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3,9

sur 158 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai trouvé que l'écriture de Laurent Ladouari était assez entraiînante. La lecture, malgré un très nombre de personnages (une multitude, qui avec l'arrivée des personnages virtuels, devient un peu bizarre), et un thème de la haute technologie beaucoup mis en avant (et pas forcément toujours évident), restait assez simple. Cette simplicité se retrouve aussi et malheureusement dans l'intrigue, dont l'on comprend très vite les tenants et les aboutissants. Quand la jeune et intelligente Katie Dûma vient passer son entretien d'embauche, le jour même où le Cosplay est annoncé et que l'équipe d'Adamas s'installe au sein de 1T, c'est avec une évidence élémentaire que l'on sait que la jeune femme innocente, issue des quartiers défavorisés (entendez : en dehors de la Capitale) aura un grand rôle à jouer avec sa bonne morale. Et oui, les méchants sont vraiment mauvais et les gentils finissent toujours par gagner ! L'histoire, à la mentalité nipponne du « tu aimes la société dans laquelle tu travailles, alors tu la chérie et tu l'as fait progresser », manque finalement d'originalité je trouve. J'ai également beaucoup regretté le manque de développement sur le monde futuriste où un mur de 12 mètres de haut sépare et protège la Capitale de la Zone, depuis « la Commune » qui a eu lieu il y a presque 20 ans.................................
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Imaginez un monde futuriste, pas tellement différent du notre si ce n'est que deux épisodes majeurs ont eu lieu. D'abord, une nouvelle Grande Guerre, puis une « Commune », sorte de révolution mondiale initiée par les réseaux sociaux qui a échoué près du but et conduit à la fin d'Internet – interdit par les nouveaux pouvoirs. Imaginez un monde capitaliste où les nouveaux pirates, les nouveaux aventuriers sont des entrepreneurs, les pays et les empires sont des entreprises.

C'est dans ce contexte que nous découvrons l'entreprise 1T, ancien géant du numérique qui agonise aujourd'hui face à des concurrents plus dynamiques. Cette entreprise en déclin vient d'être racheté, à la surprise générale, par Adamas, homme d'affaires aussi puissant qu'énigmatique. Nous découvrons aussi Kathy, jeune femme issue de « la Zone » (sorte de banlieue reléguée à l'écart de la ville part un immense mur surveillé par des militaires) et qui par un improbable hasard se fait embaucher chez 1T le jour du rachat de l'entreprise. Et, enfin, nous découvrons le Cosplay, le traitement miracle prévu par Adamas pour 1T et qui se révèle être… un jeu vidéo.

Mais pas n'importe quel jeu. Car dans cet univers numérique créé par le Cosplay, chacun est anonyme, chacun peut faire ce qu'il veut sans en craindre les conséquences. Une version 2.0 de l'anarchie donc d'où il va ressortir beaucoup du pire, mais aussi le meilleur.

Que penser de ce livre ? Premier point : chapeau bas à l'auteur pour l'idée de départ de son histoire. C'est original et c'est intelligent. L'univers du Cosplay (le livre) est futuriste et un peu zarbi, finalement assez plaisant. Mais ce qui m'a plu le plus, c'est le fait de développer cette idée de l'anarchie comme révélatrice des potentialités de tout un chacun, mais aussi et peut être surtout du collectif. Car voilà quand même un livre plus politique qu'il en a d'abord l'air. Bien que grand capitaliste parmi tous, Adamas est un véritable révolutionnaire qui se donne pour objectif de propager la liberté et l'insoumission via des méthodes pour le moins peu banales.

Le Cosplay (le jeu vidéo) permet de faire fuir les lâches, les profiteurs, les tire-aux-flancs, les menteurs pour ne garder que les meilleurs de l'entreprise, en quelque sorte. Mais non pas les meilleurs pour faire du profit, de la rentabilité, pour être des requins de concurrence, mais les meilleurs pour la poésie, la folie, l'audace et l'inventivité, mais aussi pour la solidarité et le travail d'équipe. Ce qu'il sort de l'aventure Cosplay pour les gens de 1T, c'est un projet complètement barré mais à même de sauver l'entreprise et de bouleverser le monde.

Vision intéressante de Laurent Ladouari, donc, puisqu'il ne nous brosse pas le portrait attendu des méchants capitalistes contre les gentils antilibéraux. Au contraire, il nous montre un personnage qui est à la fois un requin de la finance et un « catalyseur » de poésie, de révoltes, d'insoumissions.

Bémol important quand même puisque quelque chose m'a gêné à la lecture de ce livre, c'est le manque de punch de l'héroïne Kathy. Celle ci est belle, ultra intelligente, très rationnelle et très émotive en même temps… et finalement assez chiante. J'ai eu du mal à accrocher avec ce personnage pourtant central tant elle était bien sous tout point mais manquant pourtant de personnalité. Surtout qu'elle côtoie une foule d'autres personnages bariolés, moins présents mais plus compliqués, plus fous ou mêmes plus caricaturaux sur un point précis, ce qui peut les rendre intéressants.

En résumé, Cosplay est un livre que j'ai lu avec un grand plaisir, surtout parce que l'idée d'un jeu vidéo comme vecteur de transmission de l'insoumission et de la créativité m'a séduit. Mais il a des défauts importants, notamment une héroïne sexy mais ennuyeuse.
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Pour commencer un grand merci à Babelio et aux Editions HC pour cette masse critique.
Sensations bizarres une fois refermé ce « Cosplay » de Laurent Ladouari.
Un roman qui m'a par instant vraiment captivé, notamment les scènes dans le Cosplay, ou avec les personnages de Tancrède Malatesta ou Paul Hatzel qui sont à mes yeux, les personnages les mieux dessinés. Puis par moment, franchement irrité, tant certaines scènes frôlent la niaiserie et les bons sentiments (on se croirait dans une série estampillé TF1). Et puis, on reste constamment dans le questionnement concernant certains éléments jamais expliqués (que c'est-il passé dans ce pays, pourquoi ce mur, que c'est-il passé à la commune etc.. ?)
Pourtant le talent est bien présent, ce jeune auteur mène son récit avec malice, ces dialogues sonnent souvent justes, et tel les employés d'1T on se laisse prendre au jeu.
Au final, un premier roman prometteur. Gommé de ces facilités stylistiques, Cosplay pouvait prétendre à un vrai coup de coeur. Peut-être la prochaine fois.
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Dans ce futur, à la fin du XXIème siècle, la ville est entourée d'un mur, une pièce militaire unique en son genre. Haut de 11 mètres. Ce bijou de technologue est censé protéger la capitale contre le retour des vandales qui avaient fuit vers le nord.
Entre ce mur, l'entreprise IT va mourir, ancienne gloire de la production de processeur pour ordinateurs, après la mort d'Intel de Microsoft et de Google, IT allait les rejoindre dans la galerie de l'évolution informatique. Mais avant ça mort, son repreneur, Zoran Adamas propose aux employés de participer à un jeu : le Cosplay qui vient de COStume rePLAY. Un jeu de simulation conçu et développé par Phenix.
Zoran Adamas est l'incarnation du Diable, un homme secret, parti de rien. Personne ne pouvait évaluer sa fortune. Il avait créé Phenix il a 30 ans. Phenix vendait des jeux d'échecs, puis des jeux de société et enfin des jeux vidéos.

Les employés de IT, incités à jouer au Cosplay se retrouvent dans un monde totalement nouveau. Chaque joueur qui se retrouve dans le jeux, doit choisir un personnage. On retrouve Ulysse, Robespierre, Madone, Gandhi, Karl Max, Ché Gevara, Jules Cesar, Néron, Churchill, Lady Macbeth et beaucoup d'autres personnages politiques, stars, écrivains, scientifiques ou personnages de la littérature... Les vérités fusent, les mots ne se comptent plus. Comme dans tous les jeux vidéos, chaque joueur a droit à trois vies au cas où il mourrait ou serait élimine.

Ce jeu virtuel va permettre aux employés d'éliminer les supérieurs gênants, les collègues aussi. Mais surtout les employé vont pouvoir dévoiler librement les problèmes que tout le monde connaît et que personne ne veut mettre au grand jour. Après avoir éliminé les têtes gênantes et après avoir recalculé les salaires, IT va pouvoir se réorganiser. le vrai travail va pouvoir commencer et IT va pouvoir renaître de ses cendre... tout ça grâce à ce masque virtuel qui plonge les joueurs dans cette dimension qui enlève toute inhibition puisque les joueurs peuvent participer en toute liberté cachés derrière leurs personnages.

Cosplay est une fabuleuse machine à jouer qui fait ressortir les vraies personnes, pas forcement celles qu'on aurait mis à une place forte. Elle fait ressortir les personnages justes, celles qui le méritent, comme ce personnage de placeur de voiture pour la direction, que personne pendant 4 ans n'a jamais vu réellement. Il a été mis en avant lors du jeu, d'une intelligence fabuleuse. Seul Cosplay pouvait lui donner une autre place dans IT !!!

L'auteur, Laurent Ladouari, prend dont temps pour placer ses personnages.
Cosplay, un livre dans lequel le lecteur va vite plonger, mais il faudra passer les cent premières pages pour vraiment être dans le jeu. Un livre de Science Fiction et d'anticipation dont le sujet principal est le management d'entreprise, un sujet totalement novateur en SF. le sauvetage d'une entreprise par un jeu !!! dans lequel seul les meilleurs vont en sortir et pas forcément les dirigeants, qui ne se remettrons pas du jeu et qui démissionnerons assez vite.

J'aimerais maintenant parler de la couverture qui est absolument magnifique. Je l'aime beaucoup car elle représente parfaitement cette histoire de jeu avec tous ces personnages historiques remis au goût du jour.

Globalement, un bon premier tome. Pas vraiment un coup de coeur pour moi, mais une très belle leçon de gestion d'entreprise et de crise...

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Mouais, pas mal, pas mal… je lirai le prochain pour être sur, mais pour une première, c'est plutôt bien foutu…

- Choupette : 'Hein… …
- Moi : Quoi ' hein…
- Choupette : Non rien…


Donc merci aux éditions HC, Babelio et à Laurent pour ce petit mot personnel glissé dans le bouquin :

« Pour toi Hugo, le meilleur auteur de critique de Babelio »


Alors petit je voulais devenir un ninja, d'ailleurs je faisais du Judo : champion du val de marne et double champion d'Essonne, j'étais plutôt bon, mais pas assez pour continuer et devenir un grand champion…De toute façon j'étais trop fainéant...

Enfin bref j'adorais les arts martiaux : respect , honneur et discipline, JIGORO KANO en tête d'affiche, je vouais une admiration sans borne à Sangoku et Bruce Lee… Même si aujourd'hui j'encourage plutôt la Chine avec « Gong li »… et « Gong li nue » c'est de la poésie je vous dis… les droits de l'homme ne sont qu'un détail…

Et bien cette dystopie effleure en partie tout le mystère qui entoure les arts asiatique… Pour le reste ça se déguise en personnages historiques et ça fait la révolution pour sauver son entreprise :

Trahisons, tromperies, coucheries, manipulations… visiblement, bosser sous Sarkozy ça donne des idées… enfin je me comprends…

Beaucoup de questions, peu de réponse, un style d'écriture simple qui fonctionne bien, des personnages travaillés, un univers futuriste dont on ne sait pas grand chose pour le moment, ce qui se révèle un peu dommage, mais soyons patient et attendons la suite pour se faire une idée objective du talent indéniable de cet auteur…

Pour l'instant mon avis est mitigé, mais voilà, Laurent connait du beau monde, et moi j'ai besoin d'une place en crèche, donc Laulau si toutefois tu connaissais quelqu'un qui pourrait t'aider a obtenir les 5 étoiles…en tant que surfeur, j'ai le brush et le bon gout, donc je serais être reconnaissant…

A plus les copains

Proverbe Chinois : si tu tapes "Gong Li nue" sur google, n'oublie surtout pas l'historique...
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Il s'agit d'un premier roman de l'auteur. Lu et critiqué dans le cadre d'une Masse critique. Qu'en soient remerciés Babelio et HC éditions.

1T est une société de technologie au bord de la faillite. Concurrencée, dépassée, noyautée par ses ennemis, elle est en passe d'être phagocytée par son concurrent direct.
C'est alors que Zoran ADAMAS, un énigmatique milliardaire, peu connu pour sa philanthropie, rachète la société avec pour but avoué à la presse : La détruire. Comment ? En se servant d'un jeu massivement multi-joueurs, sans règles : le Cosplay auxquels joueront les employés, dont Katie Duma, très nouvellement recrutée après avoir produit une thèse assez confidentielle sur la société 1T.

Au lieu de situer son action dans un futur proche, l'auteur a choisi une dystopie où une guerre assez mystérieuse a remodelé le monde et redéfini le paysage. Exit Internet et la ville dans laquelle se passe l'action est séparée en deux, un centre protégé par un mur et une périphérie pauvre : la zone. Pourquoi pas, mais ce background, assez peu explicité (l'auteur se réserve peut-être pour de futurs tomes, car n'en doutons pas, il y aura une suite, même si le présent opus se suffit à lui-même) n'ajoute rien, à mon sens, à l'histoire. Il est finalement assez survolé et délie un peu la sauce.
L'auteur est également très bien documenté, avec de nombreuses notes en bas de page, mais là encore, cela n'ajoute, pour moi, rien à l'histoire.

Après une très bonne accroche, avec des dialogues vivants, un style simple qui donne immédiatement envie de se plonger dans le bouquin, le soufflet retombe très vite en attente du démarrage du jeu (page 100). Quand va-t-il démarrer ce COSPLAY (Costume rôle Play) ?
Et puis le jeu commence. Oui, on a bien fait d'attendre, cela va être savoureux. Et ça l'est effectivement. Liberté, égalité, vérité (qui fait peur à tout le monde) au sein de l'entreprise, sous couvert d'anonymat ? Un rêve ou un cauchemar ? Toutes les mesquineries, les secrets de polichinelle, les malversations des dirigeants mis à jour.
Bon c'est un peu manichéen. Les méchants dirigeants incompétents contre les gentils employés subalternes compétents mais c'est assez jubilatoire.
Et ces mêmes employés succomberont-ils aux sirènes du chaos, aux foudres révolutionnaires ou sauveront-ils leur entreprise ?
Mais hélas, encore, le jeu s'arrête (il faut bien que les joueurs mangent) et le livre s'allonge à nouveau de digressions, alors qu'on a qu'une hâte, nous, retourner dans le jeu.

C'est bien écrit, c'est vivant, c'est faussement simple. Intéressant à lire, mais un peu long.
Un mix entre trois étoiles plus et quatre étoiles moins.
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La société technologique 1T, longtemps à la pointe de l'innovation est en perte de vitesse depuis le départ de Proteus, son plus prestigieux développeur. Sinind, son rival asiatique lui taille tant de croupières qu'elle est au bord du dépôt de bilan quand Zoran Adamas, dit le Gitan, un milliardaire cynique et haï de tous, décide de la racheter et ose déclarer que c'est pour la détruire. Il propose au personnel de jouer pendant trois jours au Cosplay, une sorte de jeu de rôles costumé, sous l'égide de la belle Ayako. Pendant ce temps, la jeune et talentueuse Katie Dûma réussit à se faire embaucher sans véritable statut. En compagnie des trois mille employés de la société, elle participera à ce jeu en apparence insensé car sans règle, dans l'anonymat d'un masque et d'un déguisement et avec quelques armes capables de détruire virtuellement. Très vite, les participants comprennent qu'il s'agit de les pousser à démissionner en masse et que, pour survivre, il va falloir s'unir et s'organiser différemment...
« Cosplay » est un livre étrange car difficilement classable. Entre la science-fiction et l'anticipation, mais pas tout à fait. Entre la fantaisie et le roman social, mais pas vraiment. Entre la BD manga et les aventures sur fond de jeu virtuel (genre « Player One »), mais pas seulement. Une lecture plus perspicace, inclinerait à penser qu'il s'agit plutôt d'une sorte de conte philosophique dans le style d'un Italo Calvino ou d'un Vian, mais sans le génie de ces deux-là naturellement. La description des rapports humains et des luttes de pouvoir au sein de l'entreprise pourrait être intéressante si l'auteur avait su s'extraire d'une forme de manichéisme simplificateur parfois agaçant. Les bons sont lisses et sans défaut et les méchants totalement répugnants. La morale véhiculée par l'ensemble est d'une simplicité enfantine et d'un angélisme bisounours. Elle repose sur des adages du genre : « Servir pour réussir », « N'ayez pas peur » et pourquoi pas « L'union fait la force ». L'intrigue qui démarre bien et promet beaucoup, aurait gagné à être plus rythmée et plus resserrée. Résultat, elle ne tient malheureusement pas la distance (474 pages). le happy end est un peu décevant, tout comme les va et vient entre le réel et le virtuel. le lecteur se retrouve souvent en train de nager entre l'improbable et le flou pas forcément artistique. Les lieux, les époques et les circonstances ne sont volontairement pas définis. A noter de très nombreuses allusions et clins d'oeil à la pop music des années 70/80 (Nina Simone, The Doors, The Rolling Stones, David Bowie etc...). Dommage que ce livre ne soit pas sonorisé et rempli de véritables effets spéciaux. le style basique et les pauvres descriptions de Laurent Ladouari ne suffisant pas toujours à faire rêver le lecteur, un metteur en scène génial pourrait-il peut-être tirer une bonne adaptation cinématographique de cette histoire bizarroïde et un peu longuette ?
(Livre critiqué dans le cadre d'une opération « Masse Critique » de Babélio)
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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