EAN : 9782226159861
522 pages Albin Michel
(01/05/2005)
2.33/53 notes
Overworld : Confessions d'un espion malgré lui
Résumé :
LARRY J.KOLB
OVERWOLD
Voici sans doute l'un des documents les plus exceptionnels de ces dernières années: les confessions d'un "espion malgré lui" qui nous ouvre les coulisses des services secrets et les corridors du pouvoir.
Fils d'un membre important de la CIA, Larry J. Kolb a grandi parmi les "hommes de l'ombre". Très vite, muni d'un sérieux carnet d'adresses, il devient l'une des figures incontournables de la... >Voir plus
Biographie fort instructive de Larry J. Kolb, j'avoue j'ai bien aimé lorsqu'il parlait de son enfance et sa capacité de parler les langues durant ses différents voyages. Par contre, lorsqu'il s'engage pour la CIA le récit de sa vie devient moins passionnant intéressant mais un peu redondant.
La différence entre le renseignement et l'espionnage, c'est que dans le premier cas, l'information peut provenir des sources les plus diverses, la plupart accessibles et publiques, tandis que l'espionnage es réservé à des professionnels et à ceux qui les supervisent. En ce sens, un membre de la CIA n'est pas un espion, ni même forcément un "agent" Les romans d'espionnage et les médias ont semé une telle confusion dans le public américain quant à ces deux concepts qu'elle se retrouve même aux plus hauts échelons de l'administration.
Le monde dans lequel j'ai grandi n'était pas tout à fait celui que vous avez connu. Mon père était un membre important des services secrets américains ou, si vous préférez le sensationnalisme, un maître espion. J'ai vécu aux quatre coins de la terre et j'ai eu depuis ma plus tendre enfance des espions pour "oncles". À onze ans, j'avais déjà appris à m'asseoir sans bruit dans l'escalier pour écouter mon père et ses hommes boire tard dans la nuit et discuter de sujets que, croyaient-ils, personne d'autre n'entendait...
Les principaux services de renseignements du monde ont fini par se rendre compte qu'un entraînement trop poussé faisait plus de mal que de bien. Après tout, si un agent s'entoure d'un luxe de précautions à chaque fois qu'il rentre chez lui le soir, il finira par se faire remarquer ! C'est le KGB qui a été le premier à piger ça, et c'est ce qui lui a donné l'avantage sur les services occidentaux pendant des années.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.