AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 132 notes
5
8 avis
4
12 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un essai à la portée de toutes et tous qui démystifie le statut de « vieille fille », en démontant un à un les nombreux clichés en vigueur de tous temps. L'auteure porte un regard neuf sur toutes ces figures stigmatisées de « filles à chats », « célibattantes », catherinettes, chaperonnes et autres béguines qui ont traversé L Histoire, le cinéma, les séries ou la littérature de façon plus ou moins heureuse.

Elle s'appuie également sur son vécu, son expérience personnelle pour démontrer que l'expression est sacrément obsolète, et qu'elle ne rime pas avec virginité, indésirabilité, frigidité, hystérie, misandrie ou asocialité. Tout en révélant que la donne a changé : c'est désormais un sort enviable ou carrément un choix de vie, assumé loin des normes et injonctions que la société patriarcale fait peser sur les femmes.

C'est un livre décomplexant qui donnera à coup sûr l'envie d'en découvrir d'autres - comme ceux de Mona Chollet - puisqu'il n'y a bien souvent qu'un pas séparant la vieille fille de la sorcière dans l'inconscient collectif.

#Vieillefille #NetGalleyFrance #LaDécouverte
Commenter  J’apprécie          220
Un essai qui vaut mieux que son titre un peu racoleur. Mais, pourquoi pas. Une première partie où Marie Kock analyse le pourquoi des clichés dont on accable les célibataires femmes notamment. Il n'y a pas si longtemps, dans les entreprises, une employée non mariée à 25 ans se devait de fêter la Sainte Catherine, et de porter ce jour là un chapeau monstrueux en ce sens qu'on lui faisait bien sentir qu'elle n'était pas comme les autres, qu'elle avait peut-être un problème, et qu'on ne lui souhaitait qu'une chose, un mari, des enfants et de rentrer dans la norme sociétale. Cela était encore la coutume dans les années 70, après la révolution de 68 et la libération des moeurs. Un comble.
L'autrice décrit l'espace de liberté et d'épanouissement que peut-être une vie sans compagnon ou mari, pas forcément égoïste, bien au contraire. de plus, les personnes qui se croient autorisées à faire des réflexions idiotes, n'imaginent pas que cela peut demander aussi un véritable travail sur soi, la nature humaine et que, parfois, il y a une profonde acceptation des évènements de l'existence. La 2ème partie du récit est plus personnelle, mais non moins intéressante.
Commenter  J’apprécie          52
J'attendais beaucoup de cet essai car c'est un sujet peu traité. Malheureusement la partie autobiographique a pris beaucoup trop de place à mon goût.
Bien sûr des autrices comme Mona Chollet ou Virginie Despentes utilisent des informations personnelles pour introduire ou illustrer leur sujet ; mais ici l'autobiographie représente 50% du texte pour un ouvrage de seulement 220 pages.

J'ai été intéressée par les thématiques abordées comme l'aspect économique ou l'importance d'un chez soi hors du regard d'autrui. Il est également beaucoup question de féminisme avec la place de la femme dans le couple ou la cellule familiale.
Mais il m'a manqué des données sociologiques actuelles, davantage de références à des ouvrages récents, moins d'opinions subjectives.
Commenter  J’apprécie          40
Je vous laisse le soin de lire le résumé si ce livre vous intéresse et puis, son titre parle de lui-même. Un livre qui se divise en deux parties, la première qui reprend tout l'apanage de la "vieille fille" dans l'histoire, la culture etc... L'autrice en tire des conclusions, les refute et les modernise, elle nous donne sa vision plus moderne, moins sexiste aussi (surtout). Intéressant même si à mon sens ça enfonce des portes ouvertes ou finalement nous n'apprenons rien pas même la surprise de son raisonnement.
La seconde partie est plus personnelle, un drame qui lui arrive jeune, et s'en découle une réflexion sur elle-même, ses relations, ses envies. Tout de suite c'est plus pertinent, plus vivant. On comprend ce besoin d'aimer sans se borner à une relation hétéro normée. L'appropriation de sa vie et de ce mot, "vieille fille", tout cela devient fluide et touchant sur la fin de ce livre.
Un essai en demi-teinte donc.
Commenter  J’apprécie          10
L'amie qui m'a prêté ce livre m'a surtout recommandé la première partie : un essai qui propose une alternative à l'impératif social du couple, en s'interrogeant sur le célibat. Il y est plus précisément question de la figure culturelle de la « vieille fille » telle qu'elle apparaît dans la fiction et l'imaginaire. Au milieu du roman, le chapitre « ce que j'ai oublié de vous dire » (oublié, vraiment ? Ou plutôt omis) arrive comme une rupture. Il apporte un éclairage différent sur les pages qui précèdent et donne au texte un ton beaucoup plus personnel, qui perdure dans la 2e partie même si l'autrice y revient sur la question du célibat et de ses implications.
Personnellement, c'est cette deuxième partie qui m'a le plus parlé. J'irais même plus loin : tout le début a été une véritable épreuve. Car au prétexte de déconstruire, Marie Kock attaque violemment : j'y ai donc appris que mon choix de construire un couple et une famille faisait forcément de moi une défenseuse du conservatisme social et politique, quelles que soient mon identité et mes valeurs. Que l'exploration d'autres formes et d'autres horizons m'était de fait interdit. Bref, que j'étais enfermée dans ce modèle, que je le veuille ou non.
L'amour, c'est politique — et donc son absence aussi. Voici au moins une chose avec laquelle nous sommes d'accord l'autrice et moi. Mais on ne peut pas non plus faire comme si l'individu et ses émotions n'existaient pas. Marie Kock l'admet à mi-voix quand elle reconnaît que sa théorie de la vieille fille s'est peut-être édifiée sur une blessure qu'elle n'a jamais laissé guérir. Malgré des idées intéressantes, l'énergie qu'elle met a le nier dans la 1e partie a rendu cette lecture difficile pour moi.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (389) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
853 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}