Pour les sudistes, tout espoir fut perdu lorsque, la ville d'Atlanta prise après de féroces combats et impitoyablement incendiée, l'armée du général Shermann poursuivit son offensive vers la mer en appliquant l'impitoyable tactique de la "terre brûlée" avec une rigueur telle que même les esclaves noirs, à propos de qui, cette guerre s'était déclenchée, les voyaient arriver avec terreur.
Cette nui là, miss Belinda fuit son ranch incendié et tombe sur quelques fuyards de la brigade texane de cavalerie de Hood.
Elle y retrouve Ben Mac-Donald, le demi-frère de Bill Adams, son ennemi intime.
Retrouvant Will Bill Hickok, embarquant sur la "SouthernBelle, véritable casino flottant, ils vont se lancer sur la piste du trésor de la confédération vaincue....
Ce huitième épisode de "La route de l'Ouest", saga talentueuse et passionnante de Gino D'Antonio est truffé de rebondissements et de péripéties qui lui donnent un rythme rapide, sans temps morts.
Même s'il pas un des meilleurs, c'est un bon chapitre de la série, un bon western. Les personnages sont attachants, le récit est classique mais astucieux.
Le dessin, crayonné en noir et blanc, est soigné.
Seul inconvénient : l'encre tâche les doigts mais c'est cela aussi un des souvenirs de ces petits formats qui ont enchanté notre enfance.
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En France "La route de l'ouest" a été publiée une première fois jusqu'au numéro 81 de ce titre. A noter que les numéros suivants reprennent la publication chronologique des fascicules italiens à raison d'un épisode complet sur deux numéros.
Je ne peux que vous engager à vous procurer les exemplaires disponibles afin de pouvoir suivre cette superbe série qui prouve que le "pocket" n'est pas toujours à dédaigner...
(extrait de "Pocket Story", article du numéro 21 bis du journal "Vécu" paru en novembre 1986)