Four in love

Quatre histoires muettes, quatre histoire de rencontres, d'amour, rien qu'en lumières. le graphisme est dans l'air du temps, effets de lumières, couleurs feutrées, réalisation numérique soignée et sensible, les effets d'éclairages sont superbement rendus.
Mais il y a un truc qui m'irrite, c'est ce procédé qui consiste à dessiner des grands yeux à la Disney pour rendre les personnages plus touchants, c'est artificiel et cela nous force à nous attendrir. Autant regarder des petits chatons sur youtube, et j'avoue que je ne supporte plus cette façon de forcer la main à notre empathie naturelle. C'est juste un procédé technique, c'est du marketing de la tendresse, on force les sentiments du lecteur. Et je n'ai pas envie, quand je lis une bande dessinée, d'être pris par la main.
Pour en revenir aux histoires, c'est une suite de clichés autour des rencontres et des sentiments, la fille qui cherche désespérément l'âme soeur, la prostituée qui rêve de Pretty Woman, la recherche du compagnon sur internet, le couple homosexuel qui voudrait que leur amour puisse s'exprimer en public.
Ce qui me dérange le plus, c'est que ça soit trop joli, trop aseptisé, ce côté “mignon”. Ce qui est dur et cruel dans la vie amoureuse est ici rendu tout lisse, on ne croit pas aux larmes que ces récits voudraient nous faire tirer, de synthèse et sur commande, des larmes artificielles comme les procédés utilisés pour les obtenir.
Je retiendrais quelques beaux effets de lumière et c'est à peu près tout, cette bande dessinée ne m'a vraiment pas passionné et m'a même agacé par moments.

Format et graphisme intéressants, j'ai été tenté par cette petit BD muette. Succession d'histoires courtes d'amour qui restent des clichés, j'ai bien aimé le graphisme et les couleurs employés par l'auteure. Très simple et rapide à lire, Four in love est agréable à découvrir mais est trop facilement survolé, ce qui va le rendre facilement "oubliable".

4 regards originaux sur l'amour :

Chapitre 1 le fil rouge : à travers la métaphore du fil rouge comme lien du couple, une jeune femme se débat avec une véritable pelote, et un fil dont personne ne tient le bout.

Chapitre 2 : A vendre: une prostituée rêve à un grand amour façon Pretty Woman , rêve bien éloigné de sa réalité.

Chapitre 3 : Ecran : L'amour virtuel rencontré sur internet se concrétisera t-il ?

Chapitre 4 : un couple d'homosexuels se voit confronté au regard des autres, parfois violent.

Une BD sans texte qui à travers ces personnages différents met en exergue l'importance du lien amoureux dans nos vies, comment il survient, ou pas, comment on le vit en lien avec l'extérieur aussi. La solitude est également bien mise en valeur dans cette BD. La force et la beauté des images font très bien se passer de texte (Crystal Kung est character designer, son graphisme pourrait donc aisément s'illustrer en film d'animation). Un genre différent et subtil qui mérite d'être lu.

Ce roman graphique sans texte nous propose quatre histoires courtes sur la thématique de l'amour, qu'il soit vécu, espéré, rêvé et même idéalisé... et les difficultés rencontrées par des personnages très différents les uns des autres.

Un petit livre se lit vite, mais qui ne laisse pas insensible, notamment grâce au dessin plein de douceur et très émotif qui nous rappelle le cinéma d'animation dont est issue l'auteur.

Fin d'après-midi, je décide de lire l'album Four in love de Krystal Kung, qui traite de l'amour à travers quatre courts chapitres. La particularité de l'album : aucun mot, seulement des images. de très jolis dessins, qui font penser à des dessins de films d'animation (c'est le domaine de travail de l'autrice). Quatre histoires différentes, ayant le mérite d'aborder des thèmes parfois un peu tabous, mais cela reste relativement superficiel. Un peu trop court, peut-être, mais l'album offre une parenthèse nécessaire.