Je vais donner mon avis non pas sur ce tome 13 mais sur l'ensemble du manga.
Dans l'ensemble, malgré une ou deux longueurs, j'ai adoré ce cette lecture, malgré la haute violence du scénario et des images. Comment définir le récit ? La folie. Oui, je ne vois que ce mot. La folie des hommes, la violence, décrite à travers les prisonniers de cette prison. Tout d'abord, on pense à une comparaison avec les Jeux romains de l'Antiquité et finalement quand on avance dans la lecture, on se rend compte que ça va beaucoup plus loin, notamment au niveau de la science et des expériences sur les humains, prisonniers condamnés à mort ou pas, l'horreur est bien présente. Puis, viens la question des enfants. Sans trop rentrer dans les détails, si quelqu'un n'a pas lu l'ensemble des tomes. C'est glauque, dérangeant et pourtant... L'amalgame avec les horreurs dans les camps de concentration ne peut qu'être fait.
Toute la folie humaine est réunie dans ce manga. Les personnages sont tous bien écrits, on s'attache à chacun d'eux même si parfois ils sont dérangeants. Ganta est parfois agaçant mais c'est ce qui fait la force de ce personnage, la relation qui l'unie à Shiro ne peut que nous intriguer et je pense que le récit repose en grande partie là-dessus. Les images employées pour adoucir la violence sont très bien utilisées et nous rappelle que les protagonistes principaux ne sont que des enfants.
Et puis, tout simplement, on a hâte de savoir si les prisonniers vont arriver à s'enfuir, qui est l'homme en rouge, et quel est tout ce mystère qui entoure Shiro.
En somme, un très bon manga.
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Jinsei Kataoka et Kazuma Kondou ont su nous appâter tout un temps mais ils déçoivent en nous offrant un final trop calibré et trop basique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Il faut résister à l'absurde sans détourner les yeux. L'important n'est pas d'être dépourvu de toute peur, mais d'avoir des yeux capables d'observer ses peurs. Faire face au monde...
Je n'ai que de la haine pour tout. Mais je me hais aussi de n'être capable d'éprouver que ce sentiment. Je hais ce pouvoir qui me permet de tuer tes amis par simple jalousie... C'est pour cette raison que je veux mourir. Je voulais que celui que j'aime me tue. C'était ça, mon souhait.
Je ne savais pas ce que signifiait être heureux ou être malheureux jusqu'au jour où nous nous sommes retrouvés.
Tu n'étais pas Aceman, mais la cause de ma souffrance. Ainsi, il ne me restait plus rien...
Les "pouvoirs", ce ne sont que des cris du cœur poussés pour survivre.