Encore un titre qui patientait de longue date dans ma PAL ! J'ai profité des vacances pour l'emporter dans mes bagages avec sa suite «
La chambre des murmures ». Et oui, je ne lis pas que du léger sur la plage ! D'ailleurs, je ne l'ai pas trop fréquentée, la plage, et je n'y ai pas lu du tout. C'est le soir, sous un drap léger (il fait trop chaud pour une couette) que j'ai frissonné (de plaisir du coup) avec Jane Hawk, l'héroïne de ce thriller psycho-scientifique (je ne sais pas si le terme existe, mais il me semble adéquat, donc tant pis).
Quel plaisir de retrouver un de mes auteurs de prédilection,
Dean Koontz que j'ai découvert il y a bien 40 ans avec ses romans mêlant fantastique et terreur qui me tenaient en haleine jusqu'à pas d'heure...Je n'avais rien lu de lui depuis des années, la série « Odd Thomas » devant être dans les derniers, et encore je crois que seuls les deux premiers tomes ont été publiés en français. C'est un écrivain très prolifique pourtant, et qui a testé bien des genres, sous son nom ou sous un de ses nombreux pseudos. Il a même écrit de la poésie et des essais, même si personnellement je n'en ai pas lus.
«
Dark web », mais pourquoi ce titre ? Bien qu'il y ait en effet une organisation qui passe par ce biais pour communiquer avec ses adhérents, l'essentiel du roman se déroule bien dans la vraie vie, avec des personnages en chair et qui saignent quand ils sont blessés, ce qui arrivera une paire de fois à Jane au cours de sa quête. Il faut dire qu'elle s'attaque à très méchant, et surtout à des gens dépourvus de tout sens moral, au point d'inciter des « indésirables » (selon eux) à se suicider pour ne pas constituer un obstacle à leurs douteuses activités. Comme Nick,
le mari de Jane, a fait partie de leurs cibles et s'est donc « suicidé », elle est partie en guerre, se mettant en congé du FBI, son employeur . Et comme elle est futée et plutôt aguerrie à la survie en milieu hostile, elle devient très vite la femme à abattre, traquée partout où elle passe en quête de la vérité.
En chemin, elle rencontrera de nombreux adversaires qui tenteront de l'empêcher de découvrir qui tire les ficelles de cette organisation, et quels sont leurs buts. Et c'est un avenir pas très réjouissant qui se dévoile petit à petit au fil des péripéties qui rythment le récit.
J'ai été séduite par le personnage de Jane, une vraie battante mais avec suffisamment de faiblesses pour ne pas paraître « surhumaine », à commencer par son inquiétude omniprésente pour son fils. Elle s'est forgée une carapace de dure-à-cuire, mais reste capable d'empathie et d'humour. Il y a beaucoup de personnages secondaires, certains récurrents dans l'histoire, d'autres qui n'y font qu'une brève apparition, mais tous ont leur utilité.
Le rythme est très soutenu, on a vraiment du mal à interrompre la lecture, d'ailleurs c'est en général le sommeil qui m'imposait sa loi. Et arrivée à la fin du volume, j'ai été bien contente d'avoir emporté sa suite «
La chambre des murmures ». Hélas, je n'ai pas encore le tome 3...
C'est certain,
Dean Koontz reste une de mes valeurs sûres, mes goûts en matière de lecture ont certes évolué, mais certains auteurs ont tenu le choc !