BD lue dans le cadre du challenge ABC 2015-2016.
Je possède les 2 premiers tomes de cette série et finalement, je préfère faire une critique pour les 2 tomes réunis tellement l'histoire racontée est curieuse. J'ai découvert cette série lors d'un furetage sur Priceminister et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela ne me donne pas envie de lire la fin de celle-ci (5 tomes au total).
Le personnage central de cette histoire est Lancaster, magicien renégat qui a osé avoir des sentiments. Il est le père de Drazen, celui-ci a une amie s'appelant Anja. le tome 1 est donc principalement sur Anja et son lien très particulier avec Drazen. Nous suivons ainsi son adolescence après sa séparation brusque avec Drazen du fait de son enlèvement par un aigle. Nous voyons aussi par bribes Drazen ainsi que la folie de son père.
Dans le tome 2, nous suivons la croissance de Drazen après son enlèvement par des magiciens à l'aspect un peu bizarre. Il commence son calvaire chez eux par 4 ans dans un labyrinthe, le but est d'oublier son passé et de revenir à un état quasi primal. Il fera ensuite l'apprentissage de la magie entouré de curieux concepts par rapport aux sentiments tels que l'amour, la haine… L'histoire n'a pas réussi plus que ça à m'intéresser ni à m'intriguer.
L'univers est assez peu développé, toute l'histoire est centrée sur certains personnages par tome mais la mythologie de ce monde et de ces magiciens est relativement peu expliquée. Dommage donc. Les graphismes sont assez particuliers, pas forcément très détaillés et plutôt en « rondeur ». Beaucoup d'espace entre chaque case et peu de grandes cases ou de dessins débordants des cases. Cette édition permet des tomes assez conséquents (56p) mais ils se lisent rapidement malgré une histoire des plus particulières.
Comme vous l'aurez compris, ce début de série m'a plus déçue qu'autre chose. L'histoire, en premier lieu, j'ai eu du mal à m'y intéresser à cause de différents éléments de celle-ci qui m'ont révolté (le comportement du père par rapport à Anja, le labyrinthe pour Drazen, le comportement des magiciens…). Je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt aux différents évènements ni même à l'histoire complète. En deuxième lieu, les graphismes et l'univers. Dommage car le résumé semblait intéressant. Néanmoins, je vous conseille de découvrir cette série par vous-mêmes, vous l'apprécierez peut-être plus que moi. Pour ma part, je n'en continuerais pas la lecture.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Autant le premier tome était intrigant, le second m'a un peu plus déçue. Les actions n'influencent pas l'avancement de l'histoire, on y retrouve des flashbacks du kidnapping, comment Drazen a vécu 2 ans dans le labyrinthe de l'oubli et en parallèle, Anja malmenée par le père de Drazen. C'est troublant car il y a un méli-mélo de bonnes choses mais bizarrement organisées, ce qui rend la lecture fastidieuse. du potentiel mal exploité.
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- Quelle a été sa faute ?
- L'amour.
- Dans le chapitre premier du second livre du dogme, il est écrit : « L'amour rompt l'équilibre... Il rend fou et vulnérable... ».
- Ça, c'est l'effet. La cause est un mystère même pour nous autres magiciens, c'est comme une maladie incurable. Beaucoup tombent malades par imprudence, mais parfois même les plus prudents sont frappés et leur unique faute est de ne pas réussir à guérir.
La fonction du labyrinthe est de se perdre, sa finalité de se retrouver. Le cheminement à travers le labyrinthe symbolise le passage des ténèbres à la lumière, son parcours représente le voyage à la recherche de la connaissance.
Le passé n'est plus, l'avenir n'est pas encore. Chercher le premier attriste, attendre le second rend paresseux.