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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman sur l'univers carcéral américain au féminin et sur la violence latente de la société. Une violence invisible qui fait encore plus de dégâts que la violence explicite. Une belle écriture pour un prix Médicis étranger 2018 mérité.
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Récompensé par le prix Médicis étranger 2018, ce roman de Rachel Kushner nous embarque forcés et contraints dans un univers impitoyable! Une plongée de l'horreur dans l'univers carcéral américain, mais le nôtre est-il différent?
Le roman s'ouvre sur une chaine, le transfert de prisonnières d'une prison à une autre, nous sommes en Californie. Romy Hall, 29, est l'une d'elles. Condamnée à deux peines consécutives de réclusion à perpétuité plus 6 ans , Romy subit son sort avec la pensée que son fils Jackson est en bonnes mains, celle de sa mère. Mais lorsqu'elle apprend que ce n'est plus le cas , le monde bascule et ..
Ce roman m'a semblé interminable, bien écrit certes mais douloureux et insupportable. La jeunesse de Romy dans les quartiers pauvres de San Francisco, le deal les viols, , les épreuves qu'elle a vécu pour aboutir dans cet univers carcéral... une lecture difficile , trop difficile.
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Un peu déçue par ce livre, je dois avouer que j'avais été très attirée par la couverture et je ne m'attendais pas à cela.

Romy Hall est condamnée à perpétuité pour le meurtre de son petit ami Kurt Kennedy.
On découvre alors son univers en prison, la chute de sa vie personnelle (sa mère qui gardait son enfant décède...).

Je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans l'histoire ni à m'attacher aux personnages, dommage...
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Ce roman nous montre la face cachée du San Francisco des années 80 loin de l attrape touristes habituel. En effet elle est dépeinte dans tout ce qu elle a de glauque mais c est dans cet univers qu a grandit Romy. Et pour elle malgré le côté désabusé de ses souvenirs dans sa ville cela reste de "bons souvenirs", car cela lui rappelle sa vie quand elle était libre.
J ai trouvé que San Francisco pouvait presque prendre la place d un personnage a part entière tellement elle est important pour l héroïne.
Toujours avec la volonté de dévoiler la dure réalité l auteur dresse un portrait sans fard du système judiciaire défaillant et de son univers carcéral. Un univers régit par l administration laissant le moins de place possible à l humain et au seconde chance.
L utilisation de la polyphonie et des flashbacks permet d immerger le lecteur dans tout ce qui entoure l héroïne et de comprendre ses décisions.
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Romy purge une double peine à perpétuité dans une prison californienne. Elle a laissé son fils de 5 ans à la garde de sa mère, avec qui elle n'a plus vraiment de contact. Comme pour toutes ses co-détenues, c'est la vie qui l'a amenée là.

Entre les moments mornes et tristes passés en cellule, au réfectoire, dans la cour, dans l'atelier... Romy se remémore la vie d'avant; celle où elle vivotait à San Francisco et où elle était danseuse au Mars Club.

Cette lecture était assez déconcertante...

Rachel Kushner dresse de sa plume habile l'univers carcéral américain sans jamais tomber dans le pathos. Ce qui nous empêche de nous attacher aux personnages et nous oblige à regarder froidement la vie de l'héroïne s'écouler sans que rien ne parvienne à la retenir. Et Romy se souvient, par bribes décousues, de son passé, pas plus glorieux que son présent. Ces bribes font effets de suffocations dans un environnement oppressant, déshumanisé, sans espoir,...

L'auteur nous invite à suivre aussi quelques tranches de vie d'autres protagonistes, plus ou moins proches de Romy, mais sans début, sans fin; dans un ordre totalement décousu. de nombreuses portes sont ouvertes, nombreuses seront celles qui ne seront pas refermées. Ce qui laisse au lecteur un sentiment de malaise, d'incompréhension parfois, d'inachevé souvent. Un peu à l'image de la vie de l'héroïne; c'est sans doute un point fort du livre tout en restant son point faible si on ne prend pas de recul sur sa lecture. Et on tournera la dernière page en ne sachant pas, dans l'immédiat, que penser réellement de ce prix Médicis étranger.
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Le mars club
Rachel KUSHNER

Romy Hall matricule W314159 dans la prison pour femme de Stanville condamnée à perpétuité pour le meurtre de Kurt Kennedy.

Kurt Kennedy est un ancien client du mars club, ce club de streap tease dans lequel travaillait Romy.

Mais parfois les clients confondent payer et acheter.
En mettant des dollars dans le string de Romy il ne faisait que payer.
Et comme il croyait l'avoir acheté elle a du fuir pour lui échapper jusqu'au geste fatal.

Le point faible de Romy c'est son petit garçon qui est sous la garde de sa propre mère.
En sécurité.
Jusqu'au jour où la grand mère décède et la détenue va jouer le tout pour le tout retrouver ses droits parentaux.

Je n'ai pas spécialement apprécié ce roman qui ne m'a pas touché.
Je m'attendais à un développement plus fouillé, plus profond de la relation mère-fils.
Les codétenues ne m'ont pas convaincu non plus...
Seules les 3 dernières pages m'ont vraiment apporté cet intérêt que j'attendais.
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Qu'elle déception.
j'attendais d'être "embarquée" au vu des critiques mais en vain.
Je reconnais que l'univers carcéral est très bien décrit , l'univers de ces laissés pour compte de la société américaine féroce et injuste ; mais Romy Hall et son histoire tragique ne m'ont pas touchée , j'ai eu peu d'émotion malgré le sujet et suis restée simple lectrice de ce roman .
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"Mars Club" est une lecture laborieuse et enrichissante.
Plongés dans une prison pour femme avec comme personnage principal Romy Hall, une ancienne prostituée qui est condamnée à perpétuité, nous découvrons la vie de ces femmes incarcérées.

Étant une fan de la série "Orange Is The New Black", le concept des prisons pour femme ne m'est pas totalement inconnu mais j'étais contente de lire un roman qui traite du sujet (car il n'y en a pas beaucoup).

Romy Hall est donc la personnage principale, même si nous suivons les vies de plusieurs autres personnes qui sont plus ou moins reliées à elle. L'auteur a décidé de ne pas tout dévoiler de l'ancienne vie de Romy, donc quand on commence le roman, on sait qu'elle est transférée vers une nouvelle prison, mais on ne sait pas pourquoi elle est emprisonnée et on ne le sera que beaucoup plus tard dans l'histoire. J'imagine que c'est une "stratégie" pour garder le lecteur dans l'intrigue, car dans une prison il ne se passe globalement pas grand chose.

Ce n'est pas une lecture ennuyeuse, mais le rythme est assez lent et les actions sont peu nombreuses. Cependant, les personnages sont tous attachants et on veut en savoir plus sur chacun d'eux, ce qui nous donne envie de continuer le livre jusqu'à la fin.

La fin est assez surprenante, ce que j'ai apprécié. Pour le coup, je ne m'attendais pas à un retournement de situation, mais j'ai été surprise par cette fin et du coup j'ai terminé le roman sur une bonne note.

On sent que l'auteur a fait de nombreuses recherches sur le sujet des prisons pour femmes (et hommes aussi) et cela est visible dans la trame de l'histoire et les descriptions.

Ce n'est pas le meilleur roman de cette rentrée littéraire, cependant "Mars Club" reste une lecture très intéressante qui envoie un message plus grand que juste de raconter une histoire.
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Dans ce nouveau roman, Rachel Kushner raconte l'Amérique des pauvres.
Elle donne la parole de façon successive à une myriade de personnages aux destins fragiles (prisonniers, drogués, prostituées, flics ripous, ...).

L'auteure explore, par ces témoignages de vie, le San Francisco précaire et l'univers carcéral américain.
J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette ambiance sombre, découvrir un autre visage de la mythique ville de San Francisco et des Etats-Unis en général.
Ce livre a un petit air d'Orange is the new black, humour, réalisme cru et personnages charismatiques sont en effet au rendez-vous.

Le Mars Club est une oeuvre engagée, féministe et progressiste. L'auteure dénonce, en mettant en avant la précarité dans laquelle se trouve une grande partie des Américains, l'incompétence du système judiciaire, les conditions de détention déplorables, le sexisme et le racisme omniprésents.

Un roman réaliste, glaçant. le portrait d'une Amérique sacrifiée.

#NetGalleyFrance #Stock #MarsClub
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J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans cette lecture. La narratrice fait beaucoup d'aller-retours entre le présent et le passé et même entre différents moments de son passé. Ce n'est pas compliqué à suivre mais c'est un peu déroutant car je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir. Après réflexion, je pense que l'auteur nous immerge dans les pensées de son héroïne.

L'univers carcéral féminin est très bien décrit. C'est le plus intéressant dans ce roman et c'est bien dommage de ne pas avoir concentré le récit sur cela. Nous n'en avons que des bribes par-ci par-là. En nous contant le passé de son personnage, l'auteur a voulu nous faire comprendre son parcours et pourquoi celui-ci se terminait en prison. A mon humble avis, cela n'est pas nécessaire. Oui, la narratrice est une pauvre fille victime d'un système judiciaire inhumain où seuls les riches peuvent s'en sortir. On le comprend bien et je ne pense pas qu'il soit utile d'insister tant que ça.
Lien : https://lesbaladesdelimpossi..
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