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2.61/5 (sur 67 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 13/04/1992
Biographie :

J.A Curtol est une passionnée d'écriture et de lecture depuis l'enfance ainsi que d'animaux.

Étudiante en faculté de lettre, elle se destine en complément de l'écriture à l'archéologie.

Fan inconditionnelle de romance et de bit-lit, il lui a paru tout naturel d'orienter ces choix littéraires vers ce genre.

son blog : http://le.manuscrit.defendu.over-blog.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/J.A.Curtol/


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Bibliographie de J. A. Curtol   (13)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Tout en commençant à bouger, j’observai mon cavalier. Il devait avoir environ vingt-cinq ans, il avait les cheveux d’un noir de jais et mi-longs ; une coiffure somme toute banale pour l’époque mais que j’appréciais tout particulièrement. Ses yeux, que le masque laissait apparaître comme ceux du loup, étaient d’un bleu sombre plutôt fascinant. J’avais envie de plonger dedans et de m’y noyer ; mais ce n’était pas des pensées convenables pour une jeune fille de bonne famille. Alors je les refoulai dans un coin éloigné de mon esprit.
La musique changea et je m’apprêtai à me retirer pour laisser la place à une autre, mais l’inconnu me retint.
- Danse encore avec moi, Grace.
- Comment savez-vous qui je suis ? demandai-je, troublée et portant immédiatement la main à mon masque de papillon.
- Tout le monde sait qui tu es. Nous t’avons tous attendue ce soir et vue descendre, me répondit-il d’une voix rauque.
- Je suis désolée pour l’attente, mais une femme doit savoir se faire désirer, osai-je rétorquer.
- Effectivement, me murmura-t-il à l’oreille, d’une voix si pleine de mystère que j’en fus toute chamboulée.
- Qui êtes-vous ? demandai-je avec audace.
- Je suis l’homme au masque de loup, susurra-t-il toujours à mon oreille.
- Enchantée de vous connaître, murmurai-je, ironique, au vu de la réponse qu’il m’avait donnée.
- Pas autant que moi…
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Enfin, le jour J arriva. J’avais finalement réussi à tenir ma langue et personne ne savait que ce mariage serait en réalité des noces funèbres. Après avoir enfilé une nouvelle robe, prévue pour l’occasion, et placé mon arme – volée ou plutôt empruntée à Carmen discrètement – à l’intérieur de ma manche droite, je m’observai dans le miroir. Le camouflage était parfait, mon poignard était totalement invisible et pourtant accessible pour moi lorsque j’en aurais besoin. Je rejoignis finalement Carmen qui m’observa, l’air triste.
- Ce n’est pas juste que tu doives te sacrifier pour nous, Grace. Darkan n’aurait pas voulu ça…
- Je sais, Carmen, mais je n’avais pas le choix, il fallait que je sauve sa vie.
- Tu es magnifique. J’aurais aimé te voir ainsi au bras de Darkan, renifla-t-elle pour étouffer un sanglot.
- Ne m’en parle pas, s’il te plaît, Carmen…
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Je ne répondis rien mais j’étais presque jalouse de savoir qu’il avait cette complicité avec son étalon. J’accélérai le pas pour ne pas qu’il voie l’éclat si particulier de mes yeux plein d’eau. Cependant, il me rattrapa et me força à le regarder. De ses lèvres, il captura la larme qui coulait sur ma joue avant de m’embrasser avec une ardeur qui me fit tourner la tête autant qu’elle me fit peur. Je ne devais pas lui montrer quel pouvoir il avait sur mon corps, jamais. S’il le savait, il en profiterait… comme tous les hommes.
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Je ne savais pas à quoi je m’étais attendue mais pas à cette réaction de sa part. En une poignée de secondes, il avait traversé la pièce et s’était planté devant moi. Il me releva la tête, me forçant à croiser le dangereux océan de ses yeux. Nos regards plongèrent l’un dans l’autre pendant trois longues secondes avant qu’il ne prenne les devants et que je ne lâche prise. Tant pis s’il me brisait, je devais être sienne. Ça ne pouvait être autrement.

Il avait compris que je le désirais plus que tout et je savais que lui aussi me voulait. Sa main droite se posa au creux de mes reins et, d’un geste possessif à l’extrême, il me plaqua contre lui ! Je laissai échapper un petit cri d’étonnement qui fut étouffé par le baiser torride qu’il me donna. Sa main descendit sur ma fesse qu’il serra. Son autre main me tenait la nuque afin que je n’échappe pas à l’inquisition de ses lèvres. Ainsi collée à lui, je pouvais sentir son érection contre mon pubis. J’avais le même effet sur lui que lui sur moi et ça m’effrayait autant que ça m’excitait. J’étais sienne, je lui appartenais et par ses gestes il me le faisait bien comprendre. Lorsqu’il me relâcha enfin, je n’étais plus faite que de sensations et de désir.

– Ce n’était qu’un avant-goût, chérie… me murmura-t-il, la voix rauque.

Je ne répondis pas, encore sous le choc de ce qu’un simple baiser avait déclenché en moi. Jamais un homme n’avait réussi à me faire cet effet-là. Je savais maintenant que cette nuit je serais à lui… Il ne me laisserait pas lui échapper. Je frémissais d’avance à l’idée de ses mains possessives sur mon corps et de sa virilité tendue se glissant en moi. Ma volonté de lui résister coûte que coûte avait volé en éclats lorsque j’avais lâché prise dans ses bras quelques minutes auparavant.
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« La jeune femme se hâta de rejoindre la rue où la lumière pâle et froide des réverbères la rassura quelque peu. Elle accéléra encore l’allure tandis qu’elle traversait les rues pavées du centre-ville. Ce soir-là, elle n’était pas à l’aise, la jeune femme avait l’impression désagréable d’être épiée et suivie. Cette sensation n’était pas celle de son angoisse habituelle de la nuit et de l’obscurité. Elle se retourna un nombre incalculable de fois durant les cinq minutes qu’il lui fallait pour traverser la Grande Rue. »
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Il ressemblait à un prédateur en chasse en s’approchant ainsi et en me tournant autour. Je baissai les yeux pour éviter son regard car j’en connaissais l’effet. Ma respiration devint saccadée et je n’osais plus bouger alors qu’Alex était à quelques centimètres derrière moi. Il s’octroyait un droit sur moi que je ne lui avais jamais donné et ça me rendait dingue. Je sentis ses mains sur ma taille, mon cœur eut un raté alors qu’il me plaquait contre lui, mon dos contre les muscles de son torse. Je voulais lui résister mais je ne parvenais plus à aligner deux pensées cohérentes tandis que son souffle caressait ma gorge. Cet homme avait le pouvoir de me mettre à genoux par sa simple présence là où personne n’avait jamais réussi. Je n’aimais pas cela mais je ne pouvais résister à l’attraction qu’il exerçait sur moi. Lorsque ses lèvres se posèrent à la base de ma nuque, un courant électrique me traversa et je me liquéfiais sous l’effet de mon impétueux désir de lui.
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– Mon fils, Alexandre, présenta son père.

– Enchantée, répondis-je rapidement sans parvenir à le quitter des yeux.

– Samantha Blake, notre nouvelle palefrenière, déclara-t-il à l’intention de son fils.

– Ce n’est pas trop tôt ! soupira-t-il en m’examinant une fois de plus de la tête aux pieds.

Je ne saurais dire ce qu’il pouvait penser mais il hocha la tête et me fit signe de venir. Je me retournai, cherchant l’accord de mon nouveau patron. Il me le donna rapidement avant de prendre une communication sur son téléphone portable. Alexandre se racla la gorge et me fit un autre signe. Je me levai et le suivis hors de la pièce.

– Alors c’est toi la nouvelle, siffla-t-il en m’observant de nouveau, me mettant mal à l’aise. Tu as intérêt à être convaincante, vu ta petite taille, nos chevaux ne te respecteront jamais.

– Je connais mon travail, grinçai-je, vexée.
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Ma jument s’arrêta net quand un hurlement de loup déchira l’air. L’animal surgit devant moi. Il était grand, trop grand d’après moi. Son pelage gris luisait de sang frais. Effrayée, je tentai de faire faire demi-tour à ma jument ; mais cette dernière, affolée, se cabra et je tombai lourdement au sol. La bête sauvage s’approcha de moi, tous crocs dehors. Je tâchai de ramper pour m’éloigner, mais j’étais à moitié inconsciente et je n’allais pas tarder à m’évanouir.

Au moment même où le loup allait m’attaquer, un autre animal, noir celui-ci, surgi de nulle part, avança en grondant. Je luttai pour garder les yeux ouverts, tandis que les deux bêtes se mirent à combattre, mais je me sentais mal.

Alors que le dernier arrivant remportait la bataille, je sombrai dans l’inconscience. La dernière image que je vis fut le regard bleu du loup…
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L’homme s’approcha de moi comme pour me murmurer à nouveau quelque chose au creux de l’oreille. Son souffle sur ma peau affolait mon cœur. Je n’avais jamais eu ce genre de réaction pour un homme. J’en étais effrayée et excitée. L’attrait de la nouveauté, peut-être, la sensualité de cet homme sûrement aussi. Alors que je m’attendais à entendre sa voix rauque, il mordilla le lobe de mon oreille. Surprise, je tentai d’étouffer le petit cri qui avait franchi mes lèvres, sans vraiment y parvenir. Par chance, personne ne faisait vraiment attention à moi. Sa morsure n’avait pas été désagréable, bien au contraire. Je me surpris même à en redemander intérieurement. Cependant, je souhaitais me comporter de façon digne et respectable ; alors je m’écartai légèrement de cet homme qui m’attirait tant.
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Ce loup me malmenait. D’ailleurs, je rebondis contre le sol comme un vulgaire sac et je m’éraflai sur les pierres coupantes. Si je ressortais vivante de là, j’aurais de multiples fractures et je ne serais pas très belle à regarder. Il me mordit plus fort sans la moindre hésitation dès que je tentai de me dégager de sa gueule mortelle.
Je me trouvais dans la forêt quand le loup ralentit et s’arrêta enfin. Je vis que nous étions au bord d’un ravin. Mon cœur battait la chamade, je me sentais proche de l’inconscience alors que le loup s’approchait dangereusement du précipice. Mes craintes se confirmèrent quand il ouvrit la gueule et me lâcha dans le vide sans aucune hésitation. Je ne sais pas d’où sortait cette bête, mais elle venait de signer mon arrêt de mort séance tenante.
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