J'avais oublié qu'on se vouvoyait dis-donc!
Rath n'avait en effet jamais compris comment des gens qui avaient fait des études pouvaient devenir communistes. Il ne comprenait pas grand chose à la politique? A ses yeux, les communistes étaient le produit du sous-prolétariat qui habitait dans toutes les grandes villes. Ceux qui naissaient dans ce milieu-là avaient le choix entre devenir criminels ou bien communistes. Ou bien les deux. Criminel, communiste : pour beaucoup de policiers, cela revenait au même. Les communistes n'étaient-ils pas des voleurs ? Ne voulaient-ils pas prendre par la force les biens des bourgeois ? Selon le code pénal, c'était du vol tandis que la Commune, elle, appelait ça la révolution. Rath pouvait encore concevoir qu'un pauvre bougre y place son dernier espoir, mais il avait énormément de mal à comprendre ces intellectuels qui prêchaient la révolution. Qu'es-ce qu'ils voulaient ? Tout allait pourtant bien pour eux, non ? C'étaient eux qui élevaient le vol au rang d'idéologie. A leurs yeux, si le vol était effectué en masse, on pouvait l'appeler révolution et le justifier de manière scientifique. Rath exécrait tout particulièrement ces idéologues, ces esprits confus qui savaient tout mieux que tout le monde et se croyaient détenteurs de la vérité.
Il y a trop de gens dans ce pays qui croient que les armes à feu sont la meilleure solution pour régler leur problème.
À ses yeux, les communistes étaient le produit du sous-prolétariat qui habitait dans les grandes villes. Ceux qui naissent dans ce milieu-là avaient le choix entre devenir criminels ou bien communistes. Ou bien les deux. Criminel, communiste: pour beaucoup de policiers, cela revenait au même.
Le premier coup était toujours le pire. Ceux qui suivaient ne faisaient que répartir la douleur.
Quasiment tous les rouges le disent. C;est bien là le problème de la gauche, au lieu de se battre contre leur ennemi politique commun, ils se font la guerre entre eux. Chez les partisans de Thalman, l'adjectif troskiste est plus insultant que l'adjectif nazi.
De toute façon, le gros du pognon ce sont les autres qui en voient la couleur. Mais eux vous les protégez. Tout comme la bonne société qui prend de la drogue. Par contre, dès que l'un d'eux est Russe, vous lui cherchez des noises. Vous allez même jusqu'à le renvoyer dans son pays. Même si en Russie, les Bolcheviks sont à nos trousses.
Certains incidents survenus au cours des dernières semaines sont pour nous l'occasion de vous poser la question . La police Berlinoise accomplit-elle cette mission comme il se doit ?
La phase standard que chaque policier chargé de protéger un lieu d'un crime des badauds récitait en boucle correspondait ici à la réalité. " circulez ! il n'y a rien à voir !"
Le journaliste : « Un bobard dont tout le monde parle n'est pas vraiment un bobard. » (page 464).