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Citations sur Les Vampires de Manhattan, tome 2 : Les Sang-Bleu (45)

Oliver Hazard-Perry s'encadra sur le seuil, visiblement perturbé de voir Jack.

- J'ai entendu dire que Theodora avait dû rentrer du lycée. Je m'inquiétais, je suis venu dès que j'ai pu.

Les trois vampires le regardèrent, tous avec la même pensée en tête.

Oliver était humain. Un sang-rouge. Et Theodora avait besoin d'un familier...

- Quoi? demanda-t-il en constatant que personne ne lui répondait. Je sens mauvais ou quoi?
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- Oh, mon Dieu, je vais me faire massacrer ! Aucun humain n'a jamais été tué par la Caerimonia ! Jamais !
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Le regard de Mimi se voilà, la pierre toujours au creux de sa main. Puis la lâcha comme si cette dernière l'avait brulée.

Bliss en fut saisie. Elle savait qu'il était arrivé quelque chose à Mimi: le flash de connaissance, la piqûre du souvenir lorsqu'elle l'avait touchée. Et pourtant, lorsque Bliss touchait elle-même la pierre, il ne se passait rien. Ce n'était qu'un bijou mort. Le Fléau de Lucifer. Cela lui donnait des frissons.

-C'est le Cœur de l'Océan, blagua Mimi. Promets-moi juste que tu ne va pas le jeter du pont du Titanic.

Bliss s'efforça de rire. Mais la pierre, cinquante-cinq carats, pesait lourdement sur sa peau.

L'Oeil de Lucifer. Le Fléau de Lucifer. Le prince des sang-d'argent, sa possession la plus précieuse, pendue à son cou comme un nœud coulant. Elle frissonna. Quelque chose en elle avait envie de l'arracher de sa gorge et de la jeter le plus loin possible.
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La place Saint-Marc était envahie par les pigeons. Des centaines de pigeons : gras, gris, grouillants et silencieux, picorant les miettes de sfogliatelle et de pane uva laissées par les touristes insouciants. Il était midi, mais le soleil était caché par les nuages et un voile lugubre s’était abattu sur la ville. Les gondoles s’alignaient le long des quais, vides, avec leurs gondoliers en maillot rayé appuyés sur leurs perches, attendant des clients qui n’arrivaient pas. La marée était basse, et la marque sombre des hautes eaux était visible sur les façades.

Theodora Van Alen posa les coudes sur la table de café bancale et mit la tête entre ses mains, le bas du visage caché dans son grand col roulé. C’était une vampire sang-bleu, la dernière des Van Alen, une famille new-yorkaise qui avait jadis connu la splendeur et dont l’influence et les largesses avaient joué un rôle capital dans la fondation de la Manhattan moderne. À une lointaine époque, le nom de Van Alen avait été synonyme de pouvoir, de privilèges et de puissance. Mais c’était il y avait bien longtemps, et depuis des années la fortune familiale se réduisait comme peau de chagrin : Theodora avait plus l’habitude de racler les fonds de tiroir que d’écumer les boutiques. Ses vêtements – col roulé noir remonté au-dessus des lèvres, leggings coupés, gilet pare-balles de l’armée et vieilles bottes de moto – venaient tous de surplus et de friperies.

Sur n’importe quelle autre fille, cette tenue déguenillée aurait eu l’air d’appartenir à une clocharde en maraude, mais sur Theodora elle devenait parure de reine et faisait ressortir son visage en forme de cœur et ses traits délicats. Avec son teint ivoire, ses yeux bleu profond et son opulente chevelure aile-de-corbeau, c’était une créature remarquable, indiciblement jolie. Sa beauté avait une aura encore plus bienfaisante lorsqu’elle souriait, mais cela avait peu de chances de se produire ce matin-là.

— Souris, dit Oliver Hazard-Perry en portant une petite tasse d’espresso à ses lèvres. Quoi qu’il arrive, ou non, ça nous aura au moins fait des petites vacances. Et puis la ville est sublime, non ? Allez, reconnais quand même que Venise, c’est carrément mieux que le labo de physique-chimie.

Oliver était le meilleur ami de Theodora depuis l’enfance. C’était un grand jeune homme élégant, dégingandé, aux cheveux flottants, au sourire facile, doté d’un doux regard noisette. Il était son confident, son complice et, comme elle l’avait récemment appris, son Intermédiaire humain. Traditionnellement, les Intermédiaires étaient les assistants des vampires, des sortes de serviteurs de luxe. Oliver s’était révélé précieux pour les amener de New York à Venise en si peu de temps. Il était parvenu à convaincre son père de les laisser l’accompagner en voyage d’affaires en Europe.

Malgré les paroles encourageantes d’Oliver, Theodora était d’humeur maussade. C’était leur dernier jour à Venise et ils n’avaient rien trouvé. Le lendemain, ils s’envoleraient pour New York bredouilles, et leur voyage aurait été un échec complet.

Elle se mit à arracher l’étiquette de sa bouteille de San Pellegrino, en prenant soin de la déchirer en une longue et fine bande de papier vert. Elle n’était pas prête à renoncer si vite, tout simplement.

Presque deux mois plus tôt, la grand-mère de Theodora, Cordelia Van Alen, avait été attaquée par un sang-d’argent : les sang-d’argent étaient les ennemis mortels des vampires sang-bleu. Theodora avait appris de sa bouche que, comme les sang-bleu, les sang-d’argent étaient des anges déchus, condamnés à vivre leur vie éternelle sur Terre. Toutefois, à la différence des sang-bleu, les vampires sang-d’argent avaient juré fidélité au prince des cieux en exil, Lucifer en personne, et avaient refusé de se plier au Code des vampires, un règlement éthique draconien dont les sang-bleu espéraient qu’il leur permettrait un jour de regagner le paradis.

Cordelia était la tutrice légale de Theodora. Cette dernière n’avait jamais connu ses parents : son père était mort avant sa naissance, et sa mère était tombée dans le coma peu après lui avoir donné le jour. Pendant la plus grande partie de son enfance, Cordelia s’était montrée froide et distante avec elle, mais c’était la seule famille qu’elle eût au monde et, pour le meilleur et pour le pire, elle avait aimé sa grand-mère.

— Elle était sûre qu’il serait ici, dit Theodora d’un air abattu en jetant des miettes de pain aux pigeons qui s’étaient rassemblés sous leur table.
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L'Œil de Lucifer. Le Fléau de Lucifer. Le prince des sang-d'argent, sa possession la plus précieuse, pendue à son cou comme un nœud coulant. Elle frissonna. Quelque chose en elle avait envie de l'arracher de sa gorge et de la jeter le plus loin possible.
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Mais Theodora ne termina pas, car Oliver posait une main chaude sur son menton et l'attirait à lui, et bientôt ils s'embrassaient. Des baisers doux et hésitants qui se firent plus vigoureux lorsqu'ils ouvrirent la bouche l'un pour l'autre.

-Mmm...soupira-t-elle

Alors c'était ça, l'effet que ça faisait. D'embrasser Oliver. Ca ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait imaginé. C'était mieux. C'était comme s'ils étaient fait l'un pour l'autre. Theodora se colla contre lui, et Oliver passa la main dans ses cheveux. C'était nouveau. C'était un tournant. Puis, elle se mit à l'embrasser sur le menton et dans le cou.
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Lawrence retira le thermomètre de la bouche de Theodora.

- 44,4, dit-il sans émotion.

Une température qui aurait certainement condamné un mortel à une mort imminente ou à des séquelles permanentes. Mais Theodora était un vampire, et cela restait pour elle dans une fourchette acceptable.

- Un peu haut, peut-être, commenta Lawrence. Mais un bon repos et il n'y paraîtra plus.
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es cellules de vampire prennent le dessus, mais ce n’est pas un processus normal, progressif, dans lequel l’identité humaine s’efface au profit de l’immortelle … comme un serpent se dépouille de sa mue.
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- Je t'ai crue morte, l'accusa Oliver.

- Si je l'étais, tu pourrais avoir mon iPod.

- Ha. Il est nul, le tien. Il n'a pas la vidéo.
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Mimi et Theodora furent menées dans une petite cellule qui jouxtait la salle du tribunal.Lawrence donna à Theodora une tape dans le dos.

-Fais attention,et rappelle-toi ce que je t'ai dit.

Lorsqu'elles furent seules,Mimi retira la capuche de sa tête et regarda Theodora avec dégoût.

-Toi

-Moi

-Je n'ai pas besoin de toi. Je préfère mourir.

-Ah bon, vraiment? Parce que tu as le choix,tu sais,répondit sèchement Theodora.

Mimi rougit.

-C'est mon frère qui t'a poussée à faire ça, pas vrai?

-Oui. C'est lui qu'il faudra remercier de t'avoir sauvé la vie, si vraiment ton innocence est prouvée.

Mimi croisa les bras et examina ses ongles. Elle leva les yeux au ciel.

-Bon. Allons-y, qu'on en finisse.

Mimi leva le menton et ferma les yeux. Theodora se dressa sur la pointe des pieds et appliqua la bouche sur son cou.Elle y plongea ses crocs...et exactement comme avec Olivier,elle fut transportée dans le passé...elle était transportée dans le passé...elle voyait ce qu'il y avait dans les souvenirs de Mimi...elle était transportée jusqu'à la nuit de l'attaque.

Le sous-sol obscur du Sanctuaire. Mimi et Kingsley riant au dessus du livre.Debout dans le pentagramme,la la bougie vacillant et projetant leurs ombres sur le mur de pierre. Mimi s'entaillant le poignet,faisant couler du sang sur la flamme et prononçant les paroles.

Mais là...il ne se passait rien.

Mimi s'était évanouie,et le sort n'avait pas fonctionné.

Elle n'avait pas su réunir tout la haine nécessaire pour rappeler le sang-d'argent.

Cependant elle n'avait pas plongé dans l'inconscience,elle était juste désorientée. Kingsley jurait et ramassait le couteau.Il se coupait le poignet et prononçait les incantations d'une voix forte et grave.Le sol se déchirait:le tremblement de terre,la flamme qui surgissait.L'air s'emplissait de fumée,et soudain une masse sombre et imposante fonçait droit sur Bliss avant de tuer Priscilla Dupont. C'était Kingsley qui avait tout fait.
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