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sur 1150 notes
Un roman qui fait l'éloge de la poésie ne peut qu'être appréciable.
Je n'ai pas vu le film mais je me souviens de son succès et comme j'aime beaucoup Robin Williams je ne doute pas qu'il soit bon. J'imagine que son jeu d'acteur limite le côté un peu caricatural de la situation du professeur John Keating nouvellement recruté comme enseignant en littérature à Welton, un établissement scolaire privé réputé pour sa discipline. C'est un peu surprenant car on peut penser qu'il ne s'est pas révélé anticonformiste à ce moment. Sa réputation aurait dû le précéder. Il faut dire qu'il tente d'enseigner à ses élèves à penser par eux-mêmes contrairement à la méthode autoritaire appliquée à Welton.
J'aime beaucoup l'idée qu'un groupe de jeunes garçons se réunit en cachette la nuit pour récréer le Cercle des poètes disparus même si ça sent quand même un peu la testostérone. S'ils s'ouvrent à la poésie, ils ont encore du chemin à faire pour être moins machos (je pense que les filles ne sont pas uniquement bonnes à écouter de la poésie pour être séduites, elles peuvent en faire ou en lire aussi). Keating appelé "O Capitaine, mon Capitaine" aurait peut-être pu leur éviter des propos comme "il me la faut !" en parlant d'une jeune fille mais son enseignement ne durera pas assez longtemps pour cela.
J'ajoute que si cette lecture est plaisante, il est dommage que la fin soit un peu trop mélodramatique.


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En choisissant ce livre, je pensais qu'il était à l'origine du film du même nom, mais c'est le contraire, le livre (écrit en 1991) est inspiré du film paru en 1989.

On y retrouve le même drame poignant, qui prend place en 1959, dans une école à l'ancienne, psycho-rigide, où les châtiments corporels sont encore de coutume. Tous les adultes, profs et parents, sont de fervents défenseurs de la Tradition et de la Discipline. Sauf un, le nouveau professeur de littérature, M. Keating, qui va ouvrir les esprits de ses élèves et leur donner envie de vivre leurs rêves.

Le petit groupe d'élèves que nous suivons tout au long du livre jusqu'au drame final est donc au lycée mais j'ai eu du mal à y reconnaître des jeunes de 17 ans ! Ils m'en paraissaient à peine 14, dans leurs dialogues, leurs camaraderie gentillette, leurs réflexions et leurs attitudes. On est transporté dans une autre époque, bien avant mai 68, bien avant la mixité ou les réseaux sociaux. Quelque chose pourtant m'a manqué pour rendre ce livre réaliste, je ne saurais dire quoi, peut-être le fait que les réactions des uns et des autres sont trop caricaturales ? Il y a beaucoup de clichés, et l'attitude « fermée » des parents est vraiment poussée à l'extrême.

Sinon, j'ai beaucoup apprécié les extraits de poèmes qui parsèment le livre.

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Un livre court mais passionnant. Il se dévore en une journée mais cette journée restera gravée dans votre mémoire.

J'avais vu le film il y a longtemps mais j'avais gardé l'image d'un professeur qui adorait son métier. Un homme qui voulait ouvrir de jeunes hommes au monde. J'avais aussi gardé l'impression qu'il y régnait une certaine mélancolie. le livre est dans cette veine.

On suit le parcourt de jeunes dans les années 60 entre inconscience et poids de l'avenir. C'est un thème intemporel, que l'on pourrait transporter très facilement de nos jours. Il suffit de regarder les profils FB des ados pour en prendre toute la mesure.

C'est un roman poignant, qui permet de découvrir certains classiques de la poésie anglophone. Pour conclure, un roman que je conseille à tous, qui se lit rapidement et qui ne vous laissera pas indifférent.
Lien : http://wp.me/p3uBku-fX
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Qui n'a pas un jour rêvé d'avoir au moins une fois dans sa vie ce prof un peu fou, bourré d'audace et d'originalité qui vous marquera toute sa vie durant ? C'est une chance dont on ne mesure jamais au moment présent la valeur…jamais !
Keating fait partie de ces phénomènes, qui ont un talent fou, mais qui ne sont pas taillés pour se fondre dans le moule dans lequel ils sont sensés rentrés.
Dans un austère collège de la nouvelle Angleterre, de jeunes fils à papa, viennent là afin d'intégrer la fine fleur des universités. Les profs y sont vieux, conformistes, plein de principes…. Keating, pourtant un ancien élève du collège, arrive avec toute sa fougue, et son originalité. Il n'a aucune intention de "fabriquer " de parfaits stéréotypes, mais au contraire des êtres capables de penser par eux-mêmes, capables de rêver pour être des hommes libres.
« L'homme n'est jamais aussi libre que lorsqu'il rêve. »
Enseignant la littérature, c'est par le biais de la poésie qu'il va entrainer ses élèves sur des chemins de traverses. La poésie….je sais, je ne suis pas une grande fan…mais à lire ceci, je ne peux qu'être d'accord :
« Et ne restreignez pas la poésie au seul langage. La poésie est présente dans la musique, dans la photographie, voir dans l'art culinaire-partout où il s'agit de percer l'opacité des choses pour en faire jaillir l'essence à vos yeux. Partout où ce qui est en jeu, ‘est la révélation du monde. La poésie peut se cacher dans les objets ou dans les actions les plus quotidiens mais elle ne doit jamais, jamais, être ordinaire. »
Seulement les choses seraient trop simples s'il n'y avait pas ces vieilles badernes de profs selon l'ancien modèle, mais surtout l'univers familial parfois encore plus conformiste que celui du collège.
Gageons que le passage de Keating, fut-il aussi bref, aura changé la vie de ces collégiens, et leur aura donné les clés d'un autre monde, celui de la liberté.
A bien y réfléchir, j'ai eu aussi un Keating dans ma vie de lycéenne ; lui aussi n'était pas à son aise dans ce monde éducatif si cloisonné et formaté que j'ai connu. le temps d'une année scolaire, il ne m'aura pas appris à devenir poète, mais à savoir lire entre les lignes, et surtout à ne pas gober bêtement ce que le premier son de cloche pouvait me susurrer. Il avait créé un club de presse, il enseignait l'histoire, assez mal du reste ; mais ce qu'il nous a appris, personne d'autre ne l'a fait aussi bien !

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Je savais d avance que je finirai en pleurs en le lisant, j avais raison.
Ce livre est un hommage à la liberté, au courage, c est un hymne à la confiance en soi, à la loyauté.
Bien sûr, je connaissais déjà l histoire, le film,m avait déjà bouleversé et le lire n a fait que renforcer mon opinion sur cette oeuvre.
Voilà un livre qu on se devrait d étudier au lycée pour se comprendre.
C est une pépite à lire. Mon seul regret, il est déjà fini.
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Je voulais absolument lire ce livre. le film est sans conteste mon préféré d'entre tous, un véritable chef d'oeuvre ; alors comprenez, je me disais que le livre, dont était adapté le film, allait être encore meilleur ! Je me suis vendue du rêve à moi-même tant le film m'avait marquée, tant je l'avais adoré... Jusqu'à en monter littéralement sur une table de classe (si tu venais à passer par là, mon Capitaine, je te salue ) ! Je dois dire qu'il est d'une qualité remarquable. Mais je me suis fourvoyée ; c'est du film qu'avait été adapté le livre, et non le contraire. Ma foi, tant pis, je l'avais en ma possession ; et il faisait la bagatelle de 190 pages. Lisons-le donc !
Que dire... le film est infiniment meilleur, comme bien souvent les oeuvres originales le sont à leurs adaptations. Habituellement, on peste contre les adaptations cinématographiques, qui manquent de profondeur, qui restent trop superficielles, et/ou qui ont laissé de côté tout un pan de l'histoire dont nous étions tombé amoureux. Les adaptations livresques restent plus rares, pour ma part je ne pense pas en avoir déjà lu avant le Cercle des Poètes Disparus, mais nous serions en droit d'attendre quelque chose de mieux : la littérature, en terme d'adaptation, offre de plus larges horizons que le cinéma. Et bien... Raté.
Ce n'est pas mauvais, et ce livre en vaut la peine rien que pour revivre quelques phrases prononcées çà et là par John Keating, si vous ne pouvez revisioner l'oeuvre originale ; mais il est infiniment moins bon. Les personnages, à ma grande stupéfaction, me paraissent acquérir plus d'épaisseur psychologique... Dans le film. le livre m'a déçue ; il paraît si... Insipide, quand on a vu le chef d'oeuvre original ! Ç'en est presque insultant, le point fort de cette histoire étant tout de même l'émotion (qui, mis à part dans quelques répliques... Originales, qui se retrouvent dans le film, est à peu près absente) ! Et puis, il faut dire ce qui est... le style est complètement inexistant. Il s'agit d'une simple retranscription, sans aucune marque spécifique... Gros point négatif pour moi.
Ce qui sauve tout de même ce bouquin d'une énorme déception, ce sont les quelques scènes ajoutées, sûrement coupées au montage du film. Notament la scène où John Keating parle de la manière dont on rédige une dissertation d'examens. Elle est tout simplement magique... Et il y en a deux ou trois, comme ça, que je suis heureuse d'avoir découvert !

Ce n'est donc pas une catastrophe, mais si vous envisagez de le lire, voyez plutôt le film...
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le fameux carpe Diem, se film que tout le monde (ou presque a revu et revu, s'imaginant dans la peau tour a tour de Nox et ses amours impossibles, Nouwanda et sans envie d'être remarquer, Todd et ses rêves contrecarré par une éducation trop strict et toutes cette bande d'ado issu de famille bourgeoise dans un lycée très vieux jeux de la vieilles Angleterre. Et voilà qu'un électron libre prend le contrôle du cour de littérature classique, et révolutionne le genre. Un peu trop pour le classicisme du lieu.
Un roman qui fait rêver, pleurer, rire et le tout condensé en trop peu de page. un régal
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J'ai lu le livre avant de voir le film. Et je pense que l'inverse m'aurait un peu plus dérangé. En effet, on se rend vite compte que le livre a été écrit après le film, tellement les scènes sont retranscrites à la mimique près des personnages. J'apprécie d'ailleurs ce souhait de l'auteure parce que après vision du film, Robin Williams fait plus qu'incarné le professeur Keating. Il représente la sagesse anti-conformiste qu'il essaye vient l'enseignement d'inculquer à ces élèves, carpe diem, apprendre à choisir par soi même.
Des scènes sont propres au livre et d'autres au film et je trouve que les 2 se complètent parfaitement pour promulguer cette volonté d'acquis de conscience sur nos choix face au conformisme, aux pressions sociales et au perfectionnisme. le message est tellement parlant pour tous qu'il en fait la force de l'oeuvre et on comprends qu'elle soit devenu un film culte. D'ailleurs Tom Schulman a obtenu l'oscar du meilleur scénario original.

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Comment parler de ce livre sans évoquer le film qui en est l'origine ? Cette magnifique aventure nous présente la rencontre entre de jeunes garçons, élèves d'une école onéreuse choisie par leurs parents, subissant une autorité qui éteint leur soif de découverte; et leur nouveau professeur, John Keating (parfaitement incarné par Robin Williams), anticonformiste dont les cours de littérature sortent de l'ordinaire et vont les inspirer comme jamais auparavant. Keating révèle a un certain groupe de ses élèves, et à leur demande, l'existence et le fonctionnement d'une ancienne organisation secrète rendant grâce à la poésie, à la littérature, aux mots, à la liberté: le Cercle des Poètes Disparus, que le groupe d'ami va s'empresser de faire renaître.

Ce livre retranscrit exactement ce que l'on peut découvrir dans le film et c'est un vrai plaisir de redécouvrir cette histoire. L'écriture de Kleinbaum est entrainante, fidèle à la pensée de cette histoire; les références et citations sont parfaitement choisies, l'humour décadent délicieux. C'est une ode à l'amour que l'on porte - ou devrait porter - à la vie. Maintes relectures, et pourtant je ne m'en lasse pas. La fin est absolument bouleversante, poignante et l'on quitte cet émouvant - et trop court - roman avec regrets et soupirs, en nous rappelant chaque ligne lue, chaque sentiment ressenti, grandi par l'expérience, avec un oeil évaluant ce monde avec réalité. Mais une réalité pleine de promesse car emplie de poésie. C'est une histoire de la vie.
Lien : http://letoucherdespages.blo..
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Il y a bien longtemps, j'ai vu le film éponyme tourné par P. Weir. J'avais été alors agréablement surpris par sa fraîcheur et par son message positivement subversif, qui venait s'opposer aux forces du conservatisme et du conformisme ambiantes. Le personnage incarné par R. Williams m'avait paru séduisant. J'avais été sensible à l'émotion distillée dans le film, surtout dans les scènes finales.
L'histoire est celle d'un groupe d'adolescents américains, élèves dans un lycée prestigieux, destinés par leurs parents et leurs professeurs à un brillant avenir. Le niveau d'exigence et de discipline se veut élevé. Ces jeunes gens malléables - et peu satisfaits de leur condition - trouvent en John Keating, un de leurs professeurs, un mentor charismatique et iconoclaste qui les encourage à sortir des schémas pré-établis et à oser vivre leur liberté individuelle. Avec l'enthousiasme de la jeunesse, ils commencent à jouer ce jeu et à faire des expériences qu'ils n'avaient jamais tentées jusqu'alors. Ceci est évidemment mal vu par leur entourage, en particulier par le directeur de leur école. L'histoire finira très mal...

Je viens de découvrir le livre dont a été tiré le film. Celui-là est très fidèle à celui-ci. A la lecture, j'ai retrouvé la même histoire, les mêmes personnages, les mêmes émotions. Mais, cette fois, ma réaction a été beaucoup moins favorable. Est-ce parce que l'esprit critique serait plus développé quand on lit que quand on voit ? le roman m'a paru naïf, idéaliste, pétri de (trop) bons sentiments, mettant en scène des personnages stéréotypés… C'est surtout le professeur, J. Keating, qui m'a semblé discutable. Bien sûr, il est sympathique, original, plein d'énergie, animé par un vrai amour de la vie qui, chez ces adolescents, risque de se "mettre en hibernation" sous l'influence de l'école. Mais il parait aussi cabotin, imprudent, abusant de son influence. Adoré par ses élèves, il est comme un apprenti sorcier qui joue avec le feu: il laisse ses jeunes protégés prendre des initiatives qui conduisent certains à l'irréparable.
Malgré ses défauts, le livre a un grand mérite. Il confronte deux périodes bien différentes de l'existence: la jeunesse, l'ère de tous les possibles, avec sa vision assez simpliste de la vie - et l'âge mûr, avec son réalisme terre-à-terre et son étroitesse d'esprit. Je suppose que toute personne éprouve tout à la fois une sympathie naturelle et une certaine méfiance vis-à-vis de la jeunesse qui voudrait tout oser. Le livre sert de révélateur, obligeant en quelque sorte le lecteur à se positionner près ou loin de cet état d'esprit.
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