Brett est incapable d'assumer le décès de son compagnon, depuis trois ans il survit sans plaisir se perdant dans l'alcool et refusant d'admettre son absence. Tous les soirs il s'enferme dans son bureau avec une bouteille et rédige une lettre s'adressant à Walt, avant de la ranger dans un étui de guitare caché dans la grange qui semble revêtir une importance pour lui. Retiré dans leur ranch alors qu'il était une star de la Country-Rock, du jour où son compagnon l'a quitté il a complètement abandonné ce milieu et n'a plus tenu une guitare.
JT Campbell, presque trentenaire a une dizaine d'années de moins que Brett qui l'a embauché après que sa mère l'ait ramassé au bord de la route, issu d'un milieu aisé et ayant abandonné les études de médecine pour finir par être diplômé en psychiatrie, ce qui ne lui correspond pas d'avantage. Depuis plus d'un an il est sur la route à la recherche de son moi et certainement aussi pour échapper à sa mère pour qui les apparences sont si importantes. Immédiatement il ressent quelque chose pour Brett, mais celui-ci pourra-t-il un jour recouvrer de l'appétit pour la vie et aller de l'avant? …
Un récit assez intimiste, l'univers du livre se limite au ranch du Texas où leur relation va lentement évoluer, toujours survolée par la présence de l'absent, Ray, le "contremaître" et ami fournit un rare contrepoint, comme Mama, sa mère à la forte personnalité qui ne pense qu'au bien être de son fils.
Une romance qui met du temps à se développer, puis des relations sexuelles répétées, des longueurs et une ambiance un peu vide. le ranch est plus un décor qu'autre chose, nous n'avons aucune idée de son fonctionnement, ni de la source des revenus de Brett, le seul travail qu'effectuent Ray et JT se limitant semble-t-il, à l'entretien des clôtures et de l'écurie occupée par cinq chevaux que personne ne monte.
Nous savons que Brett était un chanteur de country à succès, mais ce n'est pas développé, ni d'ailleurs la vie de JT avant qu'il ne prenne la route. de la romance assez stéréotypée, pas grand chose d'autre, ne serait ce un peu de vraisemblance.
Au final un livre qui ne m'a fourni qu'un plaisir, celui de tourner la dernière page. Nul doute qu'il y a des amateurs pour ce genre de livre, mais le second tome (!!!) de cette romance ne risque pas de m'attirer …
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Que dire sur ce roman... Petite déceptions pour ma part. Pas que le roman est nul mais il est clairement pas pour moi. A vrai dire, j'ai même eu du mal à poser mon avis...
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Ici nous suivons Brett, un homme de 40 ans en plein deuil depuis un certain temps, qui va être contraint de prendre sous son aile JT, un jeune homme de 28 ans.
Contraint, car c'est sa mère qui lui a imposé et qu'on ne peu pas lui dire non ... Il va donc l'installer dans une maison d'invité et laisser le contremaitre s'en occuper un temps, avant de prendre le relais. Jusque là tout vas bien mais...
JT retiens une érection dès qu'il voit Brett. Sa voix? Elle lui fait de l'effet. Son regard? N'en parlons pas. de plus, il va fouiner dans la vie de Brett pour connaître son passé avant que ce dernier ai le loisir de lui en parler. Certes ça va arriver mais bon... Au lieu de patienter il fouille de la pire manière qu'il soit.
La romance m'a dérangé sous certains point. Déjà la différence d'âge (12 ans). Autant de base ça me gène pas mais ici, pas mal quand même. Brett appel JT le gamin, le vois comme un gamin et... Termine avec...bref.
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À côté l'autrice a une belle écriture, fluide et légère, même si elle n'est pas assez travaillé à mon goût.
Les personnages ne m'ont pas touché. Assez travailler mais j'ai pas eu d'attachement a leur égard.
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Bref un roman qui ce lit mais qui ne restera pas dans ma mémoire. Dommage, car j'adore l'univers des cow-boys
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Ce roman faisait partie de l'offre confinement mis en place par certains éditeurs. Je ne vais pas y aller par quatre chemins mais cette lecture a été une vraie purge. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages principaux. Je ne suis pas spécialiste des homoromances, mais je ne les ai pas trouvés crédibles du tout. D'une part, cette attirance animale de JT (comment l'appeler autrement quand son entrejambe réagit souvent à l'apparition de son patron), sans compter toutes les métaphores se rapprochant plus du comportement canin qu'humain. On a le droit de dire à l'autrice que les gays ne sont pas des chiens et qu'ils n'ont pas forcément une **** à la place du cerveau ? Ensuite, Brett, qui se complaît dans l'alcool et l'auto-apitoiement, qui se revendique homme mais dont une des réactions sur la dernière partie du roman m'a plus fait penser à une "dramaqueen" (outre le fait que cette réaction complètement disproportionnée était complètement téléphonée, comme pour rajouter une péripétie de trop à l'histoire).
La structure de l'histoire est aussi très mal équilibrée. Les trois premiers quarts du roman détaillent l'évolution des sentiments entre JT et Brett, maladroitement et sur un rythme plus que lent. Puis dans le dernier quart arrivent les scènes de sexe qui, sans vouloir faire un jeu de mot douteux, s'étirent en longueur et n'apportent aucune valeur ajoutée à l'histoire.
Bref, une histoire qui m'a paru complètement artificielle et manquant cruellement de crédibilité, et dont le seul réel plaisir que j'ai éprouvé a été d'en terminer la lecture.
Il existe un deuxième tome, mais ce sera sans moi.
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À chaque fois que je dis qu'on ne m'y prendra plus, il faut un challenge pour me faire sortir ces âneries de la PAL (le confinement n'a vraiment pas aidé cette pauvre pile qui a accepté un peu trop tout et n'importe quoi - et avec beaucoup trop de n'importe quoi si vous voulez mon avis). J'espère que personne n'a lu celui là parce que je suis désolée mais non, ce n'est pas possible.
Entre la faiblesse de la syntaxe, l'inexistence du vocabulaire, les clichés à mourir et l'histoire abracadabrantesque, je ne vois pas comment il est possible d'apprécier ce genre de livres. Ces maisons d'édition n'ont pas de correcteur.ice dans leurs rangs ? Personne avec un langage commun normal ne relit ce genre de livres ? Les phrases, les paragraphes, les chapitres, tout a la construction d'un écrit de collégien. C'est très (trop !) simple, répétitif, régulièrement mal formulé et parfois incohérent. Alors quand je vois qu'ici par exemple c'est au moins la troisième édition différente, ça me laisse perplexe.
Il faut vraiment que j'arrête d'insister sur ce style de lecture, ça finit toujours systématiquement par m'énerver de surcroît.
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— Trois. Il y avait trois de ces fils de… péquenauds.
— Eh bien, un bon point pour toi, alors. Je suis toujours heureux que des fils de pute reçoivent ce qu’ils méritent. Et si ça arrive dans ma propre ville, encore mieux.
Brett avait l’air très fier de lui quand il regarda à nouveau devant lui. Il ferma les yeux et pencha sa tête en arrière, le visage tourné vers le ciel. JT essaya de glisser quelques regards furtifs vers lui alors que les teintes du crépuscule dansaient sur son visage, mais il était sûr que Brett l’avait surpris du coin de l’œil les trois fois où il l’avait fait. Il ne pouvait toujours pas s’en empêcher. Savoir que Brett était gay le réchauffait de l’intérieur et faisait danser son cerveau de joie.
Aimer le gamin de cette façon était très bien et très amical, mais d’un autre côté, il y avait toute cette autre part concernant JT que Brett se détestait de remarquer et d’apprécier. Il était bel homme, plus chaud que la braise si Brett devait vraiment être honnête. Il faisait ressortir chez lui des sentiments et des désirs qu’il n’avait pas eus depuis très longtemps. L’admettre était une chose difficile en soi, mais lorsqu’il se retrouva un beau jour à observer JT sur une période de temps prolongé, désirant même des choses qu’il ne voulait pas souhaiter, et allant aussi loin que se sentir à demi dur dans son jean, la culpabilité enfouie dans son cœur lui botta le cul.
— Tu es en train de rendre tout ça très dur… merde, ce n’est pas ce que je voulais dire.
— Tu ne veux réellement pas juste me baiser, n’est-ce pas ?
JT desserra son étreinte, faisant un pas sur le côté afin qu’ils soient de nouveau face à face.
— Je veux dire… c’est un grand pas, hein ? dit Brett en retrouvant sa voix.
Le nœud dans sa gorge disparut quand il vit l’expression d’émerveillement dans les yeux de JT.
— Je ne veux pas que tu passes quelques nuits seulement avec moi. Je veux que tu sois là tout le temps. Et j’aimerais vraiment te faire l’amour, pas te baiser. Cela peut te sembler trop démodé, mais…
— Je t’aime.
JT lui donnait la cinquantaine. Sa peau était burinée par le soleil et assombrie par des taches sur son visage. Il se demandait quel âge avait Brett. D’après lui, il n’avait pas plus de sept ou huit ans de plus que ses propres vingt-huit ans. Mais là encore, cela n’avait pas d’importance, de même que ce n’était pas ses affaires. Il devait veiller à moins fixer son cerveau sur le fait de tirer un coup avec son patron, aussi sexy soit-il, et davantage se focaliser sur l’accomplissement du travail pour lequel il était là.
— Brett Weston Samuel Taylor !
Il grimaça, sentant tout son corps se raidir. Laissant ses yeux se fermer, il se pinça l’arête du nez si fort qu’il sentit la pression jusque dans ses orteils. Elle ne l’avait même pas dit en criant, mais bon sang, il détestait quand elle utilisait son nom tout entier.
— Mama…
— S’il te plaît, excuse l’impolitesse de Brett, Jo… JT. Il est toujours un peu à cran quand il passe du temps avec sa bout… – dans son bureau.