John s'est fait un solide ennemi en la personne d'un yakuza sans foi ni loi : Sato !
Ce dernier est monté en puissance en éliminant le chef de clan Sagawara et en faisant porter le chapeau à John. La fille du défunt déteste Sato (pas difficile) et souhaite son élimination. Elle requiert l'aide de son oncle, qui a aussi un oeuf (de gros dinosaure) à peler avec l'aimable Sato, pour fournir à John l'artillerie nécessaire afin de dézinguer l'affreux. Petit problème, le tonton yakuza n'a pas de calibres en stock…
Critique :
Il faut attendre la huitième planche pour trouver un gars qui en aura besoin de six. Michel Koeniger nous avait habitués à davantage d'hémoglobine dès les premières pages. Je vous rassure, c'est normal ! On est dans la phase « diplomatie ». Les tractations se suivent dans les deux camps. Mais rassurez-vous, bande de vampires, vous l'aurez votre dose de globules rouges.
Cet album clôture la mini-série de façon très prévisible. Bon défoulement sans que les neurones n'aient à s'user à la tâche.
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Résumé de la trilogie :
Né d'un père militaire américain et d'une mère japonaise, John Masanori n'est qu'un gaijin. du fait de l'ambiance au Japon à cette époque, son oncle décide de le confier à la communauté chrétienne, avec laquelle il partira dans le pays de son père. Enfant en colère, il finira par devenir tueur à gages au service de la mafia. Lorsque débute l'histoire, il apprend qu'il est rongé par un cancer et n'a plus que six mois à vivre. Il accepte néanmoins un dernier contrat pour rendre service à son employeur. Cependant, ce contrat fait une victime collatérale : un jeune yakuza qui refuse de laisser mourir son ami sans combattre. John est obligé de l'abattre. Il peut maintenant aller mourir au pays de sa mère.
Une fois au Japon, il va présenter ses regrets au père de sa victime, le chef du clan Sagawara. Celui-ci refuse le pardon et confie l'exécution du gaijin à Sato, un ambitieux indigne de confiance... qui saisit l'occasion pour prendre le pouvoir.
A défaut du pardon du père, John obtient celui de la soeur, Iori, et de l'oncle, Keijiro. Pour s'en montrer digne, il les aide à mettre fin à la guerre de succession déclenchée par Sato...
Ce triptyque imaginé et dessiné par Michel Koeniguer tient ses promesses. Le scénario, sans être renversant, est distrayant et fort bien mené. Le dessin, et les couleurs d'Oscar Escamila, servent correctement cette histoire de gangsters. Pas de grandes surprises, mais une lecture plaisante.
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Une chute logique à cette trilogie.
Promis à la mort par la maladie, le Gaïjin va au bout de sa démarche et va nettoyer le milieu. Lui, n'a rien à perdre.....même s'l redécouvre l'amour...
Un tome avec beaucoup d'action, et de meurtres.
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Si nous sommes si puissants, nous yakuzas, c'est bien parce qu'à la défaite de l'empire, l'occupant américain s'est servi de nous pour mater les velléités des socialistes et des communistes du pays... On nous a laissés croître et prospérer. Fut un temps, sans notre présence, ce pays aurait sombré dans le chaos... Vous autres Occidentaux qui aimez tant parler de liberté, de démocratie, vous êtes prêts à vous allier avec le diable du moment qu'il assurera votre prospérité... Puis ensuite, vous cherchez à vous débarrasser de lui, en jouant les vierges effarouchées...
Vous devez être ce fameux Gaïjin…
Et si vous êtes parvenu jusqu’à moi, cela signifie sans doute que Sato est mort. Quel idiot, il s’est toujours surestimé. Une grave erreur quand on a autant d’ambition mais qu’on ne connait pas la vertu de la patience…J’aurais été plus clairvoyant en cherchant à vous utiliser à mon avantage…mais c’est un peu tard pour les regrets, n’est-ce pas ?
Berlin sera notre tombeau 3