien, puisque la justice triomphe du mal et que Tsunade devient le 5e Hokage !

Tsunade se rend donc au RDV que lui avait fixé Orochimaru et semble décidé à l'aider.
Jiraya, Naruto et Shizune, l'assistante de Tsunade arrivent entre temps marquant le départ d'un combat entre les 3 ninjas légendaires.

Attention, Mesdames, Messieurs, vous allez assister à un spectacle qui va vous en mettre pleins les yeux !
Des combats à gogo, des gags rigolos, des invocations gigantesques et des techniques gargantuesques (bon cette dernière, c'était pour la rime, j'ai pas trouvé mieux ! )

Cette rencontre entre les 3 ninjas est, pour moi à la hauteur.
Maintenant, j'ai juste une petite critique à faire sur Tsunade.
Comment se "fait-ce" qu'un ninja, aussi doué soit-il, Kabuto pour le nommer, arrive aussi "facilement" à la maîtriser ?
Bon, nuançons le propos, elle se défend bien au départ mais je trouve qu'il arrive finalement à en venir à bout avec peu de dommages.
Mince ! C'est quand même une légende !!
Heureusement, elle reprend le dessus après et montre de quoi elle est capable.
Malgré cela, elle reste un personnage que j'apprécie beaucoup car je la trouve assez humaine grâce aux nuances de sa personnalité : forte mais ayant des fragilités, ne manquant pas de caractère mais aussi de sensibilité.

Dans ce tome, les trois ninjas de la légende s'affrontent dans de gros combats brillamment mis en scène.

Les différentes techniques sont toutes très recherchés et facile à identifier.

Tsunade est maintenant hokage le cinquième et elle apporte un peu plus d'ordre et de stabilité dans la gestion de Konoha.



Ce tome est intense en rebondissements, il s'y passe beaucoup de choses et on en apprend plus sur Orochimaru et ses techniques, même si il ne peut plus les utiliser, Naruto parvient enfin à maîtriser le rasengan.



Le dessin est fidèle à lui-même, très beau et on constate toujours la petite évolution trouvée dans les deux précédents tomes, à suivre.

Le point d'orgue d'un des arcs les moins intéressants de la période pré-Shippuden... Des combats style Godzilla, des personnages pas aussi passionnants qu'à l'accoutumée. La première vrai baisse de régime du manga. On continue cependant de le lire avec plaisir, d'autant plus que c'est très bien dessiné.

J'ai lu le tome 19 de “ Naruto ” de Masashi Kishimoto, un coup de coeur ! :

Tsunade se ressaisit et provoque Orochimaru et Kabuto en duel. C'est à ce moment que Jiraya et Naruto arrivent en renfort. La bataille, qui prend des dimensions titanesques, ne laissera personne indemne.

Coup de coeur pour ce tome qui m'a fait passé par toutes les émotions. Un combat qui envoie du lourd. Naruto est toujours au top, malgré la puissance de ses ennemies, il ne perd jamais espoir ! J'aime tellement ce gamin ^^
Tsunade est géniale, la fin est émouvante !

Un tome rempli d'émotions que j'ai tout simplement adoré !

Ahlala quel tome que ce numéro 19 !

Nous retrouvons Tsunade face à Orochimaru après qu'elle ai drogué Jiraya. Si nous pouvions avoir des doutes sur le fait qu'elle accepte l'offre d'Orochimaru, il n'en est rien et Tsunade est prête à en découdre.

Jiraya qui se remet difficilement va venir se mêler à la fête accompagné de Naruto.

De la démarre un combat magistrale, les trois ninjas de la légende entre en action !

j'adore ce manga

"C'est l'unique souvenir qui ne veut pas mourir…" finit par se dire la Kunoichi de légende… Grâce à Naruto, Tsunade parvient à se débarrasser de ses hésitations! Voici venir Jiraya, Naruto et Shizune en renfort dans la lutte contre Orochimaru et Kabuto. Un affrontement sans précédent va commencer !!

Tome 11 à 30 :
On va alterner entre de l'excellent (l'arc de la recherche de Tsunade) et du très mitigé avec l'arc du quartet d'Oto qui s'étire longtemps, trop longtemps à mon goût.
Mais l'oeuvre ne manque pas qualités comme l'introduction de certains personnages qui restent tout de suite en mémoire (comme Itachi que l'on voit enfin ou Tsunade justement).