• «
Carpe diem : Pire empire » de
Lise L., publié par la maison d'édition Dystopia.
• Ce roman m'a été offert à l'occasion d'un programme Masse Critique 2022. Je profite donc de l'occasion pour remercier encore une fois Babelio pour ce programme, mais également les éditions Dystopia pour le don, en échange d'une critique, de ce roman.
• Encore une fois, et c'est arriver régulièrement cette année, je me suis initié à la lecture de bande-dessinée satyrique. L'humour noir, ça me connait, j'aimais beaucoup ce genre humoristique dans mes années adolescentes et le pratiquait même parfois entre amis. Pour moi, l'humour se doit d'avoir la possibilité d'être sans tabou, dans tout ces registres, si l'on en assume les conséquences. C'est là ma vision personnelle depuis des années, et cela ne changera sans doute jamais malgré que l'ont vivent dans une époque où les limites se resserrent drastiquement.
• La maison d'édition m'a envoyer avec le livre de
Lise L. plusieurs marque-pages, quinze en tout, illustrant les autres livres édités par celle-ci. C'est une publicité certes, mais une publicité faîtes intelligemment, un marque-page étant plus pratique qu'un feuillet résumant le catalogue de la boite. Une carte postale était également jointe au reste du lot, illustrant un autre livre de la collection.
• Ce livre se lit très rapidement, celui-ci étant une succession de gags et de réflexions rapides provenant de corbeaux décomplexés. Un petit défaut est rapidement décelable dans l'ensemble, les scénettes humoristiques n'étant pas toujours délimitées de façon claires.. Elles prendront parfois un espace de la page, une page, plusieurs pages.. ce n'est pas très dur de s'y retrouver mais sa casse pas mal le rythme, ce qui est en général problématique dans un registre humoristique.
• C'est plutôt sympathique, on se prend rapidement à la cohabitation avec ces êtres sombres, ayant une vision bien à eux de la vie. Parfois l'humour fait mouche, parfois on passe totalement à côté. J'avoue que je n'ai pas compris certains sketchs, la chute satyrique étant parfois obscure malgré quelques relectures.. Je suis rassuré en voyant les avis précédents de ne pas être le seul dans ce cas de figure (Un corbeau est un être relativement intelligent d'après certaines études, mais se sentir trop bête pour en comprendre un c'est quand même humiliant..). Quand la vanne est comprise, c'est souvent un petit plaisir, cela ne casse pas toujours trois pattes à un corb.. canard mais on le prend avec joie. Par contre, la fin est assez brusque, car comme tout du long, rien n'annonce celle-ci comme un dernier gag.. c'est légèrement frustrant..
• Les dessins sont très simplistes, on se limite à l'essentiel.
Pas De fond, juste des corbeaux perchés sur les branches d'un arbres et quelques ajouts si nécessaire. Les dernières pages sont un résumé du catalogue de livres disponible chez Dystopia. Dommage, ça prend de la place et fait penser que le livre contient plus de contenu réel..
• J'ai bien aimé mon voyage aux côtés de ces volatiles noirs. Leur vision morbide des choses a embelli ma journée.. Ouais j'ai peut-être un grain, qui sait ?