Pour survivre, j’ai visualisé une image positive : celle du jour où, enfin, je pourrai marcher la tête haute.
Ces derniers temps, j’apprenais à lutter contre la peur, cela n’est pas suffisant, j’en prends conscience aujourd’hui. Maintenant, il faut que je combatte aussi la morosité et la tristesse, que je ne voie plus que le verre à moitié plein !
Elle est plus habile à mâcher son chewing-gum qu’à manier les mots. Son vocabulaire n’a pas dû changer depuis l’école primaire.
Il paraît qu’au moment fatidique, un condamné à mort voit sa vie entière défiler devant ses yeux. Moi, je ne vois qu’une image, mais elle va me sauver la vie !
Chaque jour que vous vivez loin de l’emprise toxique de cet homme est une victoire ! La force est comme une lumière que l’on a en soi. Même si elle est étouffée par l’éducation que l’on reçoit ou la violence que l’on subit, elle ne s’éteint pas.
Vous étiez isolée, en miettes… Le terreau idéal pour un pervers narcissique ! Il a perçu votre fragilité et en a profité. Peu à peu, grâce à ses manigances, il a réussi à vous arracher votre assurance. A la place, il a semé le doute et la peur. Ne culpabilisez pas à cause de ce prétendu « manque de discernement » ! A ce moment-là, vous étiez incapable de réagir de façon logique et réfléchie.
Que ne donnerais-je pas pour qu’une fois nous puissions vivre une semaine de rêve : exempte de cris, de coups, d’humiliations et remplie de légèreté, d’amour et de bienveillance !
Vivre avec mon alcoolique de père m’avait rendue experte en décodage d’expressions et de gestes. Un clignement de paupières rapide, les sourcils froncés, la voix rauque signifiaient qu’il était temps d’aller se cacher dans un endroit sûr ! Mon manuel de survie se résumait à trois mots : observer, interpréter et déguerpir !